Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Dimou : Stase
 Publié le 04/06/23  -  9 commentaires  -  898 caractères  -  194 lectures    Autres textes du même auteur

Mouvement, stabilité, constance.


Stase



À la bascule de déités,
Jets de meurtrissures idéales
Répliqués d'une étoile, féale
De tumeurs d'imparfaïté :

Y ploient – de lancinantes odyssées –
Des anges, aux flèches de poètes ;
Orants, orbitant dans leurs navettes
(Tensives carcasses), la langue poignardée !

Veinés aux corps – globe d'infortune –
D'amples drames immaculés :
Nids d'aigrettes aux noirs poumons,
Confins sûrs aux vagabonds !

Surface sauvée de l'orbe
Courbant le spectre aux diables :
Point de stries aux sorts heurtés,
Rangez les griffes, balafrés !

Lange des lyres et des mondes,
Faisant planète, départ, escales –
Puis déviances, repli et asphyxie :
Notes lumineuses, choisies !


________________________________________
Ce texte a été publié avec un mot protégé par PTS.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Geigei   
20/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Le chapô parle de mouvement, le titre d'immobilité. Tension.

Une tentative de cosmogonie apparaît au 1e quatrain, avec une autre tension vite installée "idéal/imparfait".

Cosmique et cosmétique.
Un fard gothique recouvre d'abord le texte : "tumeurs/flèches/carcasses/poignardée/noirs poumons/diables/griffes/balafrés/déviances/asphyxie".
Sous le fard, on lit le doux :"anges/immaculés/lyres/lumineuses".
Tension.

"Tensives carcasses". Tension.

Le visuel est travaillé, comme les sons. "D'amples drames immaculés :" La lettre "m" répétée fait musique. Mais cette allitération me semble là pour rien. Elle pose en oxymore surréaliste (ou symboliste).

Déchiffrer ? Mesurer ? Évaluer ?
Je reviens. Je vais chercher un tensiomètre.

   jeanphi   
27/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

Votre poème est labyrinthique. Les premiers vers ne sont pas sans évoquer une écriture automatique.
Je vois une juxtaposition de différents sujets tous ramenés à celui de la vie biologique.
Le vivant évoluant par tâtons, l'inexorable constat d'une biologie immanente. Vous parlez de la forge des étoiles. Chaque vers ou presque recèle plusieurs interprétations possibles :
" De tumeurs d'imparféïté " La troposphère ? L'évolution ? L'homme, dont vous parlez dans le verset suivant ? Le nomadisme préhistorique est évoqué par le vagabon, je suppose dans ce qui suit une évocation de l'établissement des sociétés allant de Mésopotamie/Égypte ancienne/Grèce antique, jusqu'au vingtième siècle, le tout passé au crible de la science et de la foi. Le dernier quatrain, sans équivoque, nous ramène au constat que l'homme est à l'aube de se réenvisager comme étant le facteur potentiel de sa propre disparition. Ce qui n'en fera pas plus son propre dieu, que sa propre lumière !
Vous semblez exprimer tout cela sans réellement permettre au lecture d'en percer la signification avec certitude, cela est dommage, mais pourquoi pas après tout.

   Edgard   
27/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Sans aucunement saisir le sens du poème (j'avoue) je vois un champ lexical délibérément tourné vers l'idée de blessure, (meurtrissures, tumeurs, poignardée, drames, balafrés...) et j'en passe. Avec de nombreuses connotation rimbaldiennes (déités, étoiles,idéales, féale...) ou baudelairienne...un petit côté "Fleurs du mal", où la laideur peut être sublimée en poésie. Mais je suis peut-être loin du compte. Je n'arrive à cerner les deux termes de l'opposition qui est développée. "Stases" bien sûr, nous met sur une voie.
L'invective "Point de stries aux sorts heurtés,
Rangez les griffes, balafrés !" est belle, mais l'ensemble gagnerait à un peu plus de limpidité quant au sens général.
Impossibilité au beau d'échapper aux morves de la vie? A voir...

