Je me suis laissé aller à la très jolie musique et aux images parfois surprenantes ("ces nouveaux tabernacles en haut de l'escalier") de votre texte, sans chercher à tout comprendre ... et j'en suis ressorti avec quelques étoiles dans les yeux.
Merci donc pour ce partage magico-énigmatique :)
[en EL]

Bonjour,

En première et globale lecture, j'ai trouvé ce poème d'une délicieuse sensualité, d'une écriture soignée.
Dans le détail, je mettrais quelques bémols :
Si l'absence totale de ponctuation ne me dérange, pas du tout, je fais les pauses où je veux, comme je veux (et pas forcément comme l'auteur les à pensées à l'écriture) certains détails de métriques, de hiatus sont un peu plus gênants.
C'est la difficulté avec les catégories classiques ou approchant : faire oublier par le propos les petits détails qui clochent.

Le premier quatrain est, il me semble, le plus "laborieux"
le second vers présente 13 syllabes et un hiatus un peu disgracieux.
Le quatrième avec les deux "de" si proches n'est pas top à l'oreille.
Ensuite, le lecteur a un peu de mal à trouver la bonne diction en raison des élisions ou non des finales :
Ainsi, il faut lire
"tu décou-vres-l'ho-rizon"
mais "tes mé-moir'-de-manège en déclin".
Dans le quatrième paragraphe, "uniquement la tienne ne me semble pas très harmonieux.

J'aime particulièrement le dernier quatrain. Et je trouve l'ensemble de bonne facture.

Merci du partage,
Éclaircie

J’ai lu ce poème comme on suit le cours d’une rivière,l’absence de ponctuation aidant.
On reconnaît les chemins par lesquels on passe pour aller au profond de soi. On visite des lieux inconnus ou oubliés, c’est un beau voyage, parfois cahoteux, comme l’est la vie.
les images y sont semées de façon fantaisiste avec cette impression de passer du coq à l’âne. Mais l’auteur suit son imaginaire, il nous suffit de l’accompagner.

J'ai beaucoup aimé ces ruisseaux des désirs extraordinaires pour nous lecteurs qui savons hanter, augurer, cueillir ces ruisseaux qui nous entourent .

Vous avez su solliciter nos dons et notre fantaisie qui perçoivent un signe de la vie et de nos visions qui parfois peuvent nous perdre. Véritables preuves de notre existence, de notre désir nous devoilant â nous-mêmes et ingérant le sens que nous leur donnons.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Quand le "je" laisse la place au "tu" grand est le chemin parcouru pour étendre l'univers et laisser couler "Les ruisseaux des désirs" du bout des labyrhintes aux rivières puis aux fleuves des plaisirs. L'horizon se précise, et fi des quelques épines de roses, la clé de la partition appartient à celui qui l'a découverte.

La forme ne m'emballe pas trop, sans doute parce que je m'attache à l'irrégulaité de la versification mais le discours par lui-même est parfaitement clair.

Bonjour,

Tout d'abord j'ai apprécié la belle écriture"néo-classique" malgré quelques toutes petites fautes déjà citées mais qui ne changent pas la valeur globale de l'écrit. Par contre, je suis resté plus perplexe sur le fonds qui m'a semblé plutôt abstrait; j'aurais préféré quelque chose de plus immédiatement parlant comme les superbes textes de chanson que vous nous offrez régulièrement.
Merci quand même pour la belle écriture.

Bien à vous.

j'ai beaucoup aimé le titre
"les ruisseaux des désirs"
et cette ligne
"interpelle tes mémoires de manège en déclin"