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À propos de "Un mot... "
Maître des vers sereins
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Merci aux lecteurs et commentateurs de Un mot à même de lui dire toi

Le personnage que je voulais dessiner dans ce poème, pour le concours n°9, est "L'autre".

Un formule, qui débute les deux quatrains, devait amener le personnage, le mot que je ne devais pas utiliser au cours du poème :

"Tu suis le même" répond, contredis, imite, parle peut-être pas tout à fait de la même chose mais en tout cas a des similitudes syntaxiques avec le "Je est un autre", d'Arthur Rimbaud.

Le personnage sera donc un "tu". Je ne voulais pas utiliser de guillemet, mais une majuscule aurait pu différencier son utilisation comme simple mot, d'une faute de conjugaison. C'est bien le fait que le poème soit publié sur Oniris qui me protégeait de cette lecture, en partie, c'est un peu une facilité.

Plusieurs commentateurs passent très près. Jaimme parle de "reflet". Brabant écrit le mot : "Un modèle (... ) à la fois le même et toujours autre". Coquillette m'a donné l'idée d'utiliser une majuscule, tous les "autres" rassemblés en un même petit mot pourrait bien se lire comme une déification du personnage, et dans une écriture religieuse, la majuscule désigne la référence à la divinité, et éloigne du même coup l'ambiguïté du "tu", mot et non pas pronom. L'autre serait la clé d'une "vision du monde", d'une philosophie, comme peut l'être un dieu. Lapsus en lisant un "pas de danse avec l'altérité" m'a semblé avoir trouvé tout ce qui pouvait se lire du poème, à mon à priori. Benway également, en lisant un "Je suis l'autre qui est moi" écrit le mot que je ne pouvais donner.

Même ceux qui me semble avoir trouvé le personnage ont l'air de soupçonner qu'il y ait encore quelque chose au-delà, et ça je comptais le résoudre avec les "Mercredis". Je n'ai pas trouvé la bonne façon d'amener cette image, dont le but était de désigner un tout par une partie, les "mercredis" sont là pour évoquer n'importe quel jours, comme le "tu" devait évoquer n'importe quel "autre".

"Mercredis" me permettait également de finir le poème sur "contredis", la contradiction comme moyen de prendre conscience de l'altérité, de dénoncer ce personnage, sans le nommer.

Le "pantin, mannequin pour peintre" je voulais désigner là le personnage qui est repris par exemple dans une célèbre publicité pour cire à meubles en bois, "O cédar" de mémoire, mais c'est surtout un guide pour peindre un corps humain dans différentes positions, je ne lui ai pas trouvé de nom générique. C'est une image de "l'autre", dans ce qu'il a d'universel.

"les yeux de requin sans pupilles" reformule "l'homme est un loup pour l'homme", enfin c'est l'idée qui amena l'image. Les requins ont les yeux blancs, révulsés, lorsqu'il charge une proie, ou un adversaire (je le sais par on-dit) ce n'est pas du tout une attitude fusionnelle de sa part, et pas non plus de l'indifférence.

"Et tu prend comme on donne... " après que l'autre (ou soi-même) est vu comme fait sur le même moule (le pantin), comme méchant (le requin) en plus il est pas gratuit, les interactions nécessite un commerce, monétaire ou par troc. C'était l'idée de la seconde strophe.

"l'autre" est pas marrant, et pas forcément funeste non plus, ça doit être ce que veut dire "Il n'est pas d'ange heureux", c'est pas tant une référence spirituel cet ange qu'une façon de parler de son humanité, en évitant de le définir comme l'homme ou la femme.

Ça manquait plus que d'une dimension temporelle avec ces "Mercredis", l'autre est là tous les jours, en personne ou par les traces qu'il peut laisser, il permet de constater le passage du temps. Ce qui fait "l'autre" n'est pas tant sa différence que ses points communs entre chacune de ces manifestations ou représentations (cf les blues brothers : "you, me, everybody... ") : le secret de sa nature et la contradiction.

Contribution du : 14/09/2009 08:59
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Un Fleuve
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Re : À propos de "Un mot... "
Organiris
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Bonjour david,
je découvre avec beaucoup de retard ce forum et donc tes explications.
Il n'y a que les" mercredis" que je n'arrive pas à intégrer. Et c'est sans doute personnel car pour moi le mercredi n'est pas un jour comme les autres, c'est celui du repos pour les enfants. Il est donc connoté et ne symbole pas "n'importe quel jour". Dans mon cas un mardi ou un jeudi... mais la rime, je sais.
Les autres images me semblent assez claires (après plusieurs lectures quand même).
merci pour ce forum david.

Contribution du : 20/09/2009 08:01
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême"
F. Herbert
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Re : À propos de "Un mot... "
Organiris
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A la lumière de ces explications je vais, enfin, mettre une note.

Contribution du : 20/09/2009 08:07
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F. Herbert
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