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Poésie contemporaine
Traibeucor : Le coquelicot
 Publié le 19/03/19  -  11 commentaires  -  790 caractères  -  203 lectures    Autres textes du même auteur

Comparaison de la vie humaine à celle d'un coquelicot, beaucoup de rêves et de promesses auxquels nous nous attachons mais parfois la vie devient celle du pavot, l'attachement devient celui de l'opium. Cependant l'espoir demeure que finalement l'homme choisisse ce qu'il y a de mieux pour lui : l'amour et la paix.


Le coquelicot



L'homme vit semblable au coquelicot
Des paysages verts et vermeils
Qui présagent monts et merveilles
L'homme meurt semblable au toxico

Pour les accros du coquelicot
Doux câlins furent les grands rêves
Mais l'opium coule du pavot
Petits cauchemars et tranchants glaives

L'homme meurt semblable au coquelicot
Dans la soif et la sécheresse
Dans le poison, l'opium, l'ivresse
L'homme vit semblable au toxico

Mais dans la névrose jaillit l'espoir
Le soleil joue de sa lumière
Et soudain se laisse apercevoir
La vermeille née de la pierre

L'homme a soif d'amour et de paix
Sera-t-il repu ou circonspect ?
Malgré la tentation du pavot
L'homme vit semblable au coquelicot


 
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   Corto   
23/2/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Ce texte obnubilé par le coquelicot parait surfait.

Ainsi l'homme "vit semblable au coquelicot" mais de plus "L'homme vit semblable au toxico". Il y a de quoi dérouter.

Tout ça pour aboutir au drame "L'homme meurt semblable au coquelicot".

Ni compris ni apprécié.

A vous relire.

   Gemini   
27/2/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Je trouve la démonstration tirée par les cheveux; elle manque, selon moi, de poésie, mais surtout de maîtrise. Déjà, un exergue si long en guise de mode d'emploi fait tiquer. On se dit que s'il y a besoin de tant d'explications, c'est que le propos ne sera pas clair. Et c'est le cas (à mon avis).
Les assertions sont péremptoires :" L'homme vit (et meurt) semblable au coquelicot" (je ne sais même pas si la locution "vivre semblable à" est juste). "L'homme vit (et meurt) semblable au toxico", "L'homme a soif d'amour et de paix". Il faut prendre cela pour argent comptant. À tout moment, on dirait que la solution fait partie de la démonstration.
Pourtant, l'idée générale d'un coquelicot à deux faces (fleur, drogue) comparable à l'homme incarnant le vice et la vertu est bonne, je trouve. Elle est simplement mal exprimée. Il faut avouer que la chose est ardue. Il faut avoir de solides outils (et bien tenir son sujet) pour s’emparer d’une telle métaphore.
Pas trop compris la ponctuation : pourquoi une virgule après poison et opium (v11), et pas après doux (v6) ?
Pour répondre à la question de l’auteur : circonspect.

   lucilius   
3/3/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Cette comparaison classant l'homme chez les toxico comme le coquelicot chez les pavots, est un peu simpliste, les accros à l'opium n'étant pas une généralité. Si je comprends bien la démarche, je la trouve un peu maladroitement exprimée.
Les deux derniers vers me semblent contradictoires.

   papipoete   
19/3/2019
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour Traibeucor
Les assonances donnent un aspect chantant à ce poème, mais sa teneur alambiquée me dicte de l'écouter sur une musique planante, très planante que les Doors purent interpréter !
Entre le coquelicot des champs de blé, et le pavot d'Afghanistan il y a de la parenté ; un opium de bazar et celui qui déchire...je me noie dans ces vapeurs, et m'en vais de ce pas voir si de mon camélia, les boutons ont éclos...

   Lhirondelle   
19/3/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Le titre me plaisait… était-il un clin d'œil aux collectifs "Nous voulons des coquelicots" ou tout bonnement à une des nombreuses espèces de Papaver.

L'incipit ne m'aide pas… Je me sens un peu confuse déjà vis-à-vis de l'un ou l'autre de ces Papavers.


Et cet homme, qui est-il ? Il n'est pas ici généralisé, ouf !.

Ah part l'association à l'opium, j'avoue avoir la "comprenette" aussi froissée que les pétales de ce cher coquelicot ou pavot.

Il manque aussi cruellement de poésie, de celle que mériterait cette gracieuse messicole quand bien même servant de métaphore.

Je suis désolée, mais je dois être hermétique à ce genre de propos, bien trop confondant à mon goût et je n'ai vraiment pas compris pourquoi cet homme, en fin de compte, vit semblable au coquelicot.

   Davide   
19/3/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Traibeucor,

Je trouve dommage l'emploi de vers ayant un nombre de syllabes différent mais proche, souvent entre 8 et 10.
C'est dérangeant d'un point de vue rythmique et formel (enfin, surtout pour moi, qui suis musicien mélomane).