   Vincent   
4/6/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Vadim

J'ai adoré votre texte

Je me moque de ce qu'il veut dire et de la pertinence de votre écriture

Ce que je sais c'est que vous crachez de la poésie

Et je vous engage à continuer votre vibration

On sent direct que vous êtes branché juste là où il faut

Merci cher poète Vadim

   papipoete   
4/6/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Vadim
Autant vous le dire tout-de-suite, vos lignes m'entremèlent les neurones, mais ils envoient à mon coeur un message codé, où les oxymores abondent ! la seconde strophe a ma préférence !
NB comme sur un fil barbelé de douceur, l'auteur s'avance sans peur effrayé, pour nous dire muet ce que son esprit endormi, voit aveugle sur l'horizon éteint.
Tel une oeuvre aux cimaises, dont je ne décode pas les hiéroglyphes, mais qui me subjugue, je me plante immobile à perdre haleine face à votre poème...

   Provencao   
4/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour Vadim,

Plusieurs lectures pour mieux appréhender votre poésie, où les mots comme " bascule, odyssees, navettes, globe, surface, planète..." ne se laissent donc ramener exclusivement ni à leur ferment, ni à leur usage, et c’est dans la mesure où ceux-ci perdent leur parité que se crayonnent les contours singuliers de votre écrit.

Ainsi, j'y ai lu me semble-r-il une identité ou une amplitude, entre le répertoire et le monde, un peu de la même façon que l’impact du pinceau ou du couteau sur une toile.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   fanny   
4/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Non mais franchement ça va pas bien de nous agiter le cerveau comme ça un dimanche matin, le jour de la fête des mères en plus, alors que mon gigot m'attend, et puis la pleine lune je ne sais pas si c'est bien recommandé pour vous, en tous cas cela ne vous aide pas à compter :

Trois mots en exergue, cinq strophes, et vas zy que j'te bascule le tout en orbite et qu'on se débrouille pour trouver notre chemin au milieu des carcasses de navettes ; et puis tous ces oxymores, vraiment vous croyez que c'est bon pour les esprits terre à terre comme le mien ?

Bon j'en suis où, ha oui mon gigot, tiens pendant que j'y pense il va falloir que je choure 2 ou 3 couteaux bien aiguisés chez le boucher, desfois que l'envie me prendrait de poignarder les collègues qui me lancinent.
Quoi ? que je range mes griffes ? ho la la, tout de suite les grands mots.

"Notes lumineuses, choisies", finalement telle est votre constance ? C'est que vous n'avez pas le spectre des diables veiné au corps, du coup je vous garde une tranche de gigot bien rouge, il paraît que le fer c'est bon pour la circulation, il ne faudrait pas que l'oxygène vous manque après tout ce temps passé hors sol.

Ciel !!! Le monde aux confins de la boucherie, je vous dois cette infortune, et je n'ai même plus le temps d'une odyssée plus loin que le bout de ma rue alors qu'il faut que je passe prendre des langes pour mes petits anges, je vais peut-être sonner une étoile féale pour me faire livrer.

Bon aller, la prochaine fois j'essaierai de me sauver de l'orbe et de m'élever au dessus du globe, mais je ne promets rien.

   Marite   
4/6/2023
Incapable de décrypter l'ensemble de ce poème je suis obligée de convenir que mon esprit fait désormais partie d'un monde très ancien qui ne me permet plus d'appréhender ce qui est transmis par l'auteur. Trop compliqué ... un peu comme une langue étrangère dont je ne maîtriserais aucun mot ou caractère.

   Cyrill   
5/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour Vadim,

Les Dieux sont tombés de l’Olympe, et sont devenus poètes poignardant la langue de rimbauïtés un peu trop appuyées à mon goût. Entre les substantifs en -ité et le « féale », on sent l’inspiration.
Faut-il que Rimbaud, l’étoile, bascule pour que sa réplique naisse ?

Un voyage dans l’espace sémantique avec des escales qui me donnent du fil à retordre, trop de fil et assez peu mélodieux à mon goût. Le propos voulant explorer des tumeurs et autres meurtrissures, poignarder la langue est peut-être justifié.
C’est ma lecture et je l’assume !
Je remarque – et regrette – nombre de phrases nominales qui me font penser à une réflexion qui se heurte à l’incapacité ou l’impossibilité d’être exposée, sinon par fragments. De beaux fragments, parfois :
« Rangez les griffes, balafrés ! »
Mais l’ensemble ne suscite que peu d’émotion, ni adhésion.
Merci pour le partage.


Oniris Copyright © 2007-2023