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Poésie contemporaine
virgo34 : Orage d'été
 Publié le 24/09/19  -  7 commentaires  -  849 caractères  -  118 lectures    Autres textes du même auteur

Un orage comme on en voit chez nous, dans le Languedoc.


Orage d'été



Le ciel a revêtu ses habits noirs de deuil.
D'énormes cumulus peu à peu l'assombrissent,
Changeant au gré du vent leur forme évocatrice.
Les voici à présent très bas en trompe-l'œil.

Soudain l'ire de Zeus explose à notre oreille
Pendant que son fouet marque en longs traits zébrés
La voûte qui s'embrume en longs souffles ambrés,
Perturbant dans le vent le vol de la corneille.

Un étonnant spectacle à nos yeux se dévoile :
La pluie noire descend mais s'arrête en suspens,
Formant un lourd rideau sur le sable brûlant,
Attendant le soleil pour écarter le voile.

Sur la mer le nuage emprunte la couleur
De l'astre à l'horizon qui se couche et qui sombre,
Plongeant en feu ardent dans cet univers sombre
Pour disparaître ensuite en fuyant la chaleur.


 
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   Lebarde   
1/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une évocation sans surprise d’un « temps à l’orage » en bord de mer.
C’est gentil, c’est bien écrit, c’est fluide mais je le répète sans surprise.
Quelques belles images néanmoins :
« Soudain l’ire de Zeus explose à notre oreille »
«  Attendant le soleil pour écarter le voile »

Sur la forme on est en contemporain donc rien de répréhensible mais on peut regretter quelques rimes approximatives ( assombrissent/ évocatrice, suspens/ brûlant ) rien de grave donc.

La lecture est plaisante, mon enthousiasme modéré .

En EL

Lebarde

   poldutor   
2/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Belle évocation d'un orage en été.
J'aime les deux premières strophes avec de beaux vers :
"Le ciel a revêtu ses habits noirs de deuil.
D'énormes cumulus peu à peu l'assombrissent,
changeant au gré du vent leur forme évocatrice."

"Soudain l'ire de Zeus explose à notre oreille
Pendant que son fouet marque en longs traits zébrés
La voûte qui s'embrume en longs souffles ambrés,
Perturbant dans le vent le vol de la corneille. "

La troisième est, pour moi un peu plus obscure :
"La pluie noire descend mais s'arrête en suspens,
formant un lourd rideau sur le sable brûlant,"
je ne comprends pas bien comment la pluie qui s'arrête, forme un rideau...

Enfin la dernière, encore une belle évocation d'un coucher de Soleil sur la mer, après un orage.

C'est beau, c'est délicat, j'aime vraiment.
Cordialement.
poldutor en E.L

   Anje   
8/9/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Contemporain.
Un poème qui me laisse sur ma faim, qui semble inachevé ou trop vite clos comme un mur dont on n'a pris suffisamment de soin à placer chaque pierre.
Le premier quatrain est lourd. Un ciel noir peut-il être assombri ?
Au deuxième, la répétition de "en longs" serait acceptable si elle apportait un plus mais ce n'est pas le cas. De plus, son second vers est mal ficelé, on sent la volonté farouche de faire rimer zébrés et ambrés.
La troisième multiplie le son "an" : étonnant, suspens, descend, formant, brûant, attendant.
Au final, j'ai trouvé ce texte très moyen, mais en même temps perfectible, et n'ai pas senti le désir d'aller sur une plage languedocienne découvrir cet orage d'été. Peut-être pour un coucher de soleil ?
Merci du partage.
Anje en EL

   natile   
8/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je suis partagée entre belle simplicité dans l'évocation de cet orage et impression d'une description certes poétique du phénomène météorologique. J'imagine cependant l'auteur à sa fenêtre fasciné par le spectacle et ayant besoin de le mettre en mots. L'écriture est agréable et arrive à emmener le lecteur dans la fascination du déchaînement du ciel.

   papipoete   
24/9/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour virgo
attention, ça va barder ! Le ciel se fait entendre, avec son regard noir, que confirment les " coups de fouet " des éclairs ! Mais bizarrement, la pluie qui pourrait toucher mer, semble tenir en équilibre, sorte de rideau accroché aux cieux par des anneaux invisibles. Bientôt, la montagne de cumulus s'abîme dans les flots...
NB on put dire " il va pleuvoir, et le tonnerre va gronder ; les éclairs luire et éclairer l'ombre... " ben non, l'auteur est un artiste et les images qu'il voit, les émotions qu'il perçoit, évoquent à sa plume de forts beaux vers, qu'elle sait tracer au papier telle calligraphie !
la 2e strophe est illustrée à merveille " pendant que son fouet marque en longs traits zébrés " ( ça claque ! allez cocher ! )
" le lourd rideau qui attend que le soleil l'écarte " ( on le voit ! )
Chaque quatrain resplendit malgré un vocabulaire bien ordinaire, mais si bien manié !
malgré les nombreux hiatus, je vois un texte parfaitement " néo-classique " ! ( où est la faute ?

   Corto   
24/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
On se retrouve bien en plein orage, et le Languedoc sait ce qu'est un orage !

Dès la première strophe on sent la brutalité du phénomène avec ces cumulus qui tournent dans tous les sens, comme une provocation.

La seconde strophe est particulièrement bien illustrée "l'ire de Zeus", "en longs traits zébrés", "La voûte qui s'embrume", "le vol de la corneille".

Les expressions de la troisième strophe sont moins évidentes, avec "La pluie noire" (que de noir !), puis les deux derniers vers sur une image assez peu spontanée.

De même la dernière strophe nécessite un gros effort pour visualiser la scène de façon réaliste.

Le thème est manifestement travaillé avec soin, mais je trouve plus réussie la première moitié du poème que la dernière.

Merci à l'auteur pour cette évocation de pleine nature.

   Bastien   
7/10/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'aurais aimé ressentir sur mes pieds la chaleur du sable chaud avant que cet orage d'été n'éclate, car je me suis impatienté (diable, quelle exigence de ma part quand on ne compte que 16 vers à votre oeuvre), je n'avais que l'orage, il me manquait l'été, qui pourtant m'était apparu dès le titre, saison pour laquelle j'ai cliqué sur ce poème. Alors bienheureux de le trouver enfin à la troisième strophe, ma joie fut de courte durée quand j'ai dû constater sa disparition précipitée dès la strophe suivante, quand il s'évanouit brusquement (trop brusquement?) dans les flots.

Je pense que vous êtes allé un peu vite, un quatrain de plus m'aurait plu, j'aurais aimé me délecter de plus de détails au sujet de ces fameux orages d'été dont l'atmosphère est si particulière et qui me marquent plus souvent par leur tendre lenteur que par la vitesse à laquelle ils surgissent et s'en vont.

Une lecture toutefois agréable, au plaisir de pouvoir réitérer l’expérience un jour peut-être,
Bastien.


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