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Poésie libre
tom : Ponctuation
 Publié le 18/09/12  -  10 commentaires  -  456 caractères  -  241 lectures    Autres textes du même auteur

Ce qui s'accroche alors que l'oubli devrait faire son office…


Ponctuation



Un léger défaut dentaire sous des lèvres finement ourlées
Une dermatite à l’épaule et l’épaule dans sa pâleur nue
Un duvet de pêche en jardin entre colline et plaine, frontière
Et pour conclure le voyage une cicatrice au talon

C'est ta ponctuation qui manque
Les points suspendus de ta peau
Quand je pensais regretter d'abord les mots eux-mêmes, parfaits

Ta beauté mon vocabulaire et ma grammaire tes accrocs.


 
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   LeopoldPartisan   
23/8/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
ma hantise au point de ne plus m'en servir en poésie, te voilà cernée !

C'est clair, limpide, érudit et ma fois fort bien écrit, j'ai comme qui dirait accroché.

   Marite   
18/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Inattendu, original et sincère... enfin c'est l'impression que m'ont laissé ces vers libres. Les mots, si simples, suggèrent et laissent se profiler un univers de souvenirs dans lequel, peut-être, l'on n'arrive plus à entrer ou dans lequel on ne souhaite plus s'attarder.

   funambule   
18/9/2012
Ce qu'il reste après le point final! Malin et peut-être réaliste. J'y pense (j'y réfléchis même)... bon, pas pour moi. Je pense que "toi" est une entité abstraite, que "nous" est un peu plus partagé (tout en restant dans la projection)... et que ce texte finalement esthétise (sans doute même érotise)... et ceci décrit assez bien la façon dont la distance comble les vides. Je suis intrigué par ces instants saisis, celui-ci semble en être une fraction et en ce sens est intéressant. Une bonne idée que j'ai du mal à recevoir, que mon esprit floute, et qui dénote une finesse d'auteur sans écho en moi. Ces mots seront sans doute plus édifiants que toute évaluation.

   brabant   
18/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Tom,


Une beauté définie par ses "accrocs" ; ce texte me fait penser à la mouche (aux mouches) que les dames plaçaient sur leur visage (et ailleurs) pour mettre en valeur la pâleur de leur teint (la blancheur de leur sein), ce défaut qui fait que l'on 'accroche', le laid pour accentuer le beau ("défaut/finement//dermatite/pâleur//cicatrice au talon") ; et c'est ce qui reste alors que guette l'oubli.

Je ne serai pas oublieux de cette beauté-là dont le poète semble ne pas s'être lassé.

Toujours amoureux...

C'est un cristal ce mec !

Beaucoup d'élégance.


ps :
- une dermatite : beurk !
- Où est-il placé exactement ce duvet de pêche proliférant ? Vous savez, moi, le jardin, les collines et la plaine, je m'y perds rapidement.
- Et puis, j'aurais quand même retenu la "ponctuation" et les "points suspendus". Cochon si j'm'en dédie !

lol :)))

   pieralun   
18/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je reste partagé sur ce poème.
J'aime beaucoup, mais alors beaucoup le fond, la façon d'évoquer le manque que peut susciter l'absence d'un être. Je trouve très juste cette vérité qui fait que l'on ancre la mémoire sur de petits détails.
La métaphore finale qui en découle est bonne.

En revanche beaucoup trop de mots utilisés ne sont pas en adéquation avec la poésie; il s'agit tout de même d'écrire un poème. "dentaire, dermatite, talon " " ta ponctuation" également n'est pas joli; pour un texte aussi court cela fait beaucoup. C''est dommage, car en cherchant un petit peu, vous pouvez dire la meme chose plus oniriquement.....

   Arielle   
18/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Sur une idée très originale j'ai suivi avec intérêt cette promenade littéraire sur le corps aimé dont on ne retient en définitive que la ponctuation.
Je n'ai pas beaucoup apprécié la dermite mais c'est une affaire de goût : J'ai supprimé, pour ma part, toute ponctuation de mes textes, je dois donc être mauvais juge sur ce point !

   rosebud   
18/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pas du tout d’accord avec pieralun sur les mots qui ne seraient pas en accord avec la poésie. Aragon n’a-t-il pas écrit (parmi les plus beaux vers que je connaisse) :
« la martre-zibeline allez c’est plus joli
sur madame en Packard
que quand le paradichlorobenzène emplit
le nez et les placards »
- Les Fourreurs -
Outre la performance de coller un mot de 7 syllabes dans un alexandrin, ce mot est juste et rien ne saurait le surpasser, y compris poétiquement.
Je préfère mille fois de telles audaces, au choix de mots ampoulés et qui font joli sans rien faire d’autre que briller.
Et puis j’aime beaucoup : « Ta beauté mon vocabulaire et ma grammaire mes accrocs.» J’ai beau chercher, je ne sais pas ce que ça veut dire, mais je sais ce que ça m’évoque.

   melancolique   
22/9/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonsoir Tom,

L'idée de ce poème est intéressante, mais je pense que les images ne sont pas très jolies, surtout le mot "dermatite " que je n'aime pas du tout.

Ce poème gagnerait surement à être retravaillé, pour avoir des images plus fortes.

Au plaisir de vous relire.

   Blacksad   
23/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Texte original dans construction et dans la façon d'évoquer le manque et la mémoire. De très belles tournures et beaucoup de finesse.

Par contre, tout comme de précédents lecteurs, je regrette l'emploi d'un vocabulaire quasi-médical. C'est probablement voulu mais le contraste est pour moi trop grand avec la poésie délicatement nostalgique du propos.

   aldenor   
24/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
C'est beau a coup sur. Ce voyage sur le corps de l'etre aimé. Un peu bref, on aurait voulu lui trouver plus de marques a cet etre aimé, juste pour faire durer la lecture !
Et puis cette maniere de passer de ces marques corporelles au signes du langage, c'est interessant ; il manque peut-etre une jonction a faire entre les deux. Le saut surprend.
Dans le dernier vers, grammaire vient en complement de ponctuation plus tot, mais grammaire et ponctuation ce n'est pas la meme chose.
Et puis et puis, est-ce qu'il ne faudrait pas inverser ? On a finalement l'impression que le poete deplore ces irregularites, mais il les cherche et les releve... Ou bien non ?
"...je pensais regretter d'abord les mots..." : en fin de compte, voici la scene que j'imagine. L'auteur examine le corps de l'etre aimé, insensible encore a sa beaute. Et puis et puis et puis il aime ce qu'il voit, hormis quelques marques. J'aime moins cette version, c'est pourquoi je crois qu'il faudrait inverser quelque chose...
Et que dire de ces deux virgules orphelines ? Dans un poeme intitule ponctuation, ca a son importance !
Pour aligner le sens et la forme il faudrait quatre signes. Mais d'abord il faut se mettre d'accord si on est pour ou contre la ponctuation !


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