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Poésie libre
josy : L'heure calme
 Publié le 18/04/18  -  10 commentaires  -  1081 caractères  -  220 lectures    Autres textes du même auteur

Rien qu'un souffle.


L'heure calme



À l'heure où la pudeur s'éteint
Il me semble que tes bras s'ouvrent à mon vertige
Les refuges verts de bois, de bruyères et de mousse
S'endorment
Dans le pli du crépuscule l'être se fissure
De tous ses rêves fourbus qui se mélangent.

Les oiseaux rêvent sur les branches
Et moi je m'ouvre à ta vérité
Admirablement libre de la parole muette

En pépites étoilées
Le ciel s’allume de toute sa beauté
Sa profondeur
Je vibre en sa douceur d'infusion céleste

Ma petite plume se lève sans hâte
Et s'achemine en lentes clartés
Avec la paresse nécessaire du soir

J'écoute ton cœur battre sur mes tempes
Je ne distingue plus les lointaines latitudes
Et les heures fragiles au creux de ta tendresse
Bruissent dans un beau printemps.

Je ferme les yeux qui me font mal
Sur un bonheur sans précipitations
J'incline la tête sur ton épaule
Et sans bruit je glisse à l’intérieur de toi

J'invente le monde et voilà que je respire...


 
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   lucilius   
3/4/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Le fil conducteur serait intéressant si l'auteur ne se prenait pas souvent les pieds (la plume) dedans en abusant de tournures métaphoriques inappropriées.
"il me semble que tes bras s'ouvre mon vertige", "de tous ses rêves fourbus qui se mélangent", "et moi je m'ouvre à ta vérité admirablement libre de la parole muette",
"le ciel s'allume de toute sa beauté, sa profondeur", "je vibre en sa douceur d'infusion céleste" etc, etc... Mon dieu ! Que toutes ces tournures qui se veulent poétiques et aériennes, sont lourdes et indigestes. Je comprends la recherche mais n'adhère pas à ses formules inextricables.

   Lulu   
18/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Josy,

J'ai bien aimé la lecture de ce poème qui invite à une "heure calme". La tendresse prime au rythme des vers qui rassemblent l'autre à soi.

J'ai bien aimé, notamment, les images telles que les "refuges verts de bois, de bruyères et de mousse [qui] / S'endorment", par exemple.

Peut-être aurais-je vu une virgule après le mot "crépuscule" dans l'avant-dernier vers de la première strophe, car à la première lecture, on la recherche, on s'y arrête... Puis, comme vous avez mis un point (le seul) à l'issue de cette même strophe, je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas de ponctuation plus régulièrement.

J'ai bien aimé la rime "beauté" / "clarté" à quelques mots de distance. Cela insuffle quelque chose de plus à l'ensemble, et à ces mots précis, puisqu'isolés, ils sont ainsi mis en valeur.

Je trouve que cette "heure calme" semble communicative comme un tableau peut transmettre cette sorte d'impression. Le temps est celui de la tendresse, de "la paresse nécessaire", et cela est agréable...

A vous relire.

   Anonyme   
18/4/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je vais commencer par un petit bémol, vous avez que trop légèrement ponctué votre écrit, et cela est bien dommage.

Je viens de vous lire, relire ; la déferlante de vos mots produit un bel effet sur le ressenti du lecteur. La nature s'invite et partage l'intense d'une relation avec pudeur et bienveillance :

" À l'heure où la pudeur s'éteint
Il me semble que tes bras s'ouvrent à mon vertige
Les refuges verts de bois, de bruyères et de mousse
S'endorment
Dans le pli du crépuscule l'être se fissure
De tous ses rêves fourbus qui se mélangent. "

J'aime beaucoup tout au long de votre poème, cet entrelacement en symbiose, harmonie parfaite entre la nature et l'humain, élégance et puissance du moment :

" il me semble que tes bras s'ouvrent à mon vertige "
" Dans le pli du crépuscule l'être se fissure"

Je vous pourrai citer tout ce phrasé, vous avez le ton simple du vrai, de l'émotion en communion à fleur de mots.

