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Poésie néo-classique
Fanch : Se souvenir de soi…
 Publié le 17/09/12  -  9 commentaires  -  815 caractères  -  215 lectures    Autres textes du même auteur

Les souvenirs de ce que l'on est, de ce que l'on fut, sont-ils ceux de nos périodes "mutantes" et de quel avenir témoigneront-ils ?


Se souvenir de soi…



Se souvenir de soi, de ces métamorphoses
Modelées, croyait-on, pour l'âme et ses combats
Et se savoir présent dans l'univers morose
De leurs anciens désirs que le temps galvauda.

Rester vaille que vaille sur la piste aux étoiles
D'un cirque en déshérence à l'écart des faubourgs
Où s'animent épars sous des lambeaux de toile
Les baladins sans nom des comptes à rebours.

Patienter et vieillir aux vies qui nous attachent
Espérant de leur cours l'éveil à quelque monde
Qui nous pardonnerait d'avoir été trop lâches
Pour fendre notre armure d'une geste féconde.

Revoir à l'infini d'une histoire ordinaire
Les rêves que l'on fit d'une réalité
Et chanter d'une voix, atone mais colère,
L'humanité sans fard de nos cœurs alités.


 
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   brabant   
17/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Fanch,


Ce poème renvoie me semble-t-il au regret que l'on peut avoir de ne pas avoir vécu une vie autre qu'une vie ordinaire, une vie qui eût été "une geste féconde".

Mais les 'gestes' ne sont-elles pas des vies imaginaires, miroirs aux alouettes pas tout à fait inutiles, puisqu'elles aident à vivre - justement - les vies ordinaires.

Et n'est-ce pas déjà une geste que de vivre jusqu'à son terme une vie ordinaire... en profitant du miroir sans se faire abattre par le chasseur en embuscade derrière le buisson ?


Je reviendrai sur ce poème pour y relire mon destin et mes rêves.

   Arielle   
17/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ben oui, on ne vit pas souvent à la hauteur de ses rêves ! Une chose est de le savoir, une autre de l'accepter sans amertume.
L'essentiel n'est-il pas de ne jamais les abandonner ni de s'avouer vaincu en leur tournant le dos ?

Une façon élégante de dire sa déception ou son angoisse devant l'inévitable réalité du quotidien.
Je ne partage pas les conclusions de l'auteure qui parle de colère, de lâcheté et de "coeurs alités" mais je respecte son point de vue et la clarté avec laquelle elle l'exprime

   macaron   
17/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime beaucoup le deuxième quatrain qui me parle. Le quatrième, votre conclusion, est pour moi exagéré, pessimiste, même si la colère laisse encore un peu d'espoir.Votre poésie se lit aisément; une petite réflexion, après une deuxième lecture, s'impose...enfin pour moi!

   Anonyme   
17/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut Fanch,

Que dire ? J'aime beaucoup les trois premiers quatrains. J'aime moins le quatrième: placé là par obligation , parce qu'il en faillait un, parce qu'il fallait finir le poème (c'est le sentiment que j'ai). J'aime aussi beaucoup les rimes car je trouve que les mots sonnent bien (mes oreilles apprécient).

Enfin, j'aime beaucoup l'idée du texte et aussi... le titre.

Au plaisir de te relire !

   Brisemarine   
17/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour, Fanch,
Si vous saviez combien ce texte me parle de bout en bout. Tout suggère et dépeint joliment et avec justesse la réalité d'un quotidien que les déceptions vécues viennent rendre plus morose . Un présent pas comme on en rêvait, des perspectives non prometteuses. Mais faudrait-il pour autant baisser les bras et se complaire dans cette morosité? Non! La vie peut réserver de belles surprises à ceux qui savent changer le cap en se cherchant de nouveaux horizons.
Merci pour ce bel écrit aux images délicates, aux métaphores fort réussies.
J'ai aimé particulièrement les second et troisième quatrains.
Brisemarine

   Anonyme   
17/9/2012
" Rester vaille que vaille sur la piste aux étoiles
D'un cirque en déshérence à l'écart des faubourgs
Où s'animent épars sous des lambeaux de toile
Les baladins sans nom des comptes à rebours "

SUPERBE !

Un rêve, un mirage, même pas besoin de fermer les yeux ! Tout y est : l'évocation, le rythme, l'image, la sonorité ! L'invitation à une sacrée balade intérieure, là-haut, presque au-dessus des étoiles...

Oui, je sais Pimpette, "tatata, tatata"... tu n'as pas tort non plus, mais tout de même ici, dans ce quatrain, l'évocation est si forte...

   Anonyme   
17/9/2012
Désolé FANCH,
pas le temps de vraiment commenter pour l'instant.
Je note néanmoins au 5e vers un " e " non élidé à l'hémistiche, donc un alexandrin de 13 syllabes.
Le néo-classique est-il aussi clément?

- " Rester vaille que vaille sur la piste aux étoiles "

Cordialement
Ludi

   Pimpette   
18/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est bien vrai!
merci JAC de me le faire remarquer gentiment!
On ne peut pas rester insensible à ce beau boulot!
Et moi, moins que quiconque bien incapable d'en pondre un seul vers....quoique, involontairement, il arrive qu'on fasse douze pieds à Alexandre...(pas le nôtre...l'autre...)!!!

Beau sujet qu'on pourrait traiter différemment à ma manière monstrueuse, avec des coups de gueule et des jurons parce que c'est très douloureux de regretter les ambitions et les rêves de sa jeunesse....je connais...

   leni   
18/9/2012
C'est une façon de regarder son passé Chacun peut le faire à sa manière L'écriture est fluide et sonore J'aime beaucoup le deuxième
quatrain Je préférerais transhumance Merci salut cordial Leni


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