L'utilisation du mot "toxico" (qui est quand même un mot très familier) dans un poème parlant d'amour et de coquelicots m'a gêné.

Il me semble que l'opium est presque polysémique : il désigne la "drogue" et l'espèce de pavot qui produit cette substance.
C'est une bonne idée.

Il y a dans ce poème une comparaison subtile entre le coquelicot (fleur de l'enfant, de l'amour...) et le pavot, qui peut sécréter de l'opium et faire beaucoup de mal (problèmes de dépendance...)
La ressemblance entre ces deux fleurs permet ainsi au poème de jouer sur les deux versants, comme une opposition.

Quelques mots ou expressions me semblent maladroits : "doux câlins" pléonastique, tout comme "tranchants glaives".
Le mot "circonspect" semble être là pour la rime.

En somme, j'ai trouvé le poème plutôt sympathique.
Il y a là un bel univers onirique, quelques belles images (comme "La vermeille née de la pierre"), mais trop d'à peu près d'un point de vue formel et une écriture trop maladroite ou approximative.

Merci pour la lecture,

Davide

   Lebarde   
20/3/2019
Modéré: commentaire trop peu argumenté.

   senglar   
19/3/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Traibeucor,


Ainsi ce coquelicot qui ne mène à rien une vie durant pourrait mener à tout au terme de celle-ci, à tout... je veux dire au politiquement correct. Il ne serait donc pas si vilain puisqu'il procure d'abord le rêve (enfin le nôtre c'est surtout le sommeil qu'il procure) et qu'en bout de course il donne l'absolution. J'ai moi-aussi souvent rêvé de coquelicots jusqu'au jour où j'ai lu que le coquelicot de nos champs, de nos prés n'était pas celui du triangle d'or, qu'il ne procurait pas de paradis artificiels. Qu'importe j'ai emmené ma petite amie se rouler dans des champs de coquelicots où elle et moi avons consommé d'autres bonheurs moins artificiels mais qui les valaient bien :)

A propos vous me direz... pour nos coquelicots... que je n'aie pas de regrets quand je partirai pour le grand paradis immatériel. Vous m'avez donné une idée, je demanderai que l'on mette un coquelicot sur mon cercueil ou dans mon urne, c'est une très belle fleur après tout... Au point que j'avais essayé par le passé d'en mettre un à ma boutonnière, mais ça n'a pas de tenue un coquelicot, avachi tout de suite (il devait dormir), en revanche quel rouge éclatant, dense, intense, le parangon du rouge !

"comme un p'tit coquelicot, mon âme"
Inoubliable Mouloudji !
Il a tout fait le Marcel : les paroles et la musique.
Foin de Morphée le coquelicot pour moi c'est l'été (demain c'est le printemps alors on y est presque) et j'ai aimé votre poème :)


senglar de brabantie

   Anonyme   
19/3/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce parallèle entre l'homme et le coquelicot ne m'a pas convaincu.
Je l'ai trouvé un peu confus dans son raisonnement.

" L'homme meurt semblable au toxico " je ne vois pas la relation.

" les accros du coquelicot ". Ne confondons pas les espèces. Le coquelicot a des vertus médicinales multiples. Et même le pavot dont on extrait l'opium a son utilité.
Hélas, il faut toujours que l'homme et son esprit tortueux détourne ce que la nature lui a offert.

Pour ma part, je pense que ce texte mélange les choses.

   STEPHANIE90   
19/3/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir Traibeucor,

un peu glissant ce poème, lol.
Faire un comparatif entre l'homme, le coquelicot, le pavot, pourquoi pas. J'ai apprécié pas mal d'image, mais certaine me semble poser là de façon inadéquate, surtout celle-ci :" L'homme meurt semblable au toxico". Que fait' elle dans la première strophe ?
Votre poème me paraît décousu et en gêne la compréhension. Mais malgré tout, je souligne l'audace du fond et c'est un joli mix à retravailler me semble t'il sur le fond comme sur la forme.

Un bien pour l'audace, merci pour la lecture,

StéphaNIe

   Anonyme   
23/3/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Oui, c'est en effet très subtil.
Il faut se pencher dessus...
le coquelicot danse dans le vent s'ouvre car circonspect lui aussi.
tous ces vents qui s'agitent et ce soleil qui luit au dessus, son étoile.
le coquelicot vit tel le soleil, dans sa course rapide à peine levé que le voilà prêt à se cacher derrière une colline, flamboyant vermeil, incendiant les nuages bleus du jour... la nuit passionne et le coquelicot y trouve son écho.
Est-ce que l'homme prendra la décision enfin de venir cueillir le coquelicot qui est là, espérant pouvoir finir d'ouvrir ses pétales au seul et unique regard de la beauté...


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