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Poésie classique
Vincendix : Le bois de ma jeunesse
 Publié le 01/04/19  -  17 commentaires  -  1028 caractères  -  542 lectures    Autres textes du même auteur

Ce n’est qu’un bois mais pour moi c’est beaucoup plus !


Le bois de ma jeunesse



Au détour du chemin apparaît la forêt
Endroit mystérieux serti dans la nature,
J’ai le cœur en émoi, je me sens guilleret
De revoir ce décor beau comme une peinture.

J’ai tant de souvenirs de cette frondaison
De ce havre de paix imprégné de sagesse
De son aspect changeant suivant chaque saison
Des vadrouilles à pied du temps de ma jeunesse.

Je revois les sentiers et les petits ruisseaux
Les halliers, les fourrés, les arbres séculaires,
J’entends déjà chanter les multiples oiseaux
Et je trempe la main dans la source aux eaux claires.

Je pense à ces sous-bois embaumés de muguet,
Quand je venais cueillir les discrètes clochettes
Pour offrir à ma belle un odorant bouquet,
Je savais où trouver les meilleures cachettes.

J’imagine tapis dans les épais buissons
Les animaux craintifs de la faune sylvestre.
Tous ces doux souvenirs me donnent des frissons,
Je ne regrette pas ma balade pédestre.


 
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   Corto   
4/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle ambiance pour cette balade dans l'endroit magique qu'est toujours une forêt. Un lieu qui vous enveloppe tout en restant mystérieux.

On y revient volontiers pour retrouver les émotions "Des vadrouilles à pied du temps de ma jeunesse". Raison de plus si "Pour offrir à ma belle un odorant bouquet Je savais où trouver les meilleures cachettes".

Souvenirs et émotions sont au rendez-vous.
Le rythme des phrases est complice pour envoûter le lecteur même si les deux rimes en "estre" de la dernière strophe ne sont pas, de mon point de vue, très décoratives.

Merci pour cette belle randonnée.

   Lhirondelle   
8/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il est très agréable de vous emboîter le pas sur ces sentes boisées, tant la promenade sur vos mots est aisée, vos alexandrins se révélant de belle facture et partant, la lecture fluide. C'est un miracle, de nos jours, en revisitant un lieu, de le retrouver intact aux souvenirs. Je comprends votre joie.
La prosodie me semble respectée, de belles rimes animent cette poésie, aucune ne semblant forcée, tout coule de source dans cette belle forêt de mots. Qu'est-ce qui vous a retenu de le poser en catégorie "classique" ?

Merci pour cette balade forestière pleine de fraicheur.

   papipoete   
10/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
néo-classique
je reviens ici, dans mon bois où sont cachés tant de souvenirs du temps passé ; il y a bien quelques grands arbres, dont il ne reste que la souche, de profondes ornières où viennent boire les animaux ; mais tout est là, mon imagination fait un flash-back, je retombe avec bonheur dans ma jeunesse !
NB qui n'a pas cherché de brins de muguet, pour Maman, plus tard pour sa dulcinée ? Et écouté le coucou au loin, annonçant les beaux jours ?
Votre écriture ressemble à la mienne, que l'on qualifie parfois de trop prosaïque, mais je me promène avec plaisir à vos côtés !
" multiples oiseaux " me semble inadapté ?
" odorant bouquet " idem ( embaumant ) fut plus joli ?
des alexandrins parfaitement néo-classiques !
papipoète

   Provencao   
12/3/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Quel beau poème!!!

Quand le souvenir devient Amour, frissons, pensée et jeunesse. Comme si ce bois vous rendait transparent à vous-même, comme si il vous faisait saisir le sens même de son secret, de sa mission...

Bel amour reçu, qui en vous prend racine en mettant cette divine lumière qui vous invite à accueillir le souvenir comme une promesse...


Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
1/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Un bon texte classique mais qui me laisse sur ma faim : j'aurais aimé
un peu plus de lyrisme et de souffle. Alors que l'auteur, qui pourtant,
nous assure que ce bois lui est cher, se contente de rester dans
la description.
J'aurais aimé franchir une autre dimension spirituelle et poétique.
Peut-être une ou deux strophes de plus pour atteindre cette hauteur.
Et encore, la description se contente du minimum :
J'ai tant de souvenirs : lesquels ?
De son aspect changeant , on le sait bien.
Les halliers, les sentiers, les fourrés, etc.. Rien de bien nouveau
dans une forêt.

Non, un bon tableau mais sans plus.

   Anonyme   
1/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour,
J'aime bien ce retour à vos souvenirs de jeunesse .
Une écriture maîtrisée, comme à votre habitude , j'ai cependant moins aimé le dernier vers qui n'est pas très original.
C'est tout de même une agréable lecture.

   senglar   
1/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Vincendix,


Je me suis laissé prendre au charme de votre forêt sereine. Certains vers balancent vraiment bien et j'ai moi-aussi foulé, humé, marché. Vous avez écrit une très belle ode à cette forêt aujourd'hui si malmenée. C'est une promenade de mémoire avant qu'il ne soit trop tard.
Nécessaire, mélancolique, nostalgique et magique tout à la fois. Lamartine s'est profilé au détour d'un hallier :)


senglar

   leni   
1/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
salut Vincent
J'attendais le bois de trousse chemise ET non C'était bucolique joliment imagé PANTA REI tout coule disaient les grecsET ce texte chante

Je revois les sentiers et les petits ruisseaux
Les halliers, les fourrés, les arbres séculaires,
J’entends déjà chanter les multiples oiseaux
Et je trempe la main dans la source aux eaux claires.

ce quatrain a ma péférence
Merci pour ce moment tout simple et tout beau Amitiés LENI

   Anonyme   
1/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
" J’ai le cœur en émoi, je me sens guilleret
De revoir ce décor beau comme une peinture."
On a toujours un petit pincement lorsque l'on revient parcourir des souvenirs de jeunesse.

Une balade agréable en compagnie de l'auteur qui nous fait visiter sa forêt.

   Anonyme   
2/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème est léger et doux sur le cœur.
On a le sentiment de se promener dans ce bois qui rappelle l'enfance. Ça se dessine telle une aquarelle dans mon esprit.
Bravo !

   Anje   
2/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le narrateur nous emmène dans ce bois où il a laissé tant de souvenirs de jeunesse. Il nous montre ses arbres, ses buissons, sa source, il nous fait sentir son muguet, nous fait écouter ses oiseaux, laisse apparaître ses frissons, son émoi. Et il se garde bien de dévoiler ses secrets, images d'un temps passé qu'il est seul à voir dans cette nature que nous connaissons aussi, mais pas comme lui. Je l'envie de cette balade car dans les bois où je courai ma jeunesse beaucoup de béton a poussé.
Ce poème me semble bien être à sa place dans la catégorie classique. Viendrait-on chipoter sur la prononciation de forêt/guilleret, je ne serais pas d'accord. Par contre, la deuxième strophe ne souffre-t-elle pas de l'absence de ponctuation ?
J'ai pris le plaisir simple d'une lecture simple dans un endroit simple. Et beau.
Merci.

   INGOA   
2/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cette très jolie balade décrite avec simplicité et authenticité, rend le partage aisé. Les souvenirs apaisants font du bien, surtout quand le temps ne les déforme pas.

   TheDreamer   
2/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte simple sur 5 quatrains de rimes croisées masculines et féminines.

Un panorama que l'auteur dévoile par petites touches tour à tour affectives : "j'ai le coeur en émoi", "je me sens guilleret" ou nostalgiques : "j'ai tant de souvenirs", "du temps de ma jeunesse", "je revois les sentiers et les petits ruisseaux, les halliers, les fourrés, les arbres séculaires", "tous ces doux souvenirs"...

J'aime très particulièrement le fait de désigner la forêt comme une entité "imprégnée de sagesse". C'est vrai. Les arbres communiquent entre eux. Tout y est vivant comme le disait Charles Baudelaire dans son sonnet "Correspondances" :

"La nature est un temple où de vivants piliers,
Laissent parfois sortir de confuses paroles,
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers".

Merci.

