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À propos de "Topaze"
Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55
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Bonjour à vous,

Merci aux lecteurs, le poème est .


La poésie classique est-elle un psychotrope, les coups de foudre ont-ils une application anti-émeute, en tout cas c'est bien un poème psychédélique que j'ai voulu proposer à vos lectures.

C'est très court un sonnet et je repense à la difficulté que je m'étais moi-même posée pour ma dernière rime, "topaze" le titre et le verbe "gazer" semblaient être les seul mots à pouvoir me fournir la terminaison voulue, dans la limite d'un vocabulaire existant au préalable, mais j'en voulais un troisième. Je résolvais cette apparente impossibilité en explorant les registres de langues, et ce n'est pas vraiment dans un argot mais plutôt dans les expressions tronquées que je trouvais la ressource nécessaire...

Un fut', un caf', une ex, le prob', une conf', l'aprèm', faut pas bouder son plèz'... et voilà "taze".

J'aimais bien l'image bifide qui me venait naturellement en jouant du mot de cette arme nouvelle, le taser et son diminutif que je reprenais et orthographiais pour coller aux exigences de la rime.

Comme je voulais un poème coloré et scintillant, je me rendis bientôt compte qu'un second mot partageait ce diminutif, que les initiés repensent au célèbre "Salut Atchoum" des Inconnus, grands noms de l'humour francophone, bien mieux ordonné que celui de la perfide Albion, cet autre "taze" était bien celui de Ecstasy.

"psychédélique" ne me renvoyait pas tant à des dérives sous influences qu'à une esthétique bigarrée, largement utilisée pour décrire et illustrer les hallucinations, l'hypnose, le vertige ou autres phénomènes de conscience malmenée. J'ajoutais simplement le sentiment amoureux à cette dernière liste, il serait donc électrique et psychotrope en même temps.

Bien sûr, le sentiment porte déjà en lui ses caractéristique à l'état naturel, aucun buvard imbibé ne pourra simuler la précieuse alchimie qui engendre régulièrement tout un tas de petits nabots insupportables, et encore moins une double décharge de 0.07 joules.

J'ai voulu aborder les sensations bien plus que le sentiment lui-même, je n'imagine pas les émotions dans la sérénité, au contraire des sentiments qui s'en recouvrent bien mieux, une émotion c'est toujours un choc... bon, là, c'est vraiment un gros choc, mais le poème n'a aucune prétentions prophétiques : Ne faites pas ça chez vous, comme on dit après les spectacles de cascadeurs. Je ne me suis rien grillé du tout en l'écrivant, tout est imaginé.


Pour les commentateurs :

Leni, Funambule, énigme09, Alexandre et jano, désolé d'abord de n'avoir su vous offrir un meilleur sentiment de lecture. Ce qui peut-être inaccessible dans ce poème l'est bien par construction, à l'image d'un saut à l'élastique, l'émotion est bien au-delà du parapet, avant peut régner seul un sentiment d'appréhension. L'invitation est libre mais ce ne sont ni l'ouverture d'esprit, ni le courage, qui commandent, juste la fantaisie d'un moment que certains m'ont prêté et d'autres pas, au gré de leur disposition d'alors. Je vous souhaite de trouver de meilleurs poèmes que celui-là.

Pour "la fraicheur des mais", je ne déciderai pas entre le nom du mois au pluriel, la fraicheur des débuts de printemps, et la conjonction de coordination, en amour il peut y avoir aussi des "Mais... !" notamment quand s'y mêle des armes de poing, brrr...

@Lunar-K : C'est une agréable surprise que le poème puisse évoquer un conte de fée, ce n'était pas du tout en surface des influences que je pouvais imaginer, mais j'y reconnais tout à fait mon écriture. Il y a bien un narrateur contemplant une muse endormie, pas vraiment reconnaissable même comme simple être humain, ça serait le survol d'un jungle où apparaitrait une plaine.

"En chaussant dès l’envol un oiseau de la fraude"

Je pense à l'expression "trouver chaussure à son pied", l'envol reprenant l'élan amoureux. Pour les passages plus sombres, les deux derniers vers de chaque tercet, c'est ma façon de parler d'émotions, par décalage, violence aussi sans doute.

Merci Tizef d'avoir relevé la rime avant dernière, merci Flo-D pour l'expression "prendre son pied", on n'est jamais perdu avec cette partie du corps et ça devait planer sur le poème bien entendu, Merci énigme09 pour le malheureux moustique, et Vicon pour le serpent, à Placebo également pour sa lecture, il me faudrait trouver des violences plus douces pour décrire les émotions...

Je n'en dit pas plus, je reste ouvert à tout complément, au revoir.


Contribution du : 07/01/2012 20:24
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Un Fleuve
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