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Poésie libre
wancyrs : Quelque part...
 Publié le 15/10/09  -  13 commentaires  -  1870 caractères  -  157 lectures    Autres textes du même auteur

Quelque part, ça peut être vous, ça peut être quelqu'un d'autre ; vous reconnaîtriez-vous ?


Quelque part...



Quelque part...

Il y a un champ
Une aire de plants humains
De lambeaux de chair disparates
Qu’un explosif a fragmentés.

Il y a du sang
À la source d’une artère
Qui irrigue des charniers
De jambes-moignons en godasses.

Il y a un chant
Le ricanement des hyènes attablées
Qui se disputent un bras menu
Tenant encore une Kalatch.

Il y a un clan
Des hommes-schizos qui côtoient
Des crânes aux dents asséchées
Souriant à la félicité éternelle.

Quelque part...

Au grand dam
Des hommes-cobayes qui crèvent
Dans le feu des guerres-labo
Des marchands d’armes festoient.

Il y a des fans
De la philologie Carpe Diem
Que la loi-aveugle réjouit
Un drap bariolé de couardise.

Sur un pan
Des arcanes politiques,
Des sibylles endimanchées
Scellent le sort du monde.

Aussi,

Quelque part...


Quand bien même les fossiles

De la poésie hanteront

Les habitacles de l’oubli,

Le spectre de l’hébétude

Toujours survolera

L’énigme,

Ce fléau usé...

L’indifférence humaine.


 
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   Lulu   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup ces mots... et ce ton simple qui dit juste, sans peser. Cela fait partie de "Quelque part..." et de ce qui passe dans nos yeux. Mais je crois que l'indifférence est lié à un apprentissage et qu'elle n'a rien d'inné... Alors, à l'opposé, il faut dire et dire encore l'essentiel pour que l'homme finisse par se rendre compte qu'il est aussi à même d'exister et de vivre avec les autres, autrement, sans rapports de forces, ici ou ailleurs.

Dans la forme de ton poème, j'ai été gênée par ce vers :
"Des hommes-schizos qui cotoient"... La signification est là, mais je trouve que la forme n'y est pas. Sans doute est-ce lié à la répétition du son KE (trois fois...).

   Anonyme   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Salut!
J'aime :

Il y a un champ
Une aire de plants humains
De lambeaux de chair disparates
Qu’un explosif a fragmentés.

Il y a du sang
À la source d’une artère
Qui irrigue des charniers
De jambes-moignons en godasses.

Il y a un chant
Le ricanement des hyènes attablées
Qui se disputent un bras menu

Il y a un clan
Des hommes-schizos qui côtoient
Des crânes aux dents asséchées
Souriant à la félicité éternelle.

Dans le feu des guerres-labo

Des sibylles endimanchées
Scellent le sort du monde.

Quand bien même les fossiles
De la poésie hanteront
Les habitacles de l’oubli,
Le spectre de l’hébétude

J'aime pas :

Toujours survolera
=> j'aime moins le rejet...

"L’énigme,
Ce fléau usé...
L’indifférence humaine."
=> je trouve ça un rien cliché

"Il y a des fans
De la philologie Carpe Diem
Que la loi-aveugle réjouit
Un drap bariolé de couardise."
=> philosophie ou t'es sur pour philologie...? J'aime pas ce passage que je trouve un rien manichéen... et un rien préjugé mais c'est juste ma lecture...

Bon sinon j'aime pas trop mal dans l'ensemble, mais j'ai des soucis avec les trois passages cités en j'aime pas...

J'apprécie l'essai et je remarque que l'auteur fait des tentatives ...
Une écriture qui recherche l'image, l'émotion, tout en gardant un fil rationnel et un engagement qu'on semble reconnaitre chez l'auteur...

Merci.

   Anonyme   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Euh ben moi, je suis désolée mais je n'aime pas.

J'arrive moyennement à concevoir ce que le texte a de poétique, selon ma vision (peut-être étriquée) de la poésie.

C'est même pas le thème qui me dérange, y'a des idées sympa en soit, mais en fait, je trouve que les tournures de vers (ça se dit, ça ?) sont super répétitives, avec sans cesse 'des trucs de machins qui chosent'. Bref, déjà, les qui/que/quoi j'suis pas fan, j'trouve ça pas très joli musicalement, et puis même, dans l'ensemble du poème, la sonorité ne m'a pas vraiment exaltée.
J'ai pas compris l'utilité des mots liés, non plus.

Bref, je reste de marbre, navrée.

   colibam   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Un ressenti variable au fil de ma lecture.

Chacun peut s’approprier le titre, ce « quelque part » qui s’est peut-être présenté un jour.

