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Achevons Steenwerck !
Visiteur 
Merci à tous ceux qui ont permis que Steenwerck inachevé soit lu et commenté, et merci à ceux qui l’ont commenté ou le commenteront.

C’est peut-être un peu prématuré, mais j’ai un programme chargé pour les prochains jours, alors…


cherbiacuespe

« à peine ébauché » plutôt que « inachevé », oui, vous avez raison, du moins concernant le roman puisque celui-ci n’est fait que de sa première phrase. Dans mon esprit, le caractère inachevé concerne davantage la relation ambigüe liant le narrateur à Steenwerck. Egalement, je trouve au nom « Steenwerck » un petit côté « maître flamand » et, dès lors, à « Steenwerck inachevé », un petit côté tableau inachevé. Content que vous ayez voulu aller jusqu’au bout car c’est une chose très difficile à juger par soi-même et la surprise peut aussi bien venir d’un sens que de l’autre.

Alfin

J’ai moi-même hésité à supprimer le dialogue d’introduction avant de le garder, mais sans certitude quant à ce choix. Il vous surprend quand d’autres l’apprécient et je n’ai toujours aucune certitude quant à mon choix :) Dans ma réponse à Donaldo75, j’explique pourquoi je l’ai conservé.

maria

Je ne dirai alors pas grand-chose non plus sinon merci.

Malitorne

Le style, alambiqué, complexe à parcourir, ne m’a pas aidé non plus mais ça c’est une remarque toute personnelle qu’il faut relativiser.
Mais alors, c’est donc vous, Steenwerck ! Je suis content de vous savoir vivant :) Après Paris, gauche et droite rives, l’Ouganda et la Picardie, vous voici donc dans le Béarn. Justement, un ami béarnais me propose régulièrement le gîte et je n’ai pas encore trouvé de prétexte pour l’accepter. Vous plairait-il de me pardonner ma méprise et que nous reprenions nos entrevues là où elles avaient été étaient interrompues ?

Corto

Personnellement j'aurais évité ce qui me semble être une erreur d'aiguillage […] Le monde de la Rive gauche et celui de la Rive droite ne se côtoient pas si facilement
J’étais donc passé à côté de cette occasion de confondre le mythomane ? Je vais en dire deux mots à Malitorne et lui demander de s’expliquer sur ce point :) Mais quelle mouche a donc piqué les Parisiens pour qu’ils construisent un métro liant deux rives qui s’ignorent ?

Charivari

C’est un fragment de rien du tout, juste un texte écrit en quelques minutes dans le cours d’un échange épistolaire, précédé de rien ni suivi par rien, pas du tout écrit initialement pour une publication, donc. Cependant, en le relisant, j’ai trouvé l’ambiguïté telle que décrite par Donaldo75 intéressante. J’ai bien aimé aussi le commentaire suivant de Corto : le constat que le présent médiocre est bien suffisant. Je pourrais écrire exactement l’inverse : quand la réalité est insatisfaisante, on en construit une autre. Cependant, ces deux points de vue, certes antagonistes, peuvent coexister sans se fâcher et je trouve cette ambiguïté intéressante.
Un gentilhomme doit-il nécessairement adopter le langage des voyous pour en parler ?

