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Poésie classique
David : Un mot à même de lui dire toi [concours]
 Publié le 07/09/09  -  20 commentaires  -  972 caractères  -  347 lectures    Autres textes du même auteur

Tu suis le même.


Un mot à même de lui dire toi [concours]



Ce texte est une participation au concours n°9 : Le personnage (informations sur ce concours).




Tu suis le même, à chaque fois. Son ombre change
À peine. Il a pour âme un pantin, mannequin
Pour peintre, et le tableau, par tes yeux de requin
Sans pupilles, devient ce reflet tant étrange.

Tu suis le même, à chaque fois, ça te dérange
Et tu prend comme on donne un condom à quelqu’un,
Pour ne pas être mal, la bonté c’est mesquin,
C’est à la place où tu te trouve et te mélange.

C’est à la place et donc il n’est pas d’ange heureux
Que tu soit clandestin puis se reflète en creux
D’un pareil acrobate, un pantin pour la rime.

Insoumis, surprenant, tu clone aux mercredis
Chaque face alternée, en autant d’anonyme,
Et se garde secret, quand je te contredis.


 
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   jaimme   
20/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je pensais au reflet, mais non, ce n'est pas aussi simple.
Les fautes ne sont certainement pas là par hasard...
Et ce mercredi...
Mais là je sèche.
Au suivant.

Je reviendrai.

édit: j'ai lu le forum et les explications de david.
Un poème à l'accès difficile. Un peu trop quand même à mon goût. Mais qui ne perd pas ses qualités pour autant. Je regrette l'image des "mercredis" qui n'est pas accessible aux plus grand nombre.
Un gros travail, je pense, et toujours des qualités. Mais là, je trouve nous sommes, sans doute à cause de l'accès concours et des goûts de david, plus dans le plaisir de l'énigme que dans le plaisir poétique.

   Eric-Paul   
7/9/2009
Je me perds à la recherche des justes inversions....
Les "Je" à la place des "tu" font bien une partie du trajet.... mais celà ne suffit pas...
Il faudra donc que "tu" y retoune...

   lotus   
7/9/2009
J'ai lu, relu et je relirai car je suis intriguée...

Les fautes, c'est forcément fait exprès sinon...

Bon, je reviendrai, promis...

Pour le mystère, je dis très bien...

   Marquisard   
7/9/2009
J'ai gardé l'image d'un peintre touchant et retouchant son oeuvre sans réussir à dépasser le souvenir d'une forme. Je ne suis peut-être pas sur la bonne voie, mais le poème m'a plu ainsi, conservant une sorte de flou, de sans savoir, comme une confusion sur l'objectif souhaité, et le souvenir de cette forme qui revient.

   Anonyme   
7/9/2009
Heuh... ?
J'aime bien qu'on respecte les accords verbaux, ça donne une cohérence à l'énoncé, même quand il est expérimental. Et là, normative lectrice, je perds pied.
Je ne note pas parce que je n'ai pas compris grand chose. Demain, peut-être ?

[modération : il faut éditer les ccommentaires pour les compléter]

EDIT :

Il faut trouver la voie... Je comprends un peu mieux depuis que David m'a expliqué, mais encore pas tout.
Demain, à tête reposée.
Je m'en veux, parce que ce doit être frustrant de ne pas avoir d'appréciation, mais je ne sais toujours pas quoi mettre. Désolée, David !

   Bidis   
7/9/2009
Je ne comprends généralement rien dans ce texte et me semble plus particulièrement mystérieux "tu clone aux mercredis".
En mettant les "tu" entre guillemets, le poème me semble plus clair. Mais je suis bien curieuse de ce qui a été inscrit comme personnage sur le passeport pour la centrale...
Je reviendrai relire le texte avec une grande curiosité pour les commentaires des uns et des autres.
Ceci dit, ce n'est pas mal, je n'ai pas dit le contraire. Ma compréhension n'a jamais été un critère et l'écriture est belle.

   brabant   
8/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un modèle (occasionnel? cloné tous les mercredis), cloné, à la fois le même et toujours autre sur les feuilles canson et/ou sur la toile? Regardé comme un mannequin (de bois, articulé, sans âme), pas touché, lui, pas touchable, recouvert d'un condom, (opaque? seule la forme? translucide?... "bouclier"), lui, passager clandestin des toiles (il ne s'investit pas) sur lesquelles on le clone, et de devant, et de derrière, des trois quarts, sur les côtés, sans deviner son secret, finalement le même au travers des esquisses. Et pourtant le peintre est censé lui donner une âme. Mais il la trouve pas son âme, à lui.

A qui est-ce de faire preuve de virtuosité? au lecteur ou au poète? Aux deux, rigole David...
Texte sybillin, exigeant et acrobatique.

Davidien!

   Anonyme   
8/9/2009
Bonjour David

Personnellement, je prendrais le "tu" comme "Il" et j'ai pensé à Dieu.
Sauf que "il" clone aux mercredis... j'ai un problème avec ça, vu que c'est le sixième jour qu'Il a décidé de peupler la terre.
Mais ça a peut-être un rapport avec le sacrifice d'Abraham (à cause des yeux de requin sans pupilles" et parce que c'est le troisième jour que ... :
"Lors de la la préparation du sacrifice d'Isaac, par Abraham, il est dit : "Il partit pour le lieu que Dieu lui avait indiqué. Le troisième jour, il leva les yeux et vit de loin ce lieu,". Ce texte d'Abraham, composé à l'époque de l'Exil tient compte de textes antérieurs, celui d'Osée, où le troisième jour commence à prendre sens comme "ler temps de Dieu, le temps de la délivrance.
Ca pourrait être, mais la semaine commence le Dimanche et donc mercredi est le quatrième jour...
Alors Dieu ou Abraham ? Je suis très partagée, sauf sur un point, ce "tu" est un "Il".
Merci pour ces vers David, contente de les avoir lus mais j'attends le forum et les explications avec impatience.
Je noterai plus tard. Là je ne peux pas, c'est beaucoup de travail, et pour l'instant, la compréhension n'y est pas. Je ne voudrais pas être injuste et faire passer mon incompréhension au-dessus de ce travail.
Bonne continuation.