J’ai bien aimé :
« Une aire de plants humains
De lambeaux de chair disparates »

« Des hommes-schizos qui côtoient
Des crânes aux dents asséchées »

« Un drap bariolé de couardise »

« Des sibylles endimanchées
Scellent le sort du monde »

« Quand bien même les fossiles
De la poésie hanteront »

Et beaucoup moins :

L’expression « De jambes-moignons en godasses » qui n’est pas folichonne.
« Tenant encore une Kalatch » : la tournure est maladroite.
Et la fin, un poil alambiquée.

   Anonyme   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une structure assez chouette se dissimule dans ces vers libres (donc placés sous une contrainte)...

Quelque part...

Il y a un champ
Il y a du sang
Il y a un chant
Il y a un clan

Quelque part...

Au grand dam
Il y a des fans
Sur un pan

Quelque part...

ça donne un très chouette rythme à la lecture


J'aime beaucoup aussi les images et les mots valise, autant que l'intention humaine derrière, c'est aussi ça la poésie, de parler de choses moins légères et joliment je trouve.

Merci Wancyrs...

   shanne   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Quelque part, l'indifférence exprimée dans ce poème ne me laisse pas indifférente.J'aime la description du système. Deux classes sociales: les riches ceux qui détiennent le pouvoir et les autres ceux qui ont peur de perdre leur petit confort.
Merci à vous pour le message passé: "Ne fermez pas les yeux"

   Anonyme   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut wancyrs ! La première partie, les quatre premières strophes, m'ont particulièrement touché car je sais que pour toi, c'est bien plus qu'un poème... Et puis il y a ensuite, en seconde partie, les marchands de canon et tous les bien pensants qui se foutent pas mal de ce qui se passe sur le terrain ; pour les premiers, la mort, celle des autres bien entendu, est leur gagne pain... et quel pain !
Quant aux bien-pensants, le reste du monde en quelque sorte, plongés dans l'indifférence et l'égoïsme, ce n'est pas leur problème...
Tu l'as dit avec tes mots et ça m'a beaucoup touché...
Merci l'ami... Amicalement. Alex

   jaimme   
16/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une mise en page qui ne m'a pas apporté de plus-value pour ce poème qui se suffit à lui-même.
J'ai beaucoup aimé.
Il n'y a que "l'indifférence humaine" final qui dénote. Le clou est trop enfoncé.
Le thème est excellent, le traitement souvent aussi. Suffisamment fort. Bien adapté.

   LeopoldPartisan   
16/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
qui dire de plus absolument rien... Wancyrs connait parfaitement bien son sujet. C'est son continent qu'on assassine. C'est son continent qui avec nos traditions s'auto-mutile voir parfois s'auto-génocide. Wancyr est aussi un écrivain fier qui se refuse de nous le faire pathos pour nous faire pleurer, puis rapidement en faire notre deuil. Dans ce drame mondial, il n'est pas question pour nous de faire le deuil car les hommes cobayes de demain seront peut être à coup sûr les enfants des festoyeurs d'aujourd'hui. Merci de nous le rappeler quelque part...

   FIACRE   
17/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une vision de nos délabrements qui ne peut que nous " parler " bien que sombre à en voiler l'horizon.

   pieralun   
17/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un cri qui se justifie totalement et qui se mêle à bien d'autres voix
Mais il est tellement difficile de faire un poème avec ce genre de message. Là, également, il faudrait que le hurlement soit susurré pour donner toute sa puissance. Il faudrait des mots presque doux pour des images qui se voudraient fortes. Je suis bien incapable de faire une telle chose, mais si un jour tu y arrives, Wancyrs, ton cri sera alors parfaitement poétique.

   xuanvincent   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème a retenu mon attention - je l'ai apprécié dans l'ensemble en dépit de sa relative noirceur sur le fond, notamment sur le plan de la forme (ainsi pour la structure autour de la répétition de "Quelque part").

Sur la forme toutefois, j'aurais préféré (avis personnel) une présentation plus classique, des strophes toutes alignées à gauche.

Bonne continuation à l'auteur.

   Anonyme   
28/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'avais une appréhension avec l'anaphore "Il y a " que je trouvais trop prise à Appolinaire et finalement je suis agréablement surpris.

Les images sont fortes, simples, mais non simplistes, l'anaphore fonctionne, même si elle alourdit un peu l'ensemble.
je n'aime pas :

"Quand bien même les fossiles

De la poésie hanteront

Les habitacles de l’oubli,

Le spectre de l’hébétude

Toujours survolera

L’énigme,

Ce fléau usé...

L’indifférence humaine."

C'est à dire la fin que je trouve un peu surfaite, un peu donneuse de leçons (ce n'est qu'un ressenti!).

Bref un bon texte mais à retravailler sur la fin je pense.


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