Donaldo75

Vous ne cherchez pas midi à quatorze heure car c’est ainsi que vous le décrivez que j’ai vécu cette histoire totalement autobiographique, en ce compris le dialogue initial. Vous me rassurez un peu car j’avais un doute quant au caractère sensiblement scolaire de la brève description physique de Steenwerck. Je ne suis pas un adepte des longues descriptions physiques, qu’il s’agisse de personnages ou de décors et la description de Steenwerck me paraissait déjà trop longue et/ou trop convenue. Le chapeau, la moustache, me paraissaient caricaturaux, mais c’est pourtant bien ainsi que se présentait le véritable Steenwerck. Seulement, dans la réalité, il ne s’appelait pas Steenwerck, il s’appelait Malitorne :) Pour tout vous dire, dans la réalité, j’avais poursuivi par l’écriture d’un petit texte le dialogue initial, qui était écrit et non parlé, car j’avais été très surpris de voir sortir, de ma plume et non de ma bouche, une réplique sans d’abord avoir conscience qu’elle était empruntée à un autre. Il ne se passe quasiment pas un jour sans que je ne m’aperçoive d’une attitude ou d’une parole, qui est bien mienne, mais qui fut aussi celle de l’ami furtivement évoqué dans la nouvelle, sans très bien savoir lequel de nous deux en était le véritable auteur. Et je prends alors conscience que ce qui pourrait être considéré comme de l’intertextualité va en réalité bien au-delà et s’apparente à ce que je pourrais nommer de l’interpersonnalité. Je ne suis pas mécontent du fait que le texte n’envisage pas uniquement cette interpersonnalité entre deux personnages réels, mais également entre un personnage réel et un personnage fictif, en l’occurrence entre le narrateur et le faux Steenwerck inventé par le vrai Steenwerck. Vous me suivez ? :) Je dois aussi vous avouer que si j’ai conservé le dialogue initial, c’est parce que je regrette d’avoir mis un terme à la collaboration que j’avais entamée avec Steenwerck, à la fois par honnêteté et par entêtement. J’aurais aimé faire taire mes scrupules et lui voler ses mensonges plutôt que d’avoir à présenter aujourd’hui un texte dans lequel je révèle n’avoir rien à raconter :)

SaulBerenson

Merci de votre fair-play. Mon commentaire sous votre dernier texte n’était pas un modèle de bienveillance, mais ayant ensuite constaté que vos propres commentaires pouvaient être très abrupts, j’avais pensé que vous pourriez l’accepter. Apparemment, je n’ai pas mal pensé.
Peut-être est-ce justement le sujet qui fait le style ?
Bonne question. J’ai cherché des réponses, mais n’en ai aucune vraiment satisfaisante à vous proposer. Peut-être uniquement le jeu consistant à en changer parfois ? Mais peut-être que cette question se rapporte à votre texte plutôt qu’au mien ? Si donc votre question devait n’en être pas une, mais plutôt une réponse à mon commentaire, je trouverais celle-ci intelligente, sans pour autant trouver la question idiote dans le cas contraire.

fugace

Peu habitué à commenter des poésies, je ne vous en suis que plus reconnaissant d’avoir franchi la rivière nous séparant. Heureusement, il y a des ponts entre des rives que rien de fondamental n’oppose.

Bellini

Je m’étais arrêté au commentaire précédent, qui était alors le dernier, et m’imposais encore un devoir de relecture avant de poster. Je n’aurais pas dû retarder l’envoi car j’ai peur de quadrupler la longueur d’un post déjà trop long, en plus de rendre Donaldo75 jaloux.
J’ai compté : votre commentaire est long de 7.715 signes, espaces comprises, soit douze de plus que ma nouvelle. Avouez que votre post-scriptum, auquel je ne crois pas une seconde, n’est là que pour atteindre la taille requise ! Vous plaisantez ? Votre commentaire est plus long et plus intéressant que ma nouvelle et vous voudriez que je ne le commente pas ?

Votre première phrase, pour commencer : j’ai cru un moment que vous m’apportiez enfin la critique que je ne pensais pas pouvoir éviter et que je m’étais d’ailleurs moi-même adressée car je n’ai pas moi-même de goût prononcé pour les écriveurs écrivant au sujet de l’écrit.

