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Poésie néo-classique
TITEFEE : Solitudes
 Publié le 22/04/10  -  10 commentaires  -  1735 caractères  -  162 lectures    Autres textes du même auteur

La solitude ça n'existe pas.


Solitudes



Pour écouter, c'est ici :





Le ciel se peint de gris quand montent les marées.
Le vent venant du Nord, rendant les flots plus verts
Dessine des cheveux de veuves éplorées,
À des dunes striées, identiques à des mers.

Le visage nimbé de la lumière blonde
De ce soleil de miel, je marche dans les pas
D’un promeneur venu réfléchir à ce monde,
Qui le rejette mais ne le mérite pas.

Il a dessiné là, en signe de blasphème,
Sentences de douleur étalées sous les cieux,
Puis effacé, rageur, le mot d’amour « je t’aime » !
Je vois où il a chu, en implorant les Dieux

Je m’invente sa vie au destin inflexible :
Frustrant chagrin d’amour ou bien que sais-je encore ?
Il s’est laissé crouler pour rester impassible
À toute la beauté de la nouvelle aurore.

Je remarque soudain une toute autre trace
Dessinant de grands ronds et la forme d’un chien
Allongé près du corps quand j’aperçois en face
Dans les vagues jouer, un homme et son gardien

Se sont unies ici deux grandes solitudes ;
Compagnons de misère éprouvant de l’amour
Pour un être vivant pétri d’incertitudes
Qui découvre un ami qui tourne tout autour.


 
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   Anonyme   
18/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Joli poème où les sédimentations s'affichent, nous racontent des vies réelles ou imaginées. Traces de vies sur le sable, instantanés de vies appelés à disparaître...J'ai un peu moins aimé le champ lexical requis pour ce texte, convenu me semble-t-il. Un ressenti plutôt positif dans l'ensemble.

   LeopoldPartisan   
18/3/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Pas mal commencé ce poème, mais pourquoi ensuite tomber dans les poncifs explicatoires pseudo psycho-philosophiques. Je sais que certains aiment celà mais personnelement cela m'ennuie et finalement m'endort. Dommage, en plus le côté naif du dessin aurait pu coller au sujet du titre.

   kamel   
20/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Planifiés selon un ordre chronologique de la description d'une image abstraite d'une solitude fortement appuyée par une autre image visuelle.l

es vers présentés en quatrains dessinent parfaitement ces images à travers des mots d'action qui parfument cette poèsie.

Une réunion de deux solitudes exclue l'unique solitude de l'homme approfondie par des incertitudes en rejetant la beauté de la nouvelle aurore.

Bonne continuation

   Anonyme   
20/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai adoré. Et le phrasé et la douceur poétique.

Chaque strophe délivre un beau message, c'est prenant et si apaisant.

J'aime l'association si vivante de l'image, du texte et de la voix.

   ristretto   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
une écriture délicate – tout comme le tableau qui accompagne ce poème -
j'ai trouvé le premier vers très beau

des détails qui ont géné ma lecture :
« A des dunes » .. je verrai mieux « sur les dunes »
« le mot d’amour « je t’aime » ! » ... les mots, plutôt

les quatre premières strophes sont les plus réussies, à mon avis.
mais les deux dernières rompent le charme, de ce mystérieux personnage, celui dont vous vous inventez la vie.
comme s'il fallait à tout prix revenir à la réalité
elles sont moins fluides et paraissent forcées

je préfère rester sur celle-ci :
« Il a dessiné là, en signe de blasphème,
sentences de douleur étalées sous les cieux,
Puis effacé, rageur, le mot d’amour « je t’aime » !
Je vois où il a chu, en implorant les Dieux »

bonne continuation

   David   
25/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'aime bien l'idée du narrateur qui recompose une histoire à partir de simple trace de pas ou autres, dans le sable. J'aime bien aussi cette façon de raconter "de l'extérieur", par un tiers.