   Cristale   
2/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Oui c'est joli, frais et tout simple. Une poésie bucolique qui respire bon l'humus et la sève montante.
Sentiers, ruisseaux, oiseaux, fleurs, sous-bois, animaux, toute une ambiance pour conter fleurettes à sa belle un bouquet de muguet à la main.
Le bois de votre jeunesse est bien accueillant.
Merci Vincendix.
Cristale

   jfmoods   
2/4/2019
En tant que lecteur, je me sens malmené par la ponctuation. La fin des vers 1, 2, 5, 6, 7, 9, 10, 13 me semble peu conforme à la coulée naturelle du texte.

Ce poème en alexandrins est composé de cinq quatrains à rimes croisées, suffisantes et riches. La double alternance (masculines / féminines, vocaliques / consonantiques) confère un certain équilibre à l'ensemble de l'évocation.

Le cadre bucolique ("chemin", "forêt", "frondaison", "sentiers", "les petits ruisseaux / Les halliers, les fourrés, les arbres séculaires", "les multiples oiseaux", "la source aux eaux claires", "ces sous-bois", "les discrètes clochettes", "les épais buissons / Les animaux craintifs de la faune sylvestre") suscite l'éblouissement : la nature est une oeuvre d'art incomparable ("serti", "ce décor beau comme une peinture").

Considéré dans ses diverses métamorphoses ("son aspect changeant suivant chaque saison"), ce bois, comme hors du monde et hors du temps ("ce havre de paix imprégné de sagesse"), conserve sa part de secrets ("Endroit mystérieux", "où trouver les meilleures cachettes").

Porté par la vivacité de ses sens ("apparaît", "revoir", "Je revois", "J’entends déjà chanter", "Et je trempe la main", "embaumés de muguet", "un odorant bouquet"), le poète éprouve un grand bonheur à réinvestir l'endroit ("J’ai le cœur en émoi, je me sens guilleret", "J’ai tant de souvenirs", "Tous ces doux souvenirs me donnent des frissons"). Il rêve ("J’imagine tapis"), anticipe son plaisir ("déjà"), ressuscite les temps anciens (entête : "Ce n’est qu’un bois mais pour moi c’est beaucoup plus !", "Des vadrouilles à pied du temps de ma jeunesse" / "Je ne regrette pas ma balade pédestre", "Je pense", "Je savais") que l'amour toucha de son aile ("... je venais cueillir [...] / Pour offrir à ma belle").

Merci pour ce partage !

   Queribus   
5/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Tout, dans cet écrit, respire la perfection (quand on connait l'auteur, ça n'a rien d'extraordinaire!), aussi la forme que le fonds; le texte est clair et limpide et on le comprend tout de suite au travers de mots simples et concrets et puis, ça fait du bien, par les temps qui courent, d'entendre parler de forêt, de nature, de ruisseaux, de sentiers, de halliers, de fourrés, d'arbres séculaires, etc; d'aucuns pourront trouver ça un peu convenu et déjà longuement traité dans le passé notamment par les Romantiques mais on ne se lasse pas des bonnes choses.

Comme il faut bien quand même trouver quelque chose, je me permets les (petites) remarques suivante:
-forêt et guilleret riment-ils? (pinaillage poussé à l'extrême)
-rimes à l'hémistiche aux vers 6 et 8: paix et pieds à éviter
-rimes à l'hémistiche également au troisième quatrain entre sentiers, fourrés et chanter (beaucoup de é) à éviter.

Tout ceci n'enlève rien à la superbe (et rare) qualité de votre écrit
qui pourrait servir de modèle et de référence à bien des auteurs.

Bien à vous.

   FANTIN   
5/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Voici cinq quatrains très classiques en alexandrins et rimes croisées. Ni la forme ni le sujet ne sont à vrai dire particulièrement originaux, mais pourtant le tout fonctionne très bien, sans nul doute grâce à l'authenticité de l'émotion et à la simplicité du ton.
Pas d'emphase ici et un vocabulaire qui ne se complaît pas dans les mots rares et obscurs. Une nostalgie sereine imprègne l'ensemble qui est intemporel et se laisse partager volontiers.
Un agréable moment de lecture.


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