A vous les derniers mots :

" J'invente le monde et voilà que je respire... "

   Anonyme   
18/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
" À l'heure où la pudeur s'éteint
Il me semble que tes bras s'ouvrent à mon vertige
Les refuges verts de bois, de bruyères et de mousse
S'endorment " cette entame m'avait laissé pressentir un texte intéressant.
Mais il s'ensuit une multitude d'images sophistiquées qui n'ont pas suscité, chez moi, un ressenti sensible.
" Admirablement libre de la parole muette " (?)
"Je vibre en sa douceur d'infusion céleste "

Dans l'ensemble, cette poésie ne m'a pas séduit.
A vous lire une prochaine fois.

   Provencao   
18/4/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien cette ecriture où vous nous invitez à penser qu'au sens le plus profond, être vulnérable c’est sentir que nous sommes limités et dépendants. Cela se manifeste par le fait qu’il existe en tout être humain un appel à être aimé. Et en effet, assumer notre limite, apprendre l’art d’être vulnérables, implique de reconnaître que nous avons besoin de tendresse...
Mes vers préférés: "Ma petite plume se lève sans hâte
Et s'achemine en lentes clartés
Avec la paresse nécessaire du soir"

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Robot   
18/4/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je suis séduit par les images, par les idées qui s'en dégagent plus que par la composition.

Exemple d'image que j'ai appréciée positivement:
"Dans le pli du crépuscule l'être se fissure
De tous ses rêves fourbus qui se mélangent."

Par contre des vers adverbiaux comme celui-ci me plaisent peu.
"Admirablement libre de la parole muette"
ou bien ce vers qui se passerait sans problème du "et moi" qui l'ouvre.
"Et moi je m'ouvre à ta vérité"

Ce quatrain m'a plu particulièrement par l'idée qu'il porte
"J'écoute ton cœur battre sur mes tempes
Je ne distingue plus les lointaines latitudes
Et les heures fragiles au creux de ta tendresse
Bruissent dans un beau printemps."

C'est cette alternance de pépites et de verroterie que je regrette dans cette composition.

Mais j'ai tout de même aimé lire ce texte qui pourrait être encore amélioré.

   papipoete   
18/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonsoir Josy
d'emblée, je vois de la pure poésie, où la plume ne suit pas le sillon d'une règle établie, mais égrène de ci, de là, des images bien douces !
NB " à l'heure où la pudeur s'éteint ... " " j'écoute ton cœur battre sur mes tempes " et ... je t'aime, simplement !
C'est tendre et câlin comme un doudou, pour l'être à qui se destine cette berceuse .
Seul bémol, la ponctuation qui se perd de temps à autre, mais rien de grave !

   Jocelyn   
19/4/2018
J'ai vraiment aimé le texte et son côté sensuel. vous avez inventé vos accords comme vous inventez le monde. c'est important. la poésie devrait justement être cette plume qui nous donne des ailes afin de voler au delà des limites raisonnables. au fond je trouve bien dommage quand on veut la contenir dans une cage de contraintes sur le fond ou la forme. personnellement je vous encourage à voler plus haut. laissez parler votre cœur sans demander des compte à l'intellect. ça donne un tableau démentiel mais il faut bien être dément pour être artiste!

   MioModus   
20/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vos infusions célestes sont arrivées à ma hauteur et portent votre poésie au ciel de la vie.

   Gabrielle   
26/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème avec des jeux d'écriture et de jolies métaphores : "tes bras"/"les refuges verts des bois" puis "bruissement des heures fragiles"/"coeur qui bat sur les tempes", "ciel" et "infusions célestes".

Ce poème parle de l'abandon avec talent tout en rendant hommage à la nature, présente dans chaque strophe.

Je note également un jeu entre l'universel et le particulier où dans la chute, un passage de l'universel au particulier : "monde"/"je"


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