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Poésie néo-classique
David : Nos Habits
 Publié le 19/08/08  -  7 commentaires  -  717 caractères  -  40 lectures    Autres textes du même auteur

Poème sans pronom.


Nos Habits



As déplié mes genoux à l’envers.
Approchais d’une grande parabole,
Peu comme un crabe ivre de ton alcool
M’as aperçu, reconnu, laissé faire.

As quatre yeux, et puis le film est gore :
Un regard ailleurs, un demi-sourire
Un autre ici, presque cru, le moins pire
Viens ton épouvante à sa Mandragore.

Ne me touche pas, la pensée me crie
Et tes lèvres s’y prennent à trois fois
A chaque impact il se murmure en moi
Le vois comme écrit, des mots en débris.

Me suis changé de pierre à ton sursaut,
Mort ou un démon ne le ferait pas
Mais suis en odeur, enceint d’un trépas,

Ne te souviens plus,

Garde les morceaux.


 
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   Anonyme   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je trouve dommage que qu'il n' y ait pas de sujet à tes verbes. je n'ai pas du tout apprécié ma lecture avec ces "AS" ou "M'as" ou encore "Me". C'est vraiment dommage je trouve parce que sinon il est pas mal ce poème.

Après relecture j'ai fait évoluer mon avis car l'essaie était bien trouvé et je n'avais pas bien lu la première fois.

   Anonyme   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une forme ancienne, on repart quelques siècles en arrière. Et puis ce phrasé saoul, doux, dansant, écorché, désespéré.

Moi qui aime être étonnée de belle façon quand je lis, ça m'a plu.

   Anonyme   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
David, il convient de l'étudier à la loupe, voire au microscope, pour le comprendre. Encore qu'on ne soit jamais sur d'y parvenir. L'absence des déterminants est essentielle, ainsi que le titre.
Je me lance, donc
David est "hors de lui", hors de ses "habits"
Il est à la fois je, à la fois tu : "As quatre yeux"
Il a des habits de "pierre" dont il change pour se cacher de lui même.
Il est partout et nulle part, éparpillé.
Il cherche ses "morceaux" pour se reconstruire une unité.
(je/tu)"Ne te souviens plus". (tu/je) "garde(s ?) les morceaux.

Les morceaux sont-ils gardés ? Je pencherais pour oui, étant donné le titre "NOS habits"
Mais je pencherais aussi pour sa décision de choisir le moindre mal : une identité plurielle, plutôt que la désintégration.
C'est pas demain la veille que tu diras JE pour parler de toi, David.
Neuroleptique incisif en intramusculaire, voilà ce que je préconise, pour casser ton délire hallucinatoire. ^^

Moi ? A coté de la plaque ?

   xuanvincent   
19/8/2008
Commencer un poème par "As...", sans le verbe, il fallait oser...

NB : Cette suppression quasiment systématique du sujet m'a un peu déconcertée.

   FisherKing   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est osé, ceci dit c'est déconcertant à la lecture, on se prend à marquer à chaque fois un arrêt pour savoir sur quel pied l'on redémarre... là c'est le lecteur qui se sent dépouillé sur le coup !
Un peu lourd la formule " moins pire ".

   Anonyme   
21/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Inattendu et déroutant à la lecture des deux premières phrases, puis comme un « déclic de lecteur »… la suite me vient comme un chant de mots qui m’offre une liberté d’interprétation.
Au final j’en ressors confirmé qu’à mes yeux la poésie c’est avant tout une liberté d’expression comme garant de la spontanéité d’écriture.
Merci David.

   Melenea   
21/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Très original les blancs suggérés dans le manque de "sujets" pour que nous puissions les chercher et mieux comprendre le sens et l'envers de tes mots.
Je n'ai pas tout compris, mais la lecture m'a interpellé dans tout ce qu'elle n'a pas de conventionnelle, et j'ai bien aimé...

Mél


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