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Poésie contemporaine
Vincendix : Chat alors
 Publié le 06/01/24  -  15 commentaires  -  1155 caractères  -  194 lectures    Autres textes du même auteur

Quand je pouvais monter à l'échelle et pas que ça !


Chat alors



Quel froid de loup ! Tombe la neige,
Et la voisine, en manteau beige,
Cherche son chat.
Il est perché sur une branche,
Ce vilain chasseur du dimanche,
Il descendra.

Mais j’ai sorti ma grande échelle,
Faire plaisir à la donzelle
Elle vaut ça.
J’aurais au moins ma récompense,
Et honni soit qui mal y pense,
Je ne suis de bois

Le chat fait de la résistance,
Il se moque de la souffrance
De Patricia.
Je vois s’envoler l’espérance,
Car malgré ma belle insistance,
Il ne veut pas.

– Allez chaton sois raisonnable,
Ici ce n’est pas confortable,
Je suis glagla.
Je te ferai plein de caresses
Fais confiance en mes promesses
Écoute-moi.

De guerre lasse j’abandonne
Et la voisine me pardonne,
Elle est sympa.
Elle m’invite à boire un verre,
C’est un café que je préfère,
Un bon moka.

Quelle chaleur ! Dehors il neige,
Elle a quitté son manteau beige,
Et pas que ça.
Mais quelqu’un gratte à la fenêtre,
On se demande qui ça peut être,
Et c’est le chat !


 
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   poldutor   
6/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour
Amusant poème en prose, le narrateur est un petit coquin, il veut bien rendre service, et recevoir en retour, qui sait, un baiser ! mais, le chat ne l'entend pas de cette oreille et refuse de descendre...
On rentre dans la maison en oubliant le chat, il fait chaud, la mignonne commence à ôter ses vêtements, mais le chat reparait... peut-être la prochaine fois !
Cordialement
poldutor en E.L
Édition : Où ai-je vu que ce poème était en prose ?

   Robot   
21/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
A la fois charmant, ingénu et ironique.
La tentative de sauvetage du chat n'est pas dénuée d'arrière pensée. Il y a de la séduction dans l'air.
Mais le minet qui refuse de se prêter au jeu viendra ironiquement faire un coucou à la fenêtre.
Sacré farceur et "comédiante".

   Cox   
22/12/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
J’ai "aimé un peu" parce que, dans le choix du sujet, ça me rappelle des chansonnettes du siècle dernier, genre Brassens. Et j’admets avec un peu de honte envers mon propre snobisme anachronique que j’aime bien ça. Dans le traitement, pas tellement de Brassens.


Il y a un décalage entre le ton naïf, voire enfantin (« je suis glagla » « je te ferai[s] plein de caresses » « Elle est sympa » « C’est un café que je préfère / un bon moka »), et les intentions du personnage, pervers quelconque qui espère se taper la voisine pour lui avoir rendu un service mineur. Le décalage pourrait être intéressant s’il était voulu, maitrisé et utilisé à des fins comiques. Ici, ce n’est pas l’impression que ça rend : le mélange des tons apparait plus comme une maladresse non exploitée qui me met un peu mal à l’aise, et donne un certain côté « beauf » a l’ensemble. On pourrait essentiellement écrire la même chansonnette, avec la même chute, en rendant le perso principal moins relou. Il suffirait de ne pas mentionner d’avance ses arrière-pensées un peu pathétiques, dignes d’un script porno d’avant-guerre (le voisin décrocheur de chat ou le plombier, c’est un peu la même veine)


Quelques tournures m’ont paru lourdes et anti-musicales :

- « Elle vaut ça » On dirait une version du slogan l’Oréal tronquée de manière bizarre pour rentrer dans une versification pataude.

- « Je ne suis de bois ». Oh non. Déjà l’expression en soi fait vraiment très beauf á mes oreilles. De manière générale, en poésie, je pense qu’il est important d’éviter les expressions toutes faites : c’est pas de vous, ca gâche de la place. La poésie est lá pour vous laisser vous exprimer avec vos propres mots et votre univers, pas avec des expressions de comptoir que tout le monde utilise. Donner un ton archaïque au tout, en virant le « pas » parce que `ça dépasse du vers`, c’est encore pire.

- « la souffrance / De Patricia » parait un peu maladroit. Je l’imagine mal « souffrir » de voir son chat dans un arbre.

- « Je suis glagla »

Il y a peu d'images ou de jolies tournures pour compenser ces quelques achoppements, ce qui laisse une impression générale de faiblesse du style.


Désolé si je suis un peu dur ! J’aurais aimé aimer ce texte, et je pense que ça ne tient pas à grand-chose. Cependant le ton doit être plus fin et travaillé pour réussir à transformer ça en une chanson légère, et éviter l’écueil du fantasme mâle et gras.

Cox (qui n'aime pas l'anonymité de l'espace lecture)

   Lebarde   
25/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un poème un tantinet coquin dont on devine dès le début la fin de l'histoire, même si dans le dernier vers un invité "surprise "qui n'est plus attendu, vient joliment pigmenter la chute.

L'écriture est légère, primesautière et élégante, le ton enjoué, la lecture fluide et plaisante.
J'aime bien la fraicheur et la simplicité du propos.

Ce poème en octosyllabes et tétrasyllabes bien agencés, aux rimes alternées lumineuses ( dommage pour les rimes fautives des tétrasyllabes.. oui dommage) pouvait presque prétendre au classique.
C'était sans doute possible à moindre frais, mais l'auteur(e) ne l'a pas souhaité en préférant une présentation en libre.

Il est vrai que la pancarte classique constitue une cible qu'on dégomme volontiers!