Ensuite, les nœuds. Merci de m’avoir poussé à apprendre ce qu’est un nœud gordien car je l’ignorais. Il me semble que mes nœuds ne font rien d’autre que de joindre plusieurs cordes pour en constituer une plus longue, sans qu’elles ne constituent un maillage et je perçois une différence avec ceux de Poe que vous me donnez à lire, car une incise contraint à son terme à revenir au nœud qui l’a fait naître pour reprendre le cours initial. Dans le cours d’une phrase, le maillage est nécessairement, physiquement, unidimensionnel, ce qui est plus difficile à visualiser qu’un maillage bidimensionnel. Ce n’est peut-être pas encore totalement gordien, mais assez sportif déjà. N’ayant pas votre expérience de marin, je dois avouer avoir eu besoin de lire la phrase de Poe une seconde fois pour reprendre le parcours à partir du bon nœud. Moi non plus, je ne tiendrais pas sur deux-cents pages :) Mais savez-vous que vous me donnez une idée ? Je serais curieux de voir à quoi ressemblerait un texte bidimensionnel. Pour Proust, la troisième dimension serait peut-être nécessaire ? Ou même une quatrième pour retrouver l’espace-temps perdu ?

Merci encore pour « contempteur » que je ne connaissais pas. Je m’enrichis à vue de commentaire. Le soleil brille, mais encore ? Même les éclairagistes sont plus curieux et plus inventifs que les auteurs que vous évoquez. Mais je dois hélas reconnaître que même eux, pour se mettre à la portée du grand public – ou pour le façonner ? – se contentent souvent d’évoquer un éclairage neutre, froid ou chaux quand la notion de « température de couleur » a précisément été pensée pour exprimer des nuances dont l’absence ne satisfait personne à par eux-mêmes. Avez-vous déjà expérimenté la différence entre un éclairage de 3000 kelvins et un autre de 2100 kelvins ? Eclairage chaud dans les deux cas, prétendent-ils. De quoi faire passer une boucherie pour une caverne éclairée au flambeau. Certains vont parfois jusqu’à nuancer en parlant de lumière du jour parce que la température de couleur est de 6000 kelvins comme celle de la surface du soleil. Lumière du jour ?! A midi ? Au crépuscule ? Avec ou sans nuages ? Pouah ! Nous vivons, Bellini, dans un monde tragiquement imprécis. Je compte sur vous pour le remuer.

Le basculement du récit. Je dirais qu’il y a deux basculements, même si le premier est beaucoup plus discret et sans aucun doute moins intéressant. Dans ma réponse à Donaldo75, j’explique que le texte ne fait que relater une histoire réellement vécue et j’ai tenté de rendre ces deux basculements comme je les avais vécus. Le premier basculement s’opère lorsque le narrateur ne se contente plus d’écouter les histoires de Steenwerck, d’ailleurs plusieurs fois répétées, comme celles d’un mythomane, mais comme celles d’un co-auteur, ou plutôt comme celles d’un scénariste qu’un metteur en scène exploiterait. Je me souviens parfaitement avoir été très déstabilisé lorsque Steenwerck m’avait proposé de le tutoyer et de l’appeler par son prénom, et cette déstabilisation racontait elle-même quelque chose. Je dirais même qu’elle seule racontait quelque chose. A ce stade, j’étais déjà entré dans la peau de celui qui serait mon personnage, j’avais commencé à vivre sa vie pour la relater, et peu importe que ce personnage existât réellement ou non. C’est le deuxième basculement et le plus intéressant. Je ne me rappelle plus très bien si j’avais ou non accepté ce tutoiement. Il est bien possible que je l’aie accepté à contrecœur, mais j’ai estimé que ceci n’avait pas sa place dans mon récit car il l’aurait complètement dénaturé. Ceci me parait intéressant car, à supposer même que j’aie réellement accepté le tutoiement, j’aurais considéré comme un mensonge de le conserver dans le récit, car la vérité ne se situe pas dans l’acceptation ou non de ce tutoiement, mais dans le trouble que son évocation m’avait causé.
Pour revenir à la critique que j’aurais pu m’adresser, concernant l’écriveur écrivant sur l’écrit, je pense qu’elle ne concerne que le premier basculement. Le second basculement est d’une autre nature, je pense.

