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Poésie libre
troupi : Le brame
 Publié le 29/11/13  -  15 commentaires  -  492 caractères  -  408 lectures    Autres textes du même auteur

À l'automne les cerfs se battent et quelquefois à en mourir.


Le brame



Le sous-bois se tend
Au brame fou du cerf qui
Menace sa vie

Semant la terreur
Il erre aveugle et sourd sa
Passion le détruit

Un choc de titans
Les bois enchevêtrés en
Lien définitif

De soif et de faim
Agonisant longtemps leurs
Destins sont scellés

Au printemps venu
Les biches au regard doux ne
Verront que des os

Mousses et lichens
Auront drapé de soie ces
Victimes d'amour.


 
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   Ioledane   
11/12/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ces rejets systématiques sont un peu trop lourds à mon goût, ils martèlent le rythme régulier des tercets en 5+7+5, ce qui crée pour l'ensemble un effet pesant.

J'aurais aimé, vu le sujet et la forme poétique choisie, quelque chose de moins figé, moins régulier.

Sinon les mots sont bien choisis.

   Anonyme   
16/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime vraiment le poème dans ce qu'il décrit mais je trouve qu'il manque de rudesse par endroits. En fait c'est l'assaut qui est simplement résumé par - Un choc des titans - qui me dérange alors qu'il aurait peut-être fallu développer ceci sur une strophe plus brutale. Une strophe qui cogne.
Enfin j'ai cru comprendre que ce genre de combat pouvait durer assez longtemps et je trouve ça dommage de ne pas s'y attarder d'avantage quitte à rallonger le poème.

   Robot   
21/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Premier tercet: Construction entrainant la confusion en raison du relatif qui dont on ne sait s'il correspond à la vie du sous-bois ou celle du cerf ?
Dernier tercet peu crédible. Tout forestier vous dira que mousses et lichens ne peuvent pas recouvrir les vestiges en trois mois d'hiver.
Si on ne tient pas compte de ces erreurs, la poésie recèle une certaine vision du brame bien rendue?

   LeopoldPartisan   
22/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sonnante et trébuchante que cette poésie sur l'un des derniers miracles de nos forêts en automne. J'ai bien apprécié cette lecture qui coule de source. Toutefois me demandai-je ignare pourquoi ces césures curieuses des 6ème vers du milieu ?
Cela donne une curieuse esthétique à ce pauvre vers du milieu affublé comme final de "qui", "sa", "en", "leurs", "ne" et "ses" me dis-je encore après une lecture qui sans marquer cette césure est si belle ?? Mais enfin Léopold, pour le respect de l'haiku of course suis-je bête... 5/7/5 bon sang mais c'est bien sûr...
Pour le sens et la beauté c'est un peu inutile. Mais je respecte le choix de l'auteur et lui redit tout le bien que je pense de ce très beau poème.

Au printemps venu
les biches au regard doux
ne verront que les os

Mousses et lichens
auront drapés de soie
ces victimes de l'amours

Qu'importe la disposition des mots ces deux derniers tercets sont tout simplement magnifique

   leni   
29/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Troupi
lu à haute voix ce poème martèle des images qui en font un diaporama très dépouilléJ'ai aimé sans réserve malgré les lichens....mais telle est la vie en foret Bravo Leni

   Lhirondelle   
29/11/2013
Bonjour,

J'avoue être déconcertée par la forme... si elle se veut libre, elle emprunte pourtant la forme de 6 haïkus... si c'est le but choisi, je trouve le découpage fort bizarre des heptasyllabes centraux. Et de plus ce vers "Les biches au regard doux ne" compterait pour 8 et non 7.

Quant au fond, je pense que Le brame pour qui l'a entendu résonne beaucoup intensément que ce qu'en dégage le poème.
Et puis les mousses et les lichens, en nos contrées ne prolifèrent pas si rapidement que cela... mais bon...

Pas convaincue du tout l'hirondelle... j'attends de lire des explications sur la forme qui m'interpelle beaucoup quant au but désiré poétiquement parlant.

Je préfère m'abstenir de quantifier mon appréciation... je reste à l'écoute non du brame mais d'un éclairage certain...

Cordialement

   Anonyme   
29/11/2013
Je ne lis rien ci-dessus :

Après réflexion, je laisse les amateurs éclairés du genre disserter sur la forme.

Je suis très sensible à la clarté du fond, au sujet, et à l'image proposant la vision de ces débris de cerfs, disparaissant sous la végétation, et unis dans la mort pour des yeux de biches !

