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Poésie libre
wancyrs : Au bonheur des dieux
 Publié le 18/08/11  -  10 commentaires  -  1447 caractères  -  153 lectures    Autres textes du même auteur

Mythes


Au bonheur des dieux







Ce soir

jaguars et pumas

dévorent la lune, vite

bande ton arc, déjà les

enfants deviennent

souris.


Ce soir,

bats ton chien et

tes casseroles au son du

tam-tam, la vierge offre

sur l'autel des peurs

sa vie.


La nuit

s'enlaidit, ma mie,

viens t'allonger auprès de moi.

Et sur l'astre éteint nous irons marcher,

avant qu'elle ne mette son habit de sang.

Viens à moi, le visage barbouillé,

allons aux noces d'Etsa,

l'amant cocu.



Juillet 2011


 
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   Pascal31   
5/8/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est joli et original, cette présentation.
Dommage pour la dernière "strophe", plus longue de deux vers, ce qui gâche un peu l'harmonie.
Maintenant, comme assez souvent quand la présentation est très recherchée, j'ai un peu l'impression que l'auteur a un peu bâclé le contenu. Ce n'est pas mauvais, hein, mais il n'y a rien de vraiment transcendant non plus, et je trouve que le thème est un peu survolé.
Un avis mitigé, donc : bel emballage, mais le contenu, lui, ne m'a pas vraiment emballé (si je puis dire)...

   Anonyme   
13/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Ah je suis ennuyé. franchement, car j'aime l'atmosphère évoqué, la manière de l'énoncer mais je n'aime pas franchement l'effet bulle avec couleurs qui lui ne me convainc pas plus que ça.
J'aurais autant apprécié une progression disons plus standard, plus linéaire.
Je cherche toutefois à trouver un sens à ces couleurs et après recherche rapide sur Google, le bleu rouge orange semble ramener au couleurs du drapeau arménien. Une piste ?
Je ne crois pas en fait car rien ici ne semble évoquer directement ce pays, que je ne connais pas soit dit en passant.

Bref, en revenant au texte dénué d'artifices, et sans coupures de vers générant un rythme plutôt haché (dû sans doute à la création des bulles), me plait même si je serais incapable de dire de quoi il s'agit vraiment et pourquoi j'aime ce texte.

Il y a quelque chose d'impalpable, de mystérieux énoncé avec une assurance qui se perd encore une fois à cause de la forme. Mais j'aime en quelque sorte ce genre de contours.

Juste "ma mie" dans la dernière strophe que je trouve un peu désuet et décalé par rapport à "cocu" et au ton général.

   Anonyme   
15/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un calligramme tricolore, étonnant. Par contre la fome esquissée n'a aucun rapport avec le texte. Première interrogation.

Deuxième interrogation, le thème reste plutôt obscur. On croit assister à une sorte de cérémonie au coeur de la jungle mais que vient faire ici "l'amant cocu" et les "noces d'Etsa" ?

Bon, si on ne cherche pas à comprendre, il se dégage de ce poème une ambiance nocturne plutôt réussie. L'étrangeté, au bout du compte, renforce cette scène au clair de lune.

   Anonyme   
18/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cette présentation très particulière, je trouve, apporte un charme certain au poème. Sur le fond, j'aime à peu près également les trois strophes à l'ambiance inquiétante et intense.
Sur la forme, je trouve dommage que la rouge et la bleue diffèrent à la vue (le vers le plus long de la rouge étant le troisième, celui de la bleue le deuxième, en outre je trouve l'avant-dernier vers de la bleue un poil trop long entre son précédent et son suivant). Et pourquoi la jaune est-elle nettement plus volumineuse que les autres ? Je n'en distingue pas la raison, et s'il s'agit d'un pur arbitraire je trouve cela dommage vu l'importance de la forme dans ce poème. Par ailleurs, selon moi la forme de la jaune se rapproche plus d'un losange aux coins arrondis que d'un cercle.

Pinaillages, j'en conviens volontiers... Reste une tentative vraiment intéressante, et un ton bien affirmé.

