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Poésie néo-classique
unknown : Une nuit d'octobre
 Publié le 03/06/08  -  6 commentaires  -  1483 caractères  -  93 lectures    Autres textes du même auteur

Copyright Musset, je sais bien... mais il se trouve que la scène s'est déroulée en octobre, et durant la nuit... terrible, terrible...


Une nuit d'octobre



« Berce-la, douce nuit, et qu’elle n’ait pas trop froid
Car l’ Hiver revient et sur ses lèvres pâles
Fragiles et entrouvertes, belles comme le Mal
Frémit même au silence la chaleur de sa voix
Et voyant la douceur de ses pleurs en sommeil
Comme un instinct fragile vient en moi et s’éveille,
Apaise ma douleur et console mes choix.

De son drap le sommeil recouvre tout son corps
Ses paupières légères ont sombré sur ses yeux
Et son corps, ses pensées, et sur moi ses cheveux
Ont glissé. Douce nuit, berce-la : elle s’endort.
Son visage perdu sur l’oreiller se pose,
Et comme la rosée aux pétales repose
De ses cils brouillés le chagrin vient d'éclore.

Regardant son visage et son drap de cheveux
Je dessine du doigt sur son torse bancal
Comme à l'arbre endormi l'aube écrivant ses vœux
En lettres de rosée sous le soleil pâle ;
J’ai connu le chagrin mais je ne savais pas
Combien, près de mes lèvres, il ressemble à toi,
« Sois calme ô ma douleur » et puis pardonne-moi
Nous resterons amis quand l'amour ira mal.

Le spectacle est fini et le rideau s’effondre
Dans la nuit plus un mot ne s’échappe du noir
Le seul bruit des pendules semble un clocher de Londres
Tictaquant cet instant où s’éteint mon regard
Ouvre tes yeux, amour, et dis-moi que tu m’aimes
Mon regard est vitreux et mon front déjà blême.


 
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   karminator   
3/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
les 4 premiers vers m'ont fait vibrer très intensément, j'adorais !
puis, plus rien...

de bonnes idées, un peu kitsch, un peu de travail à faire dans la forme surtout... Manque de ponctuation, phrases mal structurées ? Je ne sais pas...

   Anonyme   
3/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je suis du même avis que Karmina-tort qui a raison ! j'aimebien la première strophe, mais...
Je sais d'où vient l'inspiration ici "Le dormeur du Val"

"Berce-la (...) pas trop froid (...)" et dans le poème entier, l'on retrouve cett tendance. Deux fois "mal, cheveux, pâles", (je ne sais pas si c'est voulu, mais ça apauvri le texte hélas.

Un poilou moyen ce texte, merci Rimbaud !

   Anonyme   
4/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Merci Rimbaud? Je comprends pas... Car au-delà de l'aspect méprisant de cette remarque,les poèmes d'Arthur (le peu que j'ai lu) m'ont toujours montré la couverture du dictionnaire que souvent par fainéantise je n'ai pas pris la peine d'ouvrir... Dans ce poème tous les mots sont accessibles et j'apprécie cela. Après peut-être que l'auteur s'en est inspiré, je sais pas je ne connais pas assez Rimbaud pour le dire. Mais qui n'a pas été plus ou moins influencé par un "grand" poète? Je ne pense pas que tu échappes à la règle Ghislain, bref, ton poème à présent unknow:
C'est très bien rythmé et ça se lit agréablement, les images sont peut-être un peu trop "sages", elles manquent un poil de folie à mon sens. La dernière strophe est ma préférée. Regarder dormir son amour et la nuit s'illumine... Dans l'ensemble j'ai bien aimé.

   David   
4/6/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Unknown,

Tu parles de Musset en aparthé, j'ai jeté un oeil, je laisse un lien vers son "une nuit d'Octobre":

http://poesie.webnet.fr/poemes/France/musset/65.html

Ta version est trés jolie, fidèle à son premier mot, elle ne fait pas honte à l'original, ni de l'ombre, au contraire.

"Combien, près de mes lèvres, il ressemble à toi," Ce vers là m'a accroché un peu, la liaison ne tombe pas bien de - lèvres'il -

Ce passage là m'a beaucoup plu:

"Le spectacle est fini et le rideau s’effondre
Dans la nuit plus un mot ne s’échappe du noir
Le seul bruit des pendules semble un clocher de Londres
Tictaquant cet instant où s’éteint mon regard "

   unknown   
5/6/2008
Bien vu... erreur de frappe.

"combien, près de mes lèvres, il ( te ) ressemble, toi "

Une critique méprisante comme je ne pensais pas en lire sur ce site, par ailleurs...

   Anonyme   
5/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
texte de facture assez classique.

J'ai trouvé à ce poème une sorte de sérénité.

Par contre il y a une sorte de rupture brutale à partir de sois calme ô ma douleur qui introduit la conclusion du poème. C'est ce que je regrette un peu.

C'est un point de vue qui n'engage que moi, n'étant pas un grand spécialiste de la poésie.

Plutôt un ressenti donc pas très technique comme avis.


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