L’écart de style entre le premier paragraphe et le reste. Je dirais que le premier narrateur n’est pas auteur tandis que le second l’est. Le premier n’est même pas narrateur du tout puisqu’il n’y a aucune narration. Il n’est pas narrateur, uniquement rapporteur. Le premier rapporte un dialogue tel qu’il a existé tandis que le second transpose littérairement, donne une forme rendant la vérité plus vraie ou assimilable comme telle, débarrassée des éléments, même réels, qui ne sont que des faits sans rapport avec ce qui se joue réellement, l’important n’étant pas les faits eux-mêmes, mais ce qu’ils déclenchent dans un cerveau, qu’il s’agisse du mien, personnage de l’histoire, ou de celui du lecteur.

Je précise tout de même que je ne fais que tenter ici de formaliser ce qui ne l'était pas tant que ça dans le cours de l'écriture d'un texte en quelques minutes. Mais après tout, commenter son propre texte peut encore apporter des choses.




Trêve de bavardage ! Moi, si on ne m’arrête pas, je continue. Arrive tout de même un moment où une petite voix intérieure me dit que ça suffit comme ça. C’est que j’étais un peu frustré, ce week-end, en découvrant que je n’aurais cette fois pas quatre jours à patienter pour avoir le plaisir de commenter un nouveau texte, mais sept ou peut-être même huit.

Contribution du : 15/11/2020 20:39
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Re : Achevons Steenwerck !
Visiteur 
'Steenwerck' moi ça m'évoque plutot les yoghourts 'Steenworde'... chacun ses goûts...

Contribution du : 15/11/2020 20:49
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Re : Achevons Steenwerck !
Visiteur 
Bellini,

Avant de me coucher, épuisé mais comblé par tant de commentaires auxquels ne je m’attendais pas, je répare un oubli. Etourdi par votre commentaire fleuve, j’en avais même oublié l’élément le plus important, peut-être pas par son contenu même, mais néanmoins par son principe directeur.
Vous évoquez presque votre goût du pinaillage comme un plaisir solitaire et j’hésite à troubler votre intimité. Sachez toutefois que c’est précisément ce que j’espère trouver sur ce site. J’espère trouver des réponses alternatives à celles que je trouve à mes questions, mais c’est encore mieux si je trouve des questions que je ne m’étais pas posées. La distinction que vous faites entre « devenir » et « avenir » ne m’était pas venue à l’esprit, mais elle est pertinente. Je trouve « devenir » beaucoup plus joli que « avenir », mais il ne saurait évidemment être question d’esthétique au détriment du sens. Je n’ai pas fait ci-dessus l’éloge de la précision pour patauger ensuite dans l’approximation. Par « devenir », j’entendais le contexte matériel qui permettrait au petit Steenwerck d’évoluer, mais vous me faite comprendre qu’il y a autant de différence en « devenir » et « avenir » qu’entre « être » et « avoir ». Merci pour ça et pour tout.


Plumette, merci. J’ai ai déjà fait bien plus que nécessaire pour ce soir et je grouperai votre commentaire avec d’autres s’il devait encore s’en présenter.


Merci, Dugenou, pour cette indispensable précision.

Contribution du : 15/11/2020 23:50
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Re : Achevons Steenwerck !
Maître Onirien
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Salut Quieto, je serais content de lire un autre de vos textes. Celui-là, je ne l'ai pas cerné,m mais j'ai entrevu de vraies qualités, à vous lire.