   Anonyme   
18/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien
une "bonne chute" pour casser l'ambiance: "l'amant cocu", c'est vraiment dommage, je le trouve inutile, vous vous seriez arrêté à "allons aux noces d'Etsa," ça aurait été très bien.

je trouve l'expression "ma mie" vieillot, j'aurais tout simplement mis "ma douce," à moins que le narrateur soit un homme très âgé.

et toujours dans la même strophe, ce passage me gêne:

"Et sur l'astre éteint nous irons marcher,"
"astre éteint" j'interprète obscurité, ce ne serais alors pas mieux "Et sous l'astre éteint nous irons marcher..."

j'aime beaucoup l'atmosphère mystique qui s'en dégage de ce joli conte. la première strophe est pour moi sublime car j'ai une belle image visuelle qui défile, je baigne dans cette vie nocturne.

la 2ème strophe offre en plus une impression sonore et ce qui est étrange c'est le ton, il se déroule un drame mais ce qui se passe semble normal.


un poème vivant, sensoriel, mystique, une lecture agréable.

   Lunar-K   
18/8/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le véritable exploit de ce texte, selon moi, n'est pas tellement sa présentation (bien que j'admire cela pour avoir déjà tenté, sans succès, l'exercice) mais bien plutôt l'unité qu'il parvient à trouver à partir d'un matériau aussi divers qu'une série de mythes plus ou moins étrangers les uns aux autres.

En effet, il est frappant de constater, en lisant votre texte, que l'ambiance qui s'en dégage est sans rupture. Les sphères s'enchaînent selon leur alignement, dans une continuité assez fantastique, je trouve, mystérieuse, dans une sorte de rite ésotérique.

Par rapport à la forme, j'aime beaucoup cette simplicité qui se dérobe. Rien n'est dit clairement. Certes, d'un côté, c'est un défaut puisqu'il est impossible de vraiment le comprendre sans aller voir au préalable les références de ce texte. Cependant, cette opacité légère, ces allusions à peine voilées donnent de la consistance à cette atmosphère mystérieuse dont je parlais, la renforce davantage et ajoute un charme supplémentaire à votre poème.

J'aime beaucoup. Pour cette ambiance assez unique et ce doux mystère qui plane tout au long du texte.

   jaimme   
20/8/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Wancyrs!
Je ne connais pas Etsa, il me manque donc une clef (et je n'ai pas ma bibliothèque avec moi, dommage!). Je regarderai en rentrant de vacances, promis.
Sinon, je salue cette association d'astres et de mythes, précolombien pour le premier au moins. Le positionnement, en relation avec le mythe choisi, les couleurs que je vois associées avec la force de l'astre et le niveau de la hiérarchie divine. Oui, une belle idée. Je regrette un peu que le poème soit si court, là on est dans l'effleurement, je préfère une narration plus longue, ce qui permet d'emporter un peu plus le lecteur.
Oui, le bonheur des dieux est celui des hommes lorsque l'amour est au rendez-vous (même s'il est éphémère, me semble-t-il dans ce cas)!
Merci Wancyrs!

   Anonyme   
20/8/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup la sensualité de ce texte.
L'atmosphère, aussi, saturée par les forces de la nuit et de la nature.
Les dieux ne sont pas loin, on sent leur puissance.
J'ignore si la mise en forme a contribué à mon ressenti mais j'ai apprécié ces parties bien séparées qui m'ont laissée dans l'attente de la suite en ignorant qu'il y en aurait une. L'alternance des couleurs reste un mystère, mais celui ci plane un peu sur l'ensemble du texte, alors...
Merci Wancyrs pour ce voyage.

   Charivari   
27/8/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai trouvé l'idée de ces trois lunes très intéressante, par contre j'avoue ne pas avoir compris de moi-même la symbolique des couleurs.

J'ai particulièrement apprécié la première lune. On entre tout de suite dans le mythe. J'ai beaucoup aimé aussi ces deux images : "bats ton chien et tes casseroles au son du tam-tam", et "sur l'astre éteint nous irons marcher". Par contre, j'ai un peu de mal avec ce côté surréaliste, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose dans la cohérence du texte qui m'échappe... S'il y a un topic pour m'exliquer tout ça (l'amant cocu, les couleurs des trois lunes, etc), je suis preneur.

   wancyrs   
27/8/2011


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