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Poésie néo-classique
Togna : Ombre et Lumière [concours]
 Publié le 19/08/08  -  8 commentaires  -  1300 caractères  -  175 lectures    Autres textes du même auteur

Dédié à la ville de Saint-Nazaire.


Ombre et Lumière [concours]



Ce texte est une participation au concours n°6 : Collaborations estivales (informations sur ce concours).




Auteur : Togna
Illustratrice : Caludine






Pour hanter les eaux, troubles de leurs desseins,
Les requins pour repaire prirent tes entrailles.
Malfaisants compères, les loups assassins
Détruisirent ta vieille cité en représailles.
Et nos amis durent frapper cinquante fois
Pour obliger les loups à quitter leur tanière.
Ils fuirent donc sans oser regarder toutefois
Tes ruines libérées enfin à l’heure dernière.

Toi qui toujours, au terme de tes souffrances,
Sus ne jamais admettre la désespérance,
De ton destin on peut voir à la lumière,
S’épanouir aujourd’hui la fleur printanière.


À Toi, Saint-Nazaire, qui aujourd’hui encore
Comme il fut dit, est à la fois exemple et espoir.


Pour entendre Titefée réciter cette poésie, c'est ici


 
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   Anonyme   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
St Nazaire... Une fille de La Ciotat ne peut qu'être touchée. Merveilleuse idée avec l'illustration en corollaire.

Et un poème sobre et touchant.

   David   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Togna et Caludine,

J'avais oublié la triste histoire de la cité, j'ai trouvé cela :

"(...)une cinquantaine de bombardements meurtriers anéantit la cité rendue invivable. C'est alors le chemin de l'exil. Hitler place Saint-Nazaire au rang de forteresse. Une poche qui s'étend sur un rayon de trente kilomètres autour de la ville résiste jusqu'aux derniers instants aux partisans et aux troupes américaines. Saint-Nazaire a ce triste privilège d'être la dernière ville libérée en Europe, le 11 mai 1945, soit trois jours après la signature de l'armistice à Berlin.

Les alliés entrent dans une ville fantôme où une soixantaine de Nazairiens, pour la plupart réquisitionnés, ont survécu. C'est cette cité en ruine dominée par une immense masse de béton de 300 mètres de large et de 18 mètres de hauteur que découvre le Général De Gaulle le 23 juillet suivant. Il inscrit sur le livre d'or cette simple phrase :

« A Saint-Nazaire qui est un exemple et qui est un espoir »."

Source : www.mairie-saintnazaire.fr

Bravo pour le poème et l'illustration.

   Anonyme   
21/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Hmm, moi et la poésie... je choisis pour des raisons de lacunes poétiques de ne pas noter ce texte, j'espère que les auteurs ne m'en voudront pas (mais dans le doute, je préfère m'abstenir).

En ce qui concerne la collaboration.
J'aime particulièrement l'association des mots et du dessin, qui illustre parfaitement l'ombre et la lumière...

En ce qui concerne le ressenti, malheureusement, comme dit plus haut la poésie me parle rarement, car je n'y entends rien. Et ici, c'est malheureusement le cas. Et pourtant, je suis fan de Togna... sisi...
Mais je suis venue, plusieurs fois, regarder le dessin...
EDIT : à la lecture du commentaire de David, bizarrement c'est plus clair... je vais donc noter quand même, et j'explique pourquoi en quelques mots : j'étais dans l'ombre (ben oui en plus de lacunes poétiques, je souffre apparemment aussi de lacunes historiques et j'ai pas saisi l'allusion à la première lecture!), et maintenant tout s'éclaire (sisi)... du coup: je pense que pour les autres athrophiés du bulbe historico-géo-politique comme moi, une petite note aurait été sympa pour expliquer ce qui s'est passé à St Nazaire... je suis un petit bout de femme exigeant je sais.
Bref, le titre prend tout son sens après le petit coup de lampe torche de David sur mon ignorance... et je suis passée de l'ombre à la lumière...

Voilà, désolée, une fois n'est pas coutume je suis passée à coté...
EDIT : voilà qui est résolu

   Bidis   
23/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Merci à David d'avoir éclairé de ses informations ce texte poignant. Et magnifiquement illustré...
Bien que, pour moi, le rythme soit trop heurté. Ce n'est pas du tout un critère : j'aime le pas cadencé et on sait où celui-ci peut mener...

   Anonyme   
10/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai également beaucoup apprécié ce texte. Merci aussi à David pour les explications. Le rythme saccadé y prend tout son sens...

   Anonyme   
2/11/2008
Bel hommage pour la ville de St Nazaire. Ville à la sinistre beauté qui ne me laisse jamais indifférent chaque fois que j'y passe.
Très touchant.

   Athanor   
30/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ben mon cher Togna je m'émeuts à la lecture de ton texte.
Quelques images me traversent l'esprit et me rappellent qu'un village, non loin de chez moi (Oradour-sur-Glane) a connu lui aussi un triste passage. Celui de la lumière à l'ombre éternelle.
Mais ton poème me rappelle aussi la chanson de Reggiani.
Puis cette illustration !!!
Je vois la fleur rouge orangé comme un papillon -ou quelque chose comme ça- qui survole une ville dévastée. On peut voir des éclats d'un vert qui tourne au terrible jaune. Je vois Saint-Nazaire sous la torture.
C'est assez bizarre comme impression.
Superbe !

   Anonyme   
24/9/2010
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai lu "La Belle insoumise" de Bernard TABARY et la description de Saint Nazaire pendant la seconde guerre mondiale avec les loups que j'assimile aux nazistes qui ont tout déchiré, tout comme à l'image des requins, sur leur passage m'est réapparue. Merci de m'avoir remémoré un moment de plaisir de lecture. La peinture ou le pastel qui l'accompagne est é-mouvant(mouvement). Merci


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