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Poésie classique
Virou64 : Et maintenant…
 Publié le 05/01/22  -  10 commentaires  -  722 caractères  -  264 lectures    Autres textes du même auteur

Souvent, on ne connaît la valeur de ce que l'on avait qu'après l'avoir perdu…

Je rassure la lectrice, le lecteur : rien d'autobiographique ici.


Et maintenant…



Et maintenant, tout seul, que vais-je devenir ?
Elle m'avait lancé : « Je veux faire une pause. »
J'avais alors raillé : « Faute à la ménopause ! »
Depuis, j'ai fait mon deuil de la voir revenir.

Je vis avec le doux mais cruel souvenir
D'un passé lumineux, d'un amour grandiose.
Je cache ses photos qui me rendent morose,
Il me faut l'oublier mais ne pas l'agonir.

Je rumine à présent, confus et solitaire,
Faisant de mes travers l'indigeste inventaire.
J'aurais dû la chérir, lui demander sa main,

Comprendre qu'elle était don de la Providence.
N'ayant su proposer qu'amour sans lendemain,
Je dois me résigner à pleurer son absence.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lebarde   
19/12/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Après une période de vie commune qui a manqué de décisions et d’attentions, (« J’aurais dû la chérir, lui demander sa main « ) le départ de la belle, pour un temps au moins mais qui risque de durer: “Je veux faire une pause.”
Mais oui, la solitude et les regrets sont là et la désinvolture ne suffira pas à combler le manque et le vide auxquels il faudra bien se résoudre!

L’écriture est légère, plaisante et un tantinet ironique, tout à fait dans le ton du message à faire passer.
Un sujet bien traité avec ce qu’ il faut de raillerie aigre-douce et d’amertume résignées.
Du beau travail que j’apprécie volontiers.
Comme le sonnet, de lecture agréable et fluide paraît respecter les règles classiques, j’applaudis.
En EL
Lebarde

   Miguel   
23/12/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une belle expression du regret et de la remise en question. J'aime particulièrement le vers 5 et les deux tercets, même si la chute est un peu plate ; le verbe "agonir", sans complément, moins : à mon sens il fait un peu cheville. Je retire une impression "globalement positive" de ce poème lyrique et élégiaque, plein de douceur et de chagrin. Il n'est pas autobiographique : tant mieux pour son auteur, et bravo à lui de rendre si bien une peine qu'il n'éprouve pas.

   papipoete   
27/12/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
classique
Elle s'en alla, pour " faire une pause " ; imbécile que je suis, je la raillai plutôt que la laisser seule avec sa peine, et lui dire " je peux comprendre ; je t'attendrai ! "
Elle ne reviendra pas ; et je rumine seul avec mes souvenirs...
NB le ton bravache lancé comme " après moi, le déluge " à celle qui étouffe, et veut se ressourcer ailleurs, revient comme un boomerang à la face de celui qui se croyait, indispensable !
Les deux quatrains font les malins, quand les tercets se lamentent...
le dernier vers pique les yeux !
un sonnet parfaitement classique, avec un bémol au 8e vers ( l'agonir me gêne un peu )
papipoète

   Anonyme   
5/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Virou64,

"Faute à la ménopause ! "

Elle a bon dos la ménopause quand même !

Mais j'aime bien cette unique paranthèse qui m'a fait sourire.


Je n'aime pas trop l'agonir et le second vers du premier tercet ( même sonirité travers/ inventaire et indigeste ) que je comprends toutefois.
J'ai cependant beaucoup aimé les regrets du narrateur qui surviennent, comme souvent, trop tard, quand le "mal " est fait, si je puis dire.

Un sonnet parfaitement classique dont j'ai beaucoup aimé la lecture, excépté les petits bémols cités .

   Pouet   
5/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Salut,

un texte qui traite d'un sujet universel de manière agréable et fluide à défaut d'être particulièrement originale. Un poème dans une veine prosaïque qui expose les sentiments du narrateur de façon simple et efficace. Rien de nouveau sous le soleil ni dans le fond ni dans la forme. Il me manque à mon goût quelques métaphores ou éléments de surprise apportant une touche plus percutante ou décalée ou que sais-je au thème sempiternel. Voilà, une lecture qui ne me fut pas désagréable pour autant.

   Lariviere   
5/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Virou64,

Voilà un sonnet bien écrit pour nous raconter une des plus vieilles histoire du monde.

Ma lecture a été agréable mais j'attendais peut être un peu plus de prise de risque, un petit plus niveau fantaisie, sur le fond comme sur la forme pour m'emballer vraiment.

Merci pour cette lecture et bonne continuation

   Queribus   
6/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Un sujet archi-classique habilement mené mais peut-être qu’une pincée d'humour n’aurait pas été de trop. Bien entendu, comme beaucoup d'autres, j'ai pensé à la chanson de Bécaud "Et Maintenant"

L'écriture me semble quasi parfaite même si le mot agonir ne me semble pas très bien choisi (et puis n'est-il pas transitif ou devant être suivi d'un complément: agonir d'injures?)"; j'ai noté aussi des rimes intérieures (je sais, c'est mon dada):

Elle m'avait lancé
J'avais alors raillé

mais surtout:

Comprendre qu'elle était
N’ayant su proposer
je dois me résigner.


À part ces (petits) détails, le texte me semble plutôt réussi et mériter une bonne appréciation.

Bien à vous.

   Annick   
8/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème agréable à lire. Doux-amer comme les sentiments qu'éprouve le locuteur entre regrets et résignation raisonnable.

Un mélange de registres de langue qui détonne un peu : "elle m'avait lancée", "faute à la ménopause", "je rumine", tournures familières, et puis des formulations lyriques empreintes de noblesse comme "cruel souvenir" "amour grandiose", "indigeste inventaire", "don de la Providence".

Dans ce beau poème, le portrait du délaissé est brossé avec finesse et justesse. J'aurais seulement apprécié quelques métaphores qui puissent davantage faire mouche.

Mais j'ai beaucoup aimé ce poème bien écrit.

   Robot   
9/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'éternelle solitude des regrets amoureux quand on a laissé passé la providence. Un sujet bien conforté par l'écriture classique qui a sut ne pas tomber dans le suranné.

   Evelit   
18/3/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bravo. Ce texte m'a touchée. "L'indigeste inventaire", "le passé lumineux", "je veux faire une pause. Faute à la ménopause", sont autant d'expression qui me ravissent. "Je dois me résigner à pleurer son absence" est une chute qui m'a émue. C'est simple et beau. C'est pas plus mal de faire dans le simple, la simplification de la forme la rend parfois plus émouvante et c'est ce qu'il se passe ici selon moi... Merci.


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