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Poésie libre
wancyrs : Divin amour
 Publié le 17/04/18  -  10 commentaires  -  3059 caractères  -  121 lectures    Autres textes du même auteur

L’amour est la seule chose pour laquelle E n’est pas égal à MC².


Divin amour



L’amour est la seule chose pour laquelle E n’est pas égal à MC²
L’amour est la seule chose qui ridiculise Einstein et sa relativité
Avant que la lumière ne soit, l’amour est
Avant que la matière ne soit, l’amour est

La raison naquit avec la création de l’homme,
La logique aussi.
En fait l’amour enfanta la raison,
Et si raison tu peux trouver à ton amour pour l'autre,
Médite sur ton engagement,
Car tu rationalises
Le rationnel provient de ce qu’on voit,
Le rationnel provient de ce qu’on entend
Le rationnel provient de ce qu’on ressent
Ce qu’on voit, entend ou ressent est conditionné par les prédispositions naturelles,
Ou la santé mentale,
Ou la santé physique ;
Or l’amour Est avant le mental
Or l’amour Est avant le physique
L’amour ne s’invente pas, il se reçoit
Il se reçoit pour qu’aucun être ne s’arroge de brevet
Pour qu’aucun être ne se glorifie d’aimer :
C’est un don qui ne se mérite pas ; on l’obtient, c’est tout !
C’est un don qui ne s’explique pas ; on aime, c’est tout !
Voilà pourquoi quand l’amour prend la poudre d’escampette,
On a beau se créer des tempêtes,
C’est juste des neurones qui dans un verre à moitié vide font de la trempette
Voilà pourquoi quand l’amour prend la poudre d’escampette,
Ni belle poitrine refaite à coups de milliers de dollars
Ni hectolitres de sueurs versées au gymnase
Ni zéros alignés à la droite de l’unité du chéquier
Ne peuvent y faire quelque chose
L’homme a été fait par amour et pour l’amour,
Voilà pourquoi quand ce sentiment nous quitte, on dépérit…

L’amour est l’élément qui défie les lois de la physique ; il ne tient en aucune formule
En fait, il est la substance de l’infiniment petit et grand lorsque les limites du sentiment tendent vers plus ou moins l’infini,
Et que l’aiguille aimantée de la raison perd son nord entre la tête et le cœur humain…

Voilà où je suis rendu avec toi aujourd’hui
Perdu quelque part entre ma tête et mon cœur
Et même Einstein n’y comprend rien !
Puis j’essaye de relativiser en vain,
Roulé en boule, en apesanteur au milieu de rien,
Ma raison la queue entre les pattes a l’air d’un chien battu.

Une goutte de larme a coulé, une traître goutte ;
Ensuite le staccato de sanglots a déclaré la guerre à mon calme apparent
Et j’ai réalisé que les certitudes du rationnel ne sont que du béton froid,
Mais même le béton le plus froid s’est effrité sous le poids de l’inextricable pour laisser place à la colère, la honte, la peur et la voix de ma mère, prévenante :
Quand tu as peur d’être faible par amour, c’est parce que l’être que tu aimes c’est toi-même
Quand tu as peur d’avoir honte par amour, c’est parce que la vérité de l’amour ne t’a pas encore frappé
Et quand tu as honte d’avoir peur par amour, alors tu n’as pas encore réalisé que tu es humain…

Je suis humain !


 
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   dom1   
4/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Humain, en effet, mais issu d'une longue lignée d'animaux pour qui " l'amour " n'était, ni plus, ni moins, qu'une attirance nécessaire au besoin de reproduction, comme on peut le percevoir chez l'ensemble des espèces vivantes.
L'Homme n'a qu'un mérite, celui de conceptualiser ce phénomène naturel. Et c'est tout à son honneur, et d'avoir rendu l'acte d'amour forcé interdit et punissable
Et c'est son cerveau plus " évolué " que l'ensemble des autres espèces vivantes qui lui offre cette possibilité...

Einstein, quant à lui, ne fait que constater les lois de la nature.


domi...

   Anonyme   
7/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

C'est un très bel aveu de doutes, d'incertitudes, c'est très profond, quand on omet la première partie qui se veut une forme de démonstration par l'absurde (et en fait même pas tant que ça).

Bref. Le message oui. Parce que sincèrement, le locuteur a un sacré recul émotionnel pour pouvoir admettre ses faiblesses de manière aussi humble.

La dernière partie est assez poétique, les sonorités sont violemment bien maîtrisées, le rythme est plus cohérent.

La première loooooongue strophe s'écoute parler.
Pour moi, ça s'approche de la masturbation intellectuello-philosophique avec un fond de religieux illuminé... ouais bof, on sait que ce n'est pas ma tasse de thé poétique, et que je ne vais certainement pas adhérer à quelque chose d'aussi peu poétiquement abouti.
Les jeux sur les assonances n'arrivent pas à relever le propos assez morne, assez plat, sans relief, ni relativité d'ailleurs. C'est l'avis du locuteur comme vérité unique. Et les majuscules, et la mise en page, tout me pousse à crier : NON JE NE CROIS PAS A CE QUE TU ME DIS.

Et puis la fin... juste parfaite !

Selon moi l'ensemble manque de force, majoritairement à cause des atermoiements en première partie.

Merci cependant, et au plaisir de vous relire !