Il y a des lourdeur à mon sens, dans le traitement :

"Il a dessiné là, en signe de blasphème,
sentences de douleur étalées sous les cieux,
Puis effacé, rageur, le mot d’amour « je t’aime » !
Je vois où il a chu, en implorant les Dieux"

Le 3ème vers avec son "(... )d'amour " mais aussi la construction, je trouve qu'il y a trop d'incises avant que ne soit révélé le "mot". J'imagine que la chute n'est pas celle du corps entier aussi, genre les bras en croix, plutôt les marques des genoux par exemple, mais ce n'est pas vraiment détaillé. J'aurais aimé plus de précisions, d'évidence, sur la scène décrite.

En fait si, l'individu semble bien s'être allongé, c'est annoncé plus loin :

"Je remarque soudain une toute autre trace
Dessinant de grands ronds et la forme d’un chien
Allongé près du corps quand j’aperçois en face
Dans les vagues jouer, un homme et son gardien"

Donc il y aurait au départ des traces de pas, puis d'un corps couché, d'une inscription effacée, et puis le narrateur découvre celles laissé par le chien... J'ai du mal à imaginer un "rendez-vous" entre l'individu et le chien, alors pourquoi le narrateur ne voit-il pas les traces de l'animal suivre celles de l'homme avant qu'il ne choit ?

Bref, j'ai eu du mal à visualiser par endroit, et je ne suis pas sûr de ne pas être passé à côté de quelque chose.

   Anonyme   
22/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour TITEFEE ! Autant j'avais aimé La marquise, autant ici je reste sur ma faim ! Tout d'abord il y a le paradoxe du ciel qui se peint de gris avec la lumière blonde de ce soleil de miel ; il faut choisir ! C'est vrai que les promenades sur l'estran, dont je suis le symbole vivant et quotidien, aident à méditer et à réfléchir sur le monde pour peu qu'on soit tourné vers ce genre de réflexions mais ici je ne retrouve pas la poésie de mes promenades matinales... avec ma compagne à quatre pattes !
Peut-être faut-il être imprégné de ce milieu pour mieux le décrire ? Pour information, ce matin , en fin de montante et bien que le vent était nord, nord/est, le ciel était bleu et la mer également car cette dernière ne reflète que la couleur du premier cité... Merci pour cet essai qui n'est pas pour moi transformé !
Amicalement. Alex

   Lechat   
23/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un joli poeme, calme, un peu désespéré, au rythme de la mer.
Le Je n'est pas introspectif mais est utilisé pour témoigner de deux destins extérieurs, ce qui allège le texte.
On peut regretter que ces deux destins parallèles ne soient pas plus imbriqués. Sans la dernière strophe, on pourrait penser à deux poèmes différents.
Egalement, quelques vers me paraissent un peu maladroits (par exemple les deux "qui" de la dernière strophe).
Sinon une belle lecture (et une belle écoute sur fond de cris de mouettes).
Merci Titefee

   Anonyme   
23/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
On se laisse bercer au rythme du pas de ce promeneur et des vagues.
Ce vers nui à l'ensemble : « Qui le rejette mais ne le mérite pas. » et ôte un peu de douceur et de mélancolie au poème. Ce « crouler » aussi : « Il s’est laissé crouler pour rester impassible ».
Et puis, j'ai fait comme l'homme « Qui découvre un ami qui tourne tout autour. » : plusieurs fois j'ai tourné autour de ce poème aux qualités certaines.

   Anonyme   
26/4/2010
Commentaire modéré

   Anonyme   
28/4/2010
Il y a visiblement un potentiel pour écrire un beau poème, mais, pour résumer - car je suis fainéant - certaines naïvetés dans l'expression (berk ! cette référence aux Dieux et ce "mot d'amour "je t'aime !" ") des problèmes de ponctuation, et des passages pas très clairs (le dernier quatrain, notamment) m'empêchent d'aimer ce que j'ai lu. J'attends le prochain.


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