   Anonyme   
29/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonsoir troupi. Je ne suis pas expert en haïkus mais je trouve que le rythme de ces mini tercets n'est pas au rendez-vous rendant de ce fait la lecture malaisée.
Le thème est intéressant mais je pense qu'il aurait pu être mieux mis en valeur...
Plus prosaïquement et pour ma culture personnelle, ce genre "d'accident" est-il fréquent ? Conclusion, quelle que soit l'espèce concernée les grands mâles dominant ont toujours quelques faiblesses... Leçon à retenir !

   Anonyme   
29/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Oui, le brame qui fait vibrer la forêt, le coeur (?!) des biches mais aussi alerte les rivaux.
Ce combat parfois mortel existe pour plusieurs espèces d'animaux.

En dépit de l'allusion à la soie, la dernière image n'est pas agréable à imaginer...

   wancyrs   
30/11/2013
Salut Troupi,

Même si le haïku est une méthode d'expression puissante, il dessert moins bien ton propos ici ; je verrais bien ce combat raconté sans contrainte, mais peut-être as-tu voulu donner à ton texte un sens qui m'échappe ?

Cordialement

Wan

   hanternoz   
30/11/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Les premiers vers sont maladroits.
Le brame du cerf menace le sous-bois?

il erre aveugle et sourd : n'est-ce pas le contraire, n'est-il pas aux aguets?

La suite du poème est plus réussie et l'on imagine bien le tableau.

cordialement
Hz

   Anonyme   
30/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Du bon et du moins bon dans ce texte aux accents épiques." Le choc des Titans" ce pourrait confiner au cliché si l'on n'y voyait l'allégorie mythologique. C'est vrai que la première strophe comporte une ambiguïté que j'ai eu l’illusion de dépasser seulement un instant avec ce "menace sa vie" que l'on a envie d' attribuer à l'animal, sauf que le verbe alors n'est pas approprié. En fait c'est la vie de son adversaire qu'il menace; la sienne il la met en péril. reste don la vie du sous-bois ? et pourquoi pas, s'agissant d'un choc de Titans, ça déménage alentours.
Sur le rythme, je suis partagé. Dans la première partie l'alternance de pentas et d'heptas avec force rejets se justifient comme illustrant les assauts brutaux et syncopés des animaux. Ensuite, après la mort, on aurait apprécié un retour à la douceur et un abandon des rejets. Voilà, mon cher Troupi, le sentiment du petit fils de garde-chasse que je suis et dont les mannes n'ont pas été insensible à cette évocation des amours sylvestres.

   senglar   
1/12/2013
Bonjour Troupi,


Je ne connais rien de plus horrible ni monocorde ni monotone que le brame du cerf le soir au fond des bois, si ce n'est peut-être le son du cor au matin à la lisière des mêmes bois...

Le cerf une victime d'amour ? Faut voir. Pour ma part je plains plutôt les biches quoique leurs histoires d'amour soient d'abord des histoires de pipi.

Le cerf ce froussard qui ne fait front qu'acculé ! Ah parlez-moi du sanglier :)

Pas trop d'accord avec le fond de ce poème trop anthropomorphe.


Disposition audacieuse à laquelle je ne vois pas trop d'explication.


Je n'évalue pas

Lol

Senglar-Brabant

   Anonyme   
9/4/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je n'ai lu aucun autre commentaire pour respecter votre texte.
J'ai eu l'occasion d'organiser ces soirées voyeuristes du brame du cerf et personne n'en est revenu indemne. Même les plus endurcis hommes d'affaires et épouses de ces messieurs...
Vous avez dit l'essentiel sur la vie et sur le destin des mâles. Notre société, édulcorée, féminisée, l'ignore. Pour toujours ? Qui sait ? a dit l'auteur de "Casanova, une nuit..."

Vous donnez envie de bramer parfois pour notre - nouvelle et combien volontaire- condition d'homme...

Merci avec sourire.

   papipoete   
21/12/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour troupi
De loin, son brame qui vient à nos oreilles, effraie plus qu'il ne berce, le cerf est en chasse... d'une femelle. Mais il n'est pas tout seul, un autre prétendant au harem s'avance, et bientôt bois contre bois, ça castagne dur ! Au point de s'entremêler leur couronne, ne plus pouvoir s'en dépêtrer et finir par en mourir...
NB les biches ne porteront pas de descendance à venir, plutôt le deuil de leurs amoureux dont seuls au sol, le Printemps venu ne restent que des os...
Un développement sans fioriture, de cette tragédie qui souvent se solde par des bobos, avec un grand vainqueur, mais là funeste bataille...
Vous voulûtes bâtir votre poème " façon haïkus " de 5/7/5 pieds, mais je n'en vois pas l'intérêt, ces vers sonnant " bancal " comme dans le second tercet ( ... sourd/sa )
Il put s'égrener plus mélodieusement, sans recherche métrique.
mais j'en aime la narration comme dans la 4e strophe.


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