   Anonyme   
8/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
j'ai pensé au caméléon... puis au mime...

que tu soit?

J'ai pas vraiment tout compris en fait, je dois être fatiguée... j'ai aimé le premier quatrain, que je trouve très joli à voix haute...
Le mot condom ne me plait pas... j'aime la bonté c'est mesquin, c'est à la place où tu te trouve et te mélange... (mais y a pas un s à te trouves? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA)

Voilà donc je reste perturbée par ces petites "fôtes" qui ne doivent pas en être mais j'ai pas compris pourquoi et je reste en dehors...

Désolée Dav, mais j'aimerai que tu prennes le temps de m'expliquer par MP par exemple ou sur Forum... ça m'énerve de pas comprendre...

   Lapsus   
8/9/2009
Ce pas de danse avec l'altérité me déconcerte, ce "tu" polymorphe, que "je" peux être aussi pour l'autre, qui frôle et influence ne se laisse pas cerner aisément.
A vous donner l'angoisse du tutoiement.
"Tu" donnerait bien une note mais "je" s'y refuse.

   Anonyme   
9/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Fort culotté ma fois, Maître Capello aurait apprécié... hi hi hi.
Bon, pas vraiment compris non plus, bien entendu. "Etre" et "avancer", même combat...
Je trouve les tercets plus savoureux que les quatrains.
Ce n'est pas mon poème préféré de l'auteur et ne pas comprendre qui est le "perso" est un peu gênant pour le concours...
Mais j'apprécie toujours autant l'originalité et "l'audace" de david.

   Anonyme   
9/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Quand le tu se transforme en il, en un autre, c'est que David se lance dans une recherche sur les mots et les sens associés... alors ça surprend, on commence par perdre ses repères, puis une étincelle et la compréhension commence à se faire jour...

Par petite touche... C'est pas bon pour le mal de tête, mais ça fait travailler les méninges...

Bravo l'explorateur...

   Anonyme   
12/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Parfois David j'ai du mal à entrer chez toi, tu changes le code d'accès et ça m'est compliqué. Tu prends des risques et ça t'honore, j'apprécie. Ici tu joues avec l'orthographe, tu es la faute, le titre du poème, beau en passant ce titre, ne l'annonce pas. Tu prends des risques mais pas pour la contrainte du genre, cela reste un sonnet !
Une autre forme classique, plus rare et je t'aurais loué dans cette poésie, sans retenue.

Toutefois j'ai apprécié cette lecture et le risque pris de ne pas être entendu.

   Anonyme   
12/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai pensé en fait à des frères jumeaux dont le lien parait-il est tellement fort qu'il pourrait justifier cet amalgame de sujets.
Un peu façon : Je suis l'autre qui est moi.

il y a bien les mots "reflet" et "clone" qui appuient mon idée, mais qui se trouvent malheureusement pas dans le contexte que j'aurais voulu. : (

J'ai également pensé à un mannequin de cire un peu pour les mêmes raisons avec en plus "les yeux de requins", pantin", l'ombre qui change à peine", c'est à la place où tu te trouves et te mélange", qui soutiennent mon idée de double.

Pas évident du tout. Mais belle audace.

   Melenea   
14/9/2009
Janus peut être... en tout cas les fautes qui ne doivent pas être là par hasard m'ont perturbées et je n'ai pas compris grand chose... cela ne devrait pas m'étonner mais là je suis perdue....

   Anonyme   
19/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Très bien écrit sur le plan de la forme, mais vraiment trop hermétique pour moi, je regrette, même en mettant "tu" entre guillemets comme un personnage à part entière ... S'agit-il du reflet du miroir ? Même avec cette hypothèse qui ouvre quelques perspectives intéressantes, j'ai encore l'impression de passer largement à côté. Et les entorses de conjugaisons perturbent ma lecture, même quand j'essaie de passer outre.
Du coup, la magie ne fonctionne pas trop pour moi, désolée ...

   David   
20/9/2009
La conjugaison est volontaire, j'ai commenté l'écriture de ce poème et révélé le personnage ici.

   Ariumette   
20/9/2009
Bonjour David...
... j'ai rien compris ! Alors du coup même s'il y a des belles choses, ben je suis toute boulversée dans mon petit bonheur planplan où on comprend quand on nous parle ;-) !

Je m'en vais lire les explications...

Edit : Bon je me doutais du TU sujet mais bon... ça reste obscur malgré les explications ! Le requin et les mecredis ça me saute pas aux yeux !
J'aime "Il a pour âme un pantin, mannequin"

Au plaisir de te lire à nouveau
Pas de note cause concours

   mousange   
20/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Heureusement qu'il y avait les autres commentaires et le forum pour expliquer. Désolée mais je pense qu'un écrit s'adresse avant tout aux autres et non à soi-même.
Tout cela est certainement le résultat d'un gros travail, mais je ne trouve pas l'ensemble très poétique.

   Maëlle   
23/9/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Richesse de forme (rythme, mots, sonorité). Richesse de sens: ce texte est labyrinthique, je pense qu'on peut le lire maintes fois et chaque fois changer de sentier.

Un bémol pour cet hermétisme (qui est donc qualité et défaut).


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