Ananas, en EL

   Anonyme   
17/4/2018
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai dû passer à côté, mais ici, dans ce trop long discours, la poésie est la grande absente, plusieurs lectures confirment mon ressenti.

Que dire de votre écrit, simplement pour ma part, je n'ai pas accroché, car votre phrasé étale une démonstration de l'Amour pas vraiment convaincante, malgré votre insistance avec ces phrases répétitives très très nombreuses, et cela dès le début, vous "martelez" le lecteur ...


Votre texte manque de fluidité, d'aisance, d'originalité, de profondeur.

Tout ce "blabla" pour en arriver à ces deux phrases essentielles :

" Voilà où je suis rendu avec toi aujourd’hui
Perdu quelque part entre ma tête et mon cœur "

   Provencao   
17/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Toujours des difficultés pour moi, avec les textes longs...

"Et j’ai réalisé que les certitudes du rationnel ne sont que du béton froid" j'aurais tendance à penser que l' Amour puisse ici être entendu à la fois comme savoir assuré et comme discipline de soi.....enfin c'est ainsi que je l'ai ressenti.

Peut-on dire qu'il ne s’agit de rien moins que de tenter d’atteindre la maîtrise critique de ses propres représentations de l' Amour afin de n’être plus gouverné inconsciemment par cette pseudo-"lumière" dont "la raison" pesante trahit "la création de l'homme".

C’est « peu de chose » diront ceux qui voudraient des « c’est parce que l’être que tu aimes c’est toi-même" ou pas. Sans doute ! Mais ce n’est peut-être pas si mal après tout !

Je me suis accrochée aux vers, aux mots, aux interrogations.......


Au plaisir de vous lire
Cordialement

   sourdes   
17/4/2018
Bonjour wancyrs,

avec ce texte vous nous invitez dans votre monde habité par quelque chose de plus grand, dieu, l'amour, les équations, dans un ordre qui vous est propre. J'aime bien quand quelqu'un situe sa proposition dans quelque chose qui le dépasse...mais pas hors d'atteinte. Vous nous conduisez par marches successives, que vous "effritez" une à une, vers l'humain que vous êtes, que vous acceptez d'être. Et l'humain qui est en vous, c'est d'abord vos émotions face au rationnel, ce "béton froid", des émotions fortes de colère, d'incertitude, d'amour et peuplées du souvenir de votre mère. C'est une belle voie tracée, remplie d'interrogations, celles que l'on pose à l'origine du monde qui n'en finit pas de se déployer et à la vie qui tend ses fils imprévisibles, ce qui se ressent dans votre écriture. Je m'attendais à vous voir redresser la barre d'une telle plongée, mais votre cri final se suffit à lui-même.
Je ne sais pas si vous avez écrit ou non un poème. Ne s'agit-il pas de confidences ou de pensées avec des accents poétiques, des pulsations, un rythme qui par moment pourraient être "slamés"?

   papipoete   
17/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour wancyrs
j'étais passé en vitesse, la " grand V ", en espace lecture à la vue de ces calculs d'Einstein, qui ne purent défier les lois de l'amour ; et puis à vous lire ici, un peu longuement à mon goût, je trouve que votre arithmétique pourrait intéresser un matheux, qui n'y connaît rien en séduction ?
NB l'auteur verse une larme à la fin de son récit, pleurant son amour fané, effacé comme le problème au tableau, que la maîtresse avait écrit à la craie ...
Mais un exercice complexe que le vôtre sur les règles de l'amour !

   Anonyme   
17/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Cette fois encore (allusion à "n'en déplaise à St Exupéry ") je n'ai pas accroché à cette forme d'analyse de l'amour.
Une analyse personnelle qui engendre, à mon sens, une lecture fastidieuse où la poésie reste le parent pauvre.

Seule la dernière strophe a suscité, chez moi, de l'intérêt.

   Marite   
17/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce texte m'apparaît davantage comme une réflexion sur l'amour que comme un poème, fut-il en vers libres.
Les deux derniers vers :
" Et quand tu as honte d’avoir peur par amour, alors tu n’as pas encore réalisé que tu es humain…

Je suis humain !"

me font comprendre que ce texte, par un long raisonnement, n'est qu'un masque de mots destiné à dispenser le narrateur de simplement s'avouer à lui-même qu'il a peur par amour ou plutôt qu'il craint d'avoir perdu l'amour de l'autre, de n'être plus aimé comme il le souhaite et qu'il en souffre. Le mot "Divin" dans le titre me surprend car il s'agit ici plutôt d'un "amour humain" et le recours au "divin" n'est d'aucun secours je pense.

   Quidonc   
19/4/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Wancyrs,

Une démonstration toute personnelle que vous nous faites sur la définition de l'amour. Plein de questionnement et de contradiction.
Un discours plus rhétorique que poétique mais j'y vois un combat
entre raison et amour.
J'aime surtout les deux dernières strophes

Merci
Quidonc

   MioModus   
20/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Des hauts, des bas, tout est relatif...
Votre texte est pas un poème, je ne l'aurais pas mis dans cette catégorie de poésie libre : il y a peu de liberté au fond dans votre texte ! Ce n'est pas inintéressant, je pense que vous devriez le retravailler un peu en vous penchant sur la grammaire, la rhétorique.
J'espère vous lire bientôt de nouveau une fois ce travail effectué.

A l'âme des mots !


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