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Poésie contemporaine
Yannblev : Dimanchozo
 Publié le 03/07/20  -  4 commentaires  -  735 caractères  -  127 lectures    Autres textes du même auteur

Si prêter des sentiments aux singes était de l’anthropomorphisme, leur en contester la possession en serait encore davantage.


Dimanchozo



Assis sur leur cul me lorgnent les singes
Avec cet air bon qu’ont les braves gens
Avec cet air-là et l’œil indulgent
Je crois qu’ils me voient comme dans un songe

Avec cet air-là qu’ont les braves gens
Quand leurs yeux parlent d’une vie naguère
D’avant la Cité et d’avant les guerres
D’un temps où les gens avaient tout leur temps

Assis sur leur cul ils sont indulgents
Pour ma veste en fourrure et mes godasses
Rien ne les effraie ni ne les agace
Ils en ont tant vu depuis si longtemps

Qu’ils me voient comme dans un mauvais songe
Et comme dans un miroir mal poli
Ils prennent alors des poses de singes
Pour chercher des poux à la nostalgie


 
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   Pouet   
16/6/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Slt,

un poème que j'ai trouvé fort juste dans l'expression, la description, les sentiments. L'idée qu'ils nous voient comme dans un songe me semble fort bien rêvée.

Le langage ne fait ni dans la grandiloquence, ni dans le maniérisme, ni dans la sensiblerie. Le poème ne singe pas.

Le langage n'en fait pas trop.

Le regard posé est intelligent, la lecture fort agréable.

Pouet

   Anonyme   
20/6/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un titre étrange que l'auteur nous expliquera, j'espère.
Un poème surprenant, on ne sait rapidement plus qui le narrateur évoque. De l'humain ou du singe.
Bien sûr, en relecture, je lis des vers concernant l'attitude des singes.
Une belle leçon d'observation au zoo.
J'ai aimé l'allitération remplaçant la rime entre "singe" et songe".

J'ai vraiment apprécié le dernier quatrain.
Et comme il apparait que même les arbres ressentent et s'expriment, que dire des animaux et en particulier des singes.
(on regrette juste de devoir leur rendre visite au zoo).

Merci du partage,
Éclaircie

   Donaldo75   
23/6/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Comment ne pas voir les références à Jacques Brel ? Il y a pas mal d'emprunts au chanteur belge et ça fait désordre, parce que dans le texte que je lis, il manque le souffle, la dynamique poétique. Sans vouloir comparer les amateurs qui participent au site, et donc l'auteur, au génial Jacques Brel, je crois que l'idée d'origine est bonne mais l'ensemble manque de colonne vertébrale, du fait de ses emprunts, de son peu d'originalité finalement, et d'un relief limité.

   papipoete   
3/7/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Yannblev
Je regarde les singes me regarder ; ils semblent ne pas me voir, de " cet air bon qu'ont les braves gens "
Ils ne doivent pas savoir la vie de leurs ancêtres, et croire qu'un singe ça ne naît qu'au zoo ? A moins qu'ils fassent semblant, " avec cet air-là et l'oeil indulgent " ?
NB Nous savons que notre " cousin " est très intelligent ; peut-être même parle-t-il d'oeil à oeil avec ses parents ; ceux que leurs pépés et mémés transmirent sur la vie dans la forêt, avant que l'homme vint les kidnapper ?
Une scène touchante que celle de ces prisonniers, que la geôle ne semble pas attrister ( n'ayant jamais connu les grands arbres )
Chaque strophe a son charme, dans ce poème aux faux airs de pantoum.
Si les rimes sont fausses parfois, les décasyllabes ont tous la même pointure !


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