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Poésie contemporaine
UbZ : Chez moi
 Publié le 14/06/17  -  8 commentaires  -  629 caractères  -  142 lectures    Autres textes du même auteur

Les quelques lumières des paysages bretons qui m'ont vu grandir.


Chez moi



Campagne immuable : vieilles fermes de pierres,
Champs fleuris des saisons, les bosquets en bordure,
Et l’horizon tracé des lignes séculaires
Que ces vaux et ces monts dessinés de verdure,

Tout embrassés de mer, dont les flots colorés
S’en viennent patiemment, dans les vents déchirants,
Façonner de leurs temps ces récifs mordorés
Que pas un homme qui vit n’a vus différents.

Niché dans cette vie rassurant de constance
D’où l’on pourrait croire toucher aux infinis,
Se dresse mon village et les rues de l’enfance,
Les maisons du passé, le monde où j’ai grandi.


 
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   Proseuse   
3/6/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Un bien beau poème où l' on sent l' attachement qu' a le narrateur avec ses racines !
La Bretagne a encore ce petit côté immuable qui fait que dans le coeur d' un village , dans le vent ou les marées on peut retrouver des bouffées d' enfance !
Merci pour cet instant de poésie
à vous relire

   Donaldo75   
5/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien
(Lu et commenté en EL)

Bonjour,

Voici un poème sympathique, composé en alexandrins simples, bien rythmé. Une carte postale colorée, picturale presque, sans prétention. Il n'y a pas de réelle volonté de vouloir magnifier un lieu, sous prétexte d'y être né. C'est juste un hommage et aussi, à destination du lecteur, une invitation à la découverte.

En cela, ce poème est réussi.

Merci pour la lecture,

Donaldo

   Anonyme   
14/6/2017
Bonjour Ubz.... A la lecture de votre "Chez moi", qui est aussi le mien, j'ai buté sur quelques vers dont ceux qui suivent...

-Que pas un homme qui vit n’a vus différents...

Pourquoi pas, sans en changer le sens...

Que nul homme vivant n'aura vus différents.

-Niché dans cette vie rassurant de constance (?)
Je comprends ce que vous voulez exprimer mais la formulation est maladroite.

Je pense que vous devriez repasser cet ouvrage sur le métier !
Bienvenu(e) sur Oniris et bonne continuation

   Ramana   
14/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je suis gêné par les deux vers où l'on doit prononcer le "e" à la césure :
Campagne immuable ; D’où l’on pourrait croire
Et par cette autre césure :
Que pas un homme qui...
Vous devriez retravailler ce poème pour résoudre ces inconvénients qui accrochent l'oreille.
Cordialement, Ramana.

   Anonyme   
14/6/2017
Bonjour,

J'aime beaucoup le thème et je dois dire que les deux derniers vers concluent avec aisance un poème qui en revanche ne me convainc pas entièrement.

Tout comme Alexandre, je pense qu'il serait judicieux de remettre ce poème sur le métier pour alléger certaines formulations et mieux préciser la ponctuation ( notamment dans le premier quatrain j'avoue ne pas comprendre ce qu'il faut lire ici :

Et l’horizon tracé des lignes séculaires
Que ces vaux et ces monts dessinés de verdure,

Tout embrassés de mer etc


Dois-je lire un point après le mot "séculaires" et comprendre qu'il y a une ellipse au début du vers suivant où nous devrions lire "

[Il n'y a] Que ces vaux etc ?

Je ne note pas immédiatement en attendant vos éclaircissements .

Merci pour ce partage.

   papipoete   
14/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour UbZ,
Voyez cette campagne immuable, où rien n'a changé ; voici mon village et ses rues où je grandis .
NB une carte postale jaunie où tout est comme avant ? Vous m'étonnez, à moins que vous ayez regardé votre village en fermant les yeux ! A part les endroits d'où l'homme a fui, on ne reconnait souvent plus rien, des vestiges de notre enfance !
Le premier quatrain me semble bien triste sans le moindre petit verbe au présent, mais la suite se lit plaisamment .

   Anonyme   
14/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien
L'attachement du narrateur à ce village, berceau de son enfance, est ostensible.
" Se dresse mon village et les rues de l’enfance,
Les maisons du passé, le monde où j’ai grandi."

" S’en viennent patiemment, dans les vents déchirants,
Façonner de leurs temps ces récifs mordorés " belle image.

   plumette   
14/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour UbZ

Votre poème est une évocation sensible et attachante de cet immuabilité d'un lieu aimé.
mais je partage le point de vue de certains quant au manque de fluidité de certaines formulations.
Surtout le vers "Que pas un homme qui vit n’a vus différents."
Votre texte étant court, une des exigences du lecteur est de ne pas être arrêté dans sa lecture !

Bonne continuation

Plumette


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