En EL
Lebarde

   Provencao   
6/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Vincendix,

J'aime beaucoup ce "Chat alors" et c'est à mon sens dans cette fantaisie que s'épanouit le style fringant et sémillant.

J'aime bien lorsque vous écrivez les limites de la pensée des mots-choses en ecrivant:"
J’aurais au moins ma récompense,
Et honni soit qui mal y pense,
Je ne suis de bois"
"Mais quelqu’un gratte à la fenêtre,
On se demande qui ça peut être,
Et c’est le chat !"

Bel humour en cette prose qui est votre "parade".

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Cornelius   
6/1/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
Bonjour,

Ce poème est aussi léger qu'un saut de chat, animal indépendant s'il en est comme le chat de mes voisins qui vient me rendre visite de temps en temps sans y être invité.

Qu'importent les quelques petits défauts de style, j'ai bien aimé ce poème et ce chat même si mon félin préféré reste celui de Geluck.

   Marite   
6/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Agréable et amusant ce poème. La scène est bien évoquée par des strophes pas trop longues et assez régulières dans leur présentation. Quelques ruptures de rythme à la lecture mais c'est sans doute parce que j'attendais du classique ou du néo-classique ... avec quelques retouches cela aurait pu être.

   papipoete   
6/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Vincendix
" c'est la mère...Patricia qui a perdu son chat "
ni une ni deux, malgré que tombe la neige, je me précipite à son secours, vois son minou tout là-haut le grigou !
vite mon échelle que je l'attrape !
rien à faire, que rentrer au chaud près de sa maîtresse, qui semble vouloir me remercier, sens dessus dessous... quand gratte à la porte son cher voyou.
NB déjà, dire mon plaisir de retrouver notre Doyen, dans ces colonnes !
Et de surcroit, nous conter une historiette rigolote même osée, si l'on ne se soucie pas du retour inespéré du fugueur !
Certes, ce voisin fort zélé imagine que son acte de bravoure, méritera bien quelque récompense, mais il prend bien des risques " considérés "
la dernière strophe croquignolesque, a ma préférence.
cher poète, je te félicite pour cette aventure, rondement développée qui me donnerait des idées de sauvetage... mais je ne peux même plus monter sur un escabeau !!!
techniquement, les octosyllabes se mariaient bien aux pentasyllabes, quand soudain
" je ne suis de bois " s'envola d'un sixième pied.
PS j'espère que les ligues féministes ne hurleront point à la mort...

   Geigei   
6/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
La forme n'est pas banale.
Joyeuse. Les vers de 4 syllabes, en A, donnent un rythme entraînant.

Une réserve sur la double utilisation de la rime neige/beige. Mais cela sert la narration.

D'autant que j'aime bien la dernière strophe.

"Et pas que ça." :-)

   Cristale   
6/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
Une poésie craquante qui ne manque pas de malice dans son discours d'avant que la gente masculine soit muselée dans l'expression de ses fantasmes coquins. Et pourquoi pas ?
Rhô...Rhâ là là ! Et ce chat qui vient rompre tout le charme de l'instant tant espéré...
Malin ou maudit chat :)
Ravie de vous revoir sur le site Vincendix.

   Miguel   
7/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Histoire légère et bien sympathique. Au vers 12, j'aurais écrit "Ne suis de bois", sans le sujet, ça aurait eu un petit air rétro comme Brassens savait si bien faire. Un ton plaisant, un suspense de film d'horreur, et une fin idyllique et comique à la fois.

   Ornicar   
8/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour Vincendix,

L'exergue est lourd de sous-entendus.
Dès le début, je comprends où le narrateur et l'auteur veulent m'emmener. Le dénouement est attendu et le lecteur s'amuse de cette saynète mise en vers. C'était sans compter sur la ré-apparition inopinée de ce chat au moment opportun. Comme quoi, c'est un peu comme les trains au passage à niveau : une chute peut en cacher une autre.

J'aime bien ce texte sans prétention qui vaut surtout pour sa chute. L'ensemble est vivant et se lit bien, la structure des strophes en 8 / 8 / 4 à l'exception de ce vers ("Je ne suis de bois") donne du rythme. Je partage d'ailleurs la suggestion de Miguel concernant ce dernier vers.

Je trouve cependant que l'écriture mériterait d'être plus soignée. Notamment dans ces vers de 4 pieds. Je n'ai pas trop aimé ces formulations que je perçois comme un relâchement : "elle vaut ça", "elle est sympa", "et pas que ça".
J'ai passé néanmoins un agréable moment, et ce n'est déjà pas si mal.

   dowvid   
13/1/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Pas si mal. Il lui manque la musique, qui pourrait donner un sens au 8-8-4
Ferré l'a écrit : toute poésie destinée à n'être que lue n'est pas finie. Elle ne prend son sexe qu'avec la musique, tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche. À peu près ça qu'il a écrit, Léo.
On en a un exemple frappant ici.
Certains commentaires le confirment...

   EtienneNorvins   
20/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
C'est en effet une lecture très agréable, avec une chute malicieuse - qui rend bien le caractère parfois pénible de nos amis félins...
Je suis d'accord également qu'un tel texte mériterait l'appui d'une mélodie !
Merci !

   Evelit   
12/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J'aime beaucoup ce poème. Je le trouve "léger", "ludique" et j'aime cette caractéristique. Un chat sur une branche, la voisine qui se déshabille. C'est frais ! Et c'est le cas de le dire puisqu'il neige. J'aime bien le fait que vous citiez le prénom de la voisine, Patricia. J'aime beaucoup la fin aussi : " On se demande qui ça peut être et c'est le chat". C'est comme une petite histoire... Je vois le chat qui se tient sur l'appui de fenêtre. Une réussite, merci.


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