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Poésie contemporaine
Dimou : Arômes de ciel
 Publié le 02/05/23  -  6 commentaires  -  1094 caractères  -  183 lectures    Autres textes du même auteur

« Les douces courbes innombrables qui font d’un corps de femme, pour l’homme qui en est amoureux, un paysage qu’il n’en finit pas de découvrir et que chaque mouvement rend nouveau comme au jour de la création. » René Barjavel


Arômes de ciel




Qu’ils soient noyés sous ta flanelle
Ou roses à nu comme tes joues
C’est tout un tour que tu me joues
Sois divine, en soi cruelle !

Coupe de l’espace, serti d’agates est ton calice
De comètes azurées, d’étoiles au bleu de globe
Fougueux paysage constellé de prémices,
Dessinant de fines arêtes sous ta robe

Crin d’ambre en cime, fines ondes en souche,
Grande nature, candeur d’une plaine…
Ô lande onirique, ô monts adorés :
Mes yeux saignent ! Des racines jusqu’aux pieds !

Quand chez Morphée je suis happé
Encore je rêve à ton essence
Des petites dunes qui sont grappées
À ta rosée aux douces fragrances

J’refrène le feu dans cet exil,
Puis perds navette à face ou pile !
De ta beauté, bien des songes délicats…
Ô îles des lieux… Qu’un séisme d’incarnat !

Ma belle, emplissant ma lyre de l’essentiel,
Tes airs naissants laissent mes machines caduques !
Filent au gré des vents, fuient du bout de ta pulpe,
Des arômes de ciel.


 
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   Geigei   
2/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
La prosodie est absente.
Le texte est peu musical.
Le lexique romantique est là, en désordre.
"calice", "ambre", "rosée", "songes", "incarnat"... ces mots sont posés, ici et là, pour faire poésie.
Mais sans musique, le texte n'émeut pas. Le chapô annonce de douces courbes. Je ne les ai pas retrouvées dans les vers.
Il manque de la fluidité.
Pas compris la forme "J'refrène".

   Cyrill   
26/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un poème étrange qui ne m’a pas du tout déplu, j’ai eu l’impression d’un portrait à la Picasso avec des dispositions bizarres de membres et des proportions encore plus improbables. Il y règne un désordre intéressant. Je ne peux que supposer, par exemple, que le ‘ils’ du début se rapporte aux arôme du ciel en titre.
J’ai eu l’impression d’un renversement des valeurs et d’un bouleversement des formes communément admises et ça me fait du bien de me faire servir autre chose que les métaphores habituelles s’agissant d’un corps de femme. Les ‘Ô’ et quelques ‘monts adorés’ ou ‘douces fragrances’ n’en sont que plus incongrus au côté d'une élision de voyelle ou des ‘machines caduques’ pour ne citer que ces libertés prises avec le langage amoureux.

   jeanphi   
2/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Vadim,

Vous en faites beaucoup ! J'aimerais voir la réaction de certains si les poètes dressaient avec autant de naturel et de spontanéité ce même constat d'idolâtrie à l'intention du corps masculin.
La sculpture, elle au moins, opère sans discrimination de genre.
Ce texte ne m'est agréable qu'à la troisième lecture.
Je vous souhaite un bon travail sur la route du symbolisme !

   papipoete   
2/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Cadim
On comprend que l'élue de votre coeur, est propriétaire d'un merveilleux physique !
Tant d'images pour le décrire, et et la voir comme nulle autre, que même en rêve elle vous apparaît, vous envahit des ses " arômes de ciel "
Si ce poème était une toile, moult couleurs l'en enlumineraient !
NB je vois deux parties d'inégale beauté : la première jusqu'à " essence " puis parfois quelque loupé ( des petites dunes QUI sont.../ j'refreine... )
Trop d'images tuent l'image... mais je voudrais bien voir cette Vénus...

   Anonyme   
2/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Je me suis interrogée un peu sur
Fougueux paysage constellé de prémices
Des prémices de quoi ? Et puis, oui, bon sang mais c'est bien sûr : des délices à venir. "Promesses" m'aurait été plus immédiatement accessible, de sonorités proches, mais tel est votre choix, rien à dire.
En revanche, les yeux qui saignent des racines aux pieds (les pieds des yeux ?), à mon avis la formule est maladroite, voire burlesque. J'imagine de malheureux yeux affublés de racines et de pieds, pas étonnant qu'ils saignent, leurs pieds doivent s'écorcher contre le bois rugueux.

Sinon, je n'ai pas été insensible au lyrisme effréné qui imprègne l'évocation du corps-paysage adoré. Esthétiquement c'est très loin de ce que je chéris en la matière, mais je trouve du souffle à l'ensemble. Votre poème s'inscrit dans la longue tradition des poèmes d'exaltation du corps féminin, il offre pour moi l'intérêt de la renouveler quelque peu par des images fortes, non mièvres, insolites. Je ne déteste pas.

   Miguel   
3/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Le texte est très musical et imagé, d'une grande fluidité et légèreté ;c'est du lyrisme joyeux. Le vocabulaire romantique est présent, dans l'ordre des idées du narrateur (sinon, je ne vois pas de quel ordre ou désordre on pourrait parler). Un bel hymne à l'être aimé.


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