Contribution du : 16/11/2020 07:31
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Re : Achevons Steenwerck !
Visiteur 
Cher Quieto,

Gallimard a publié une correspondance de 1500 pages entre Albert Camus et Maria Casares.
Je propose que nous échangions encore quelques jours et que nous tentions notre chance auprès du même éditeur (1826 pages), avec le titre :

Quieto/Bellini
A propos de Steenwerck inachevé
Correspondance 15 Novembre 2020 – 25 Novembre 2020


Je pense que ma remarque à propos du style glaçage miroir au chocolat devrait bien nous occuper au moins 250 pages :
« J’apprécie le glaçage miroir au chocolat, mais il doit rester un moment d’exception si je veux que ma femme aille bien à la gym quand elle me dit qu’elle y va. »

Pour l’instant je retourne à ma nouvelle de 2500 caractères que j’ai un mal fou à finir (Ferrandeix n’étant pas visible, j’ose me permettre cette cacophonie consonantique en ff, et j’aimerais qu’on aborde aussi votre texte sous cet angle euphonique/cacophonique : prévoir 198 pages).

Bonne journée à vous, le soleil brille, seul point négatif pour l’écriture, comme expliqué dans mon commentaire.
Bellini

Contribution du : 16/11/2020 09:14
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Re : Achevons Steenwerck !
Visiteur 
maria

Vous avez complété votre commentaire et je vous dois bien un second merci. La version longue est aussi agréable à lire que la version courte. Le passé de Steenwerck n’est évoqué que par quelques bribes, sinon j’aurais eu un petit problème de crédibilité en affirmant que je ne m’en souvenais presque plus. Que ce passé ait malgré tout pu prendre corps lors de votre lecture est une bonne surprise.

plumette

J’ai fait comme vous : j’ai cherché le nom sur GoogleMaps et je suis tombé sur celui-ci qui me plaisait bien. Il pourrait bien contenir plus que le nom d’une localité, mais parfois l’auteur se permet de s’amuser un peu, honteux de le faire tout seul.

j'ignore si ces phrases vous viennent ainsi naturellement ou si vous travaillez votre style

Non, pas de travail, mais elles peuvent aussi bien me venir tout autrement et tout aussi naturellement, comme dans le dialogue d’entame. J’ai l’impression que c’est un peu le cas de tout le monde. Qu’en pensez-vous ?

Mais au fait, y-a-t-il une histoire?

Je vais vous faire une confidence. Je voulais avant tout qu’il y ait ambiguïté et qu’il y ait un moment de basculement où on ne sait plus très bien qui se prend pour qui, voire même qui est qui, mais je suis lecteur de mon propre texte et ne suis pas certain de connaître moi-même la réponse. Je dirais que le texte démarre sur l’intertextualité pour finir sur l’interpersonnalité, mais ce n’est que l’interprétation d’un lecteur parmi d’autres. Je vous propose un exercice : essayez de vous demander, non pas de quoi vous êtes faite, mais de qui vous êtes faite ! Que des réponses vous viennent ou non, je ne vous les demande bien sûr pas car elles vous seraient intimes.
Ça me donne envie de revoir le film Being John Malkovitch. Je ne m'en souviens pas bien.

Bellini

Je n’ai pas encore récupéré de notre échange dominical. Je ne vois que ça pour expliquer mon doute quant à la phrase au glaçage chocolat miroir. Je me suis demandé si elle supposait un surpoids de votre côté ou de celui de votre épouse, la question étant de savoir qui déguste le glaçage. Si vous en étiez le consommateur, votre épouse pourrait être tentée de trouver un autre chemin que celui de la salle de sport, mais si votre épouse l’était, elle se hâterait de prendre le bon chemin. Comme le dit Hersen mieux que moi : merci pour cette lecture qui ne peut laisser le lecteur sans réflexion.

C’est extrait d’Allan Poe ?

Nous sommes encore loin des 250 pages, mais nous avons le temps. Le moment ne me parait pas le plus propice pour une sortie en librairie. Dans le pire des cas, nous modifierions les dates du titre, ou nous mentirions.

Euphonique/cacophonique : qui commence ?

Hersen

Je crois bien que c’est la première fois de ma vie que j’écris quelque chose faisant réfléchir quelqu’un d’autre que moi-même. Je voudrais que cette journée ne finisse jamais.

