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Poésie classique
assagui : Printemps 61
 Publié le 11/12/21  -  11 commentaires  -  915 caractères  -  223 lectures    Autres textes du même auteur

Un seul regret : qu'elle ne soit plus !

Mon premier maillet classique en alexandrins.


Printemps 61






Il était enfoui ce lointain souvenir.
Tandis qu'en sautillant, j'imitais un grand singe,
J'étais ce polisson rechignant à venir,
Maman tenait ma main, de l'autre un sac de linge.

Ne craignant nullement de me faire punir,
Il était enfoui ce lointain souvenir,
J’atteignis le lavoir côtoyant la rivière
Et me pressai vers l'onde en ignorant ma mère.

Je n'imaginais pas un instant revenir.
Pas plus que la grosseur, ni le bleu de ses veines,
Il était enfoui ce lointain souvenir,
Je ne voulais rien voir, de ses maux, de ses peines.

Seul, je m'ennuyais trop. Soudain sans prévenir,
Jaillit de son ballot… non, une canne à pêche !
Sous une pierre, un ver, et hop, j'avais une esche !
Il était enfoui ce lointain souvenir !


 
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   Miguel   
28/11/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Voilà le genre d'événement qui n'intéresse que celui qui le raconte. On comprend qu'il y a là un hommage de l'amour filial, le souvenir d'une bonne surprise, c'est émouvant, mais dans certaines limites.
Les vers 9-10 sont bien obscurs, leur syntaxe n'aide pas à les comprendre.
Des souvenirs comme ça, nous en avons tous des tas. Au reste, à part l'image ironique du singe, plutôt réussie, il n'y a guère d'effets poétiques, on reste dans le narratif.
Miguel,en EL

   papipoete   
29/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
classique
l'amateur de formes fixes que je suis, comme le Maillet ici, me fait suivre les aventures de ce polisson, que nous fûmes tous un peu ou beaucoup, dans cette époque de l'enfance...
Cette mère à laquelle je n'obéissais pas, je l'ignorais, ne voyais ni sa joie, ni sa peine... quand d'Elle, je reçus une canne à pêche, mon rêve !
NB cet ancien garnement aujourd'hui se rappelle, sans doute d'avoir pris tant et tant de poissons, comment il vint un jour lointain, à ne plus s'ennuyer et voir sa mère... autrement.
la 3e strophe nous montrant que cette mère ne tenant pas une grande place, dans le coeur de l'enfant, bascule complétement, touche le lecteur affectueusement.
je vois un Maillet conforme à la " règle ", aux alexandrins sans faute
papipoète

   Lebarde   
2/12/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Le souvenir ému d'une scène précise et marquante remontant à une enfance déjà lointaine, mais surtout celui d'une mère aimante et attentionnée cherchant à surprendre et faire plaisir à son petit garçon gâté.
Ce sujet original, est joliment mis en valeur avec pudeur et simplicité dans ce poème classique plein de tendresse et d'émotion contenue pour cette mère dont l'auteur(e) reconnait discrètement le mérite et regrette la disparition.

"Il était enfoui ce lointain souvenir!" vous avez su parfaitement le faire ressurgir. Merci .

J'aime beaucoup le dernier quatrain dont l'écriture, délicate et enlevée, un tantinet primesautière, apporte une touche de gaieté tout à fait bienvenue.

Bravo pour cette magnifique poésie nostalgique qui me plait bien.

En EL
Lebarde

   Cyrill   
3/12/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Un joli souvenir où la tendresse filiale s’invite. Le poème démarre bien avec le premier quatrain.

Mais le vers répété du maillet me paraît forcé dans la facture des quatrains, dès le 2e. Ça donne des formules compliquées et maladroites. Sans compter qu’à la diction, la diérèse enfou-i n’est pas terrible.

Au final, une poésie que j’ai trouvé un peu fade, à croire que les sentiments surtout ont été enfouis.

   Anonyme   
11/12/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Assagui,

J'aime beaucoup les poésies retraçant les souvenirs d'enfance.
Je suis cependant sceptique concernant la forme proposée : le maillet .
Un sonnet ou sonnet estrambot, tout comme une suite de quatrains par exemple, auraient peut être, selon moi, eu un plus bel effet à la lecture et m'auraient certainement aidée à apprécier cet instant de souvenir.

"Il était enfoui ce lointain souvenir."

Cet alexandrin me semble posé dans chaque quatrain pour la bonne cause, et n'est pour ma part, pas naturel si je m'en tiens à la continuité logique des alexandrins.
Quelque chose cloche et c'est dommage.

Mais c'est un ressenti personnel et es spécialistes de la forme proposée apprécieront peut être.

   inconnu1   
11/12/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Assangui,

Je suis partagé, comme certains, je pense car le poème n'est peut être pas assez explicite. On a du mal à voir le drame qui se cache derrière ce souvenir enfoui. Je sens un qu'il flotte : je ne voulais rien voir de ses maux, de ses peines... Soudain de son ballot jaillit... Ouf seulement une canne à pêche. A quoi pensiez vous d'autre? Or si la forme maillet convient bien à un souvenir douloureux, il sied moins à un souvenir de jeunesse. Et je peux comprendre ceux qui n'ont pas compris (comme moi d'ailleurs) dans quel cadre on se situait? Une mère désespérée et suicidaire?

Bien à vous

   Corto   
11/12/2021
 a aimé ce texte 
Bien
C'est sympathique de nous faire découvrir ce souvenir qui vous a marqué, qui par ricochet lève d'autres souvenirs chez vos lecteurs.
Il me semble pourtant que le personnage de la mère manque d'épaisseur. Or c'est elle qui vous a ému par son geste attentionné.

Pourquoi ne pas donner à cette mère une stature plus riche? Elle est certes contrainte par les travaux ménagers mais elle a sans doute aussi une réelle présence dans votre vie quotidienne.

Pour aller dans ce sens il vous aurait fallu sans doute abandonner quelques règles du classique, qui ici tendent à appauvrir la scène. Les règles nées il y a des siècles font rarement bon ménage avec la qualité des sentiments qui ne demandent qu'à être formulés.

Au plaisir.

   Marite   
11/12/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Attendrissant ce souvenir d'enfance qui ressurgit mais, pour l'apprécier pleinement et saisir l'importance de la présence maternelle auprès de l'enfant, j'ai préféré le lire en supprimant des trois derniers quatrains le vers d'introduction " Il était enfoui ce lointain souvenir." Une strophe supplémentaire aurait alors été bienvenue. C'est vrai que les formes purement "classiques" imposent des règles qui ne sont pas toujours compatibles avec l'expression des sentiments.

   Robot   
11/12/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quand une réminiscence vient rappeler un évènement oublié ressurgissent souvent des anecdotes comme celle-ci. En noir et blanc comme l'image.
Le vers répété du maillet tombe plutôt bien à chaque quatrain. Je trouve qu'il y a une belle recherche de rimes peu commune comme singe/linge - veines et peines - et surtout pêche et esche qui ont la particularité de l'écriture trés différente pour une même sonorité et qui en même temps se rapportent au même élément : La pêche.
Un petit bémol pour enfoui mais c'est le classique qui exige la diérèse.
J'ai apprécié la dynamique de l'écriture qui rend le récit vivant.

   assagui   
22/12/2021

   assagui   
23/12/2021


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