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Poésie en prose
WD : Mémoires d'un ange
 Publié le 03/08/16  -  7 commentaires  -  1742 caractères  -  108 lectures    Autres textes du même auteur

Bonjour, j'ai écrit ce texte pour une composition musicale, bribe d'une histoire que je tente d'exprimer.
Merci de votre attention !
Cordialement.


Mémoires d'un ange



Il reste à parler de l'avenir sans but, en proie aux illusions incessantes de nos esprits désincarnés. Que dire des rêves mélancoliques qui ne deviennent que chimères destructrices et morbides contemplations ? Que dire des Créatrices qui se tarissent loin de la beauté tant recherchée ? Dans les sombres vallées de la vie coulait le fleuve du désespoir mais ce dernier s'est asséché, laissant une plaie âpre témoignant de la fin des inconstances. Les larmes ne coulent plus, les yeux se vident et les âmes s'envolent. Les arbres crient à la Lune de leur rendre leurs fleurs mais elle ne peut, impuissante, que refléter leur regard triste en comprenant.

Voilà que je marche dans les plaines autrefois verdoyantes, que je respire l'odeur des fleurs autrefois rouges et bleues, que je cueille un rameau jadis doré et le pose sur la paume du Gardien imaginaire. Je caresse le gris d'une pierre druidique dont le pouvoir s'est maintenant éteint. Je soupire, observant un cercueil lancinant qui cahote sur la mer de sang. Les montagnes rougeoyantes dans mon dos, je déploie mes ailes de mort et vole vers mon destin. La cendre se dépose sur des tours immenses déchirant le ciel désert dans le silence brutal de l'horizon.

Or, je me souviens de l'Ombre, et mes ailes noires disparaissent, et je tombe, je m'écrase doucement car la mort me rejette avec un sourire. Je suis le Repenti aux mille yeux dont la liberté a pris la fuite, je suis l'amant de la vie et l'ange des enfants, je suis l'espoir puis la beauté qui furent soit une croisée vers le Rêve soit une fleur dans le Néant. Je dérive sur le cercueil pourrissant au gré du sang sur la mer rouge qui m'aspire, et je pleure aux Seigneurs Abandonnés des Âges d'Or oubliés.


 
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   Robot   
3/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des sentiments de désolation émerge à la lecture. Le texte retient.

Peut être un peu alourdi par les pronoms relatifs au second paragraphe. Avec une tournure affirmative le texte aurait été plus léger. - "Je marche, je respire, je cueille" se passerait sans difficulté des "que"

   Anonyme   
3/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne sui pas parvenu à définir le sens véritable de ce texte et ce que vous souhaitez exprimer, sinon le regret d'une époque passée mais quoi ?
Hormis ma perplexité sur le fond, je trouve que ce texte comporte de belles images.

   Lulu   
3/8/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour WD, et bienvenue sur le site.

Plus qu'un poème un prose, j'ai surtout lu un texte qui aurait pu être le début d'une nouvelle... On sent un narrateur mélancolique et on se demande pourquoi, espérant une suite à ce récit qui fait échos en moi, à partir de trois fois rien, d'ailleurs, juste des mots qui ont une résonance particulière.

Bonne continuation.

   MissNeko   
3/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien
L Ange serait il déchu ou déçu ? Un peu des deux j ai l impression.
J ai aimé les mots et les associations d idées que vous employés. Beaucoup de nostalgie dans ce poème.
Un agréable moment de lecture. A vous relire

   Pouet   
4/8/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bjr, bienvenue à vous et bravo pour votre première publication.

Un texte imagé, lyrique, empreint d'une certaine noirceur. Un ange mélancolique, désabusé.

Pour ma part je regrette un peu le nombre très conséquent d'adjectifs qualificatifs, (à la louche une bonne vingtaine pour un texte d'une dizaine de lignes)

Je regrette aussi (beaucoup) certaines répétitions: "fleur" (3 fois), yeux (2 fois), "sang"(2 fois) "beauté" (2 fois), "cercueil" (2 fois) "ailes" (2 fois) ; "rouge" (2 fois) avec "rougeoyantes" en prime... Bref je m'arrête là. Pour un texte si court ça fait beaucoup.

Tout cela je vous l'avoue a parasité ma lecture, mon plaisir.

Certaines choses sont un peu "bateau" aussi à l'instar de :"Dans les sombres vallées de la vie coulait le fleuve du désespoir" pour ne citer que cela.

Je reconnais une certaine qualité à l'écriture mais pour ma part, le nombre trop important de qualificatifs (et de participes présent aussi) ainsi que les innombrables répétitions ont tout de même mis un sérieux coup d'arrêt à mon enthousiasme.

Voilà ceci n'est que mon humble avis qui n'engage que celui qui l'exprime. Mes propos n'ont pas valeur de vérité universelle et ne sont que le reflet de mon subjectif ressenti, je ne suis pas critique littéraire.

Ainsi j'espère que vous ne prendrez pas mal mon commentaire et qu'il saura peut-être vous un être un peu utile.

Bonne continuation à vous, bien cordialement.

   Johannes   
4/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème est-il à mettre en rapport avec le célèbre concerto d’Alban Berg écrit « à la mémoire d’un ange » ? A la lecture, je ne le pense pas.
Le texte commence par : « Il reste à parler de… » S’agit-il de la suite d’un écrit antérieur qui ne nous aurait pas été communiqué ?
D’une manière générale le texte est musical et il se lit aisément. J’ai pour ma part de la difficulté avec tant de morosité, mais il ne s’agit là que d’un goût personnel et ceci n'est en aucun cas une critique littéraire du poème.
Je ne comprends pas l’expression : « je pleure aux Seigneurs ». Peut-on pleurer à quelqu’un ?

   Anonyme   
20/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour WD,

La mélancolie est bien exprimée. C'est ce qui est ressenti tout au long de la lecture de ces lignes.
Le rythme lent du début, s'accélère au 3eme paragraphe : le personnage est face à son destin.
J'aime aussi l'emploi de mots qui, à mon sens, ont une résonance poétique comme "illusions incessantes", "chimères", "inconstances", "Néant".
Bonne continuation !


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