Contribution du : 16/11/2020 22:42
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Re : Achevons Steenwerck !
Visiteur 
Quieto,
Oui c’est bien moi qui ai pris les douze kilos depuis le début du confinement (excès de bonnes nouvelles au style léché comme le vôtre et de glaçage miroir au chocolat). Et concomitamment ma femme a doublé ses séances à la salle de gym. Je sais pas quoi en penser. Au fait, elles ont le droit d’ouvrir, les salles de gym ?
J’aurai au moins gagné une rime riche pour mon prochain poème : concomitamment/amant. J’ai toujours su que la poésie classique était le premier fournisseur de la résilience :)
J’ai relu Steenwerck. Mon commentaire m’a finalement laissé un goût d’inachevé. Votre texte méritait mieux. Je vous promets de faire un effort pour le prochain.
Bellini

Contribution du : 16/11/2020 23:58
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Re : Achevons Steenwerck !
Maître Onirien
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De A côté de la forêt de Saint Germain
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Eh bien ça, c'est de la réponse !


Je comprends mieux cette nouvelle que j'ai de toutes manières réellement appréciée.



Don

PS: je ne suis pas trop jaloux que Bellini récolte une réponse plus longue.

Contribution du : 19/11/2020 00:52
_________________
Nous sommes les acteurs
Témoins d'un nouvel idéalisme
Dans le théâtre extrémiste
(Dirk Polak)
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Re : Achevons Steenwerck !
Visiteur 
Babefaon, matcauth,

Un grand merci pour votre temps consacré à ce texte.


Babefaon

Et cette appropriation est très bien expliquée dans la phrase suivante :
"Écrire ma propre histoire avec le style d'un autre m'aurait été insupportable, tant je tenais au respect de mon intégrité."


Ce qui m'intéressait avant tout, dans cette phrase, c'était le mot intégrité et la contradiction qu'il oppose à ma propre histoire, qui n'est pas celle du narrateur, mais une usurpation (adjectif possessif fallacieux). Mais cette usurpation est en réalité à deux niveaux car l'histoire de Steenwerck n'est elle-même qu'une invention de sa part. Quel droit Steenwerck possède-t-il dès lors sur cette histoire ? Vraisemblablement un droit d'auteur puisqu'il en est l'inventeur. Mais possède-t-il également le droit au respect de la vie privée quand sa vie n'est qu'imaginée ? Peut-être, après tout, l'a-t-il lui-même empruntée à d'autres ? Quid alors du droit d'auteur et du droit au respect de la vie privée ? Combien de niveaux d'usurpation y a-t-il en réalité ? Dès lors qu'on l'ignore, s'agit-il encore de vie privée, de droit d'auteur, d'usurpation, ou de culture construire par l'appropriation collective d'une histoire désincarnée réincarnable à volonté ?
Où se trouve l'intégrité ? Dans l'histoire ? Dans la façon de la percevoir ? Dans la manière de la rendre ?
Je voulais que le texte puisse conduire le lecteur à se poser beaucoup de questions sans qu'il ne lui donne aucune réponse.


matcauth

Je voulais un texte court, allant à l'essentiel et se dispensant de l'accessoire (décor et apparence physique, voire même événements hormis quelques-uns significatifs). La note n'a pas pour moi grande importance, mais je vous suis néanmoins reconnaissant, au travers de celle-ci, de n'avoir tenu compte que d'une forme qui vous a plu à défaut d'un fond suscitant votre intérêt. Si je devais trouver le temps d'écrire un autre texte, j'espèrerais vous satisfaire sur le fond également.



Je pense qu'à présent, Steenwerck est totalement achevé et je vais essayer d'utiliser le très peu de temps dont je dispose désormais pour rendre à mes confrères le temps qu'ils m'ont offert.

Contribution du : 28/11/2020 14:46
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