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Au présent suspendu...
Chevalier d'Oniris
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30/12/2018 16:39
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Voici ma réponse aux douze commentaires reçus:
GABRIELLE: C'est effectivement l'équivalent d'un petit jardin d'Eden qui est ici mis en scène. Vous l'avez bien perçu, avec toutes les richesses de la vie. Merci à vous de les apprécier.

ANIMAL: Un bel hommage aux sensations diverses que je me suis efforcé de traduire et de partager. J'apprécie votre accueil à ce texte et votre sensibilité. Je retiens la critique -fondée- sur la "présentation en pavé". La préoccupation exclusive du fond est une erreur que je corrigerai. Merci de la suggestion.

NATILE: Votre lecture a su aller à l'essentiel: la vie est à cueillir à chaque instant comme un fruit, dans toute sa beauté et sa sensualité, parce qu'elle est par définition éphémère et vulnérable. La poésie, mieux que la philosophie à mon sens, est plus apte à porter et rappeler ce message.

CORTO: Apparemment vous avez eu du mal à entrer dans ce texte et à en apprécier les méandres. L'allusion au réel qui environne cette parenthèse (avion, guerre)vous paraît mal venue; il me semble au contraire qu'elle en souligne à la fois le caractère d'exception et la précarité. Le réel n'est pas loin, il encercle cette paix et ce bonheur fugaces, d'où l'urgence d'en profiter tant que dure cet instant suspendu.
Un peu plus loin vous qualifiez de "facilité coupable" le vers "pendant qu'on fait l'amour". Pour ma part je ne vois rien là de "coupable" ni de "facile": tout dans ce poème est éminemment sensuel; faire l'amour me paraît un aboutissement logique et naturel, une célébration de la vie en quelque sorte.
Les "fruits d'or" en finale font peut-être débat, à part vous cela n'a dérangé personne, mais j'y réfléchirai.
Enfin vous déplorez un manque de délicatesse et d'images dans les descriptions; étonnamment c'est exactement l'inverse que les autres commentateurs ont aimé. Mais chacun voit midi à sa porte.
Merci quoi qu'il en soit pour votre ressenti.

POUET: Merci à vous pour ces remarques positives qui mettent en relief les effets que j'ai recherchés: la simplicité, le rythme (vous êtes le seul à l'avoir noté), le réel qui sert de tremplin au rêve, ou le dialogue des contraires. La poésie ne demandait qu'à fleurir dans ce milieu protégé. Ravi que ce texte vous ait plu.

Bonjour PAPIPOETE: C'est toujours aussi agréable de lire vos commentaires. Vous jouez pleinement le jeu, sans aucune réticence. Vous suivez le fil du courant et faites confiance à l'auteur. Je vous en sais infiniment gré, d'autant que votre lecture reste clairvoyante: je pense à ce que vous dites concernant la plénitude ou la ponctuation: tout à fait vrai.
Merci beaucoup pour votre sympathie.

ROBOT: Merci à vous aussi pour votre avis et les remarques bienvenues au sujet des majuscules (habituellement je les supprime; j'ai omis de le faire cette fois par inattention mais je rectifierai) et du vers qui vous a arrêté. A la réflexion il mérite en effet d'être retouché. En tenant compte de votre proposition, je vais m'employer à le changer.

VINCENTE: Des remerciements à vous encore pour vous être laissé bercer par l'ambiance du poème. J'ai beaucoup aimé votre formule: "Le poème s'est envolé". C'est ce qu'on souhaite toujours: que les mots soient capables de ce petit tour de magie.
Ainsi que je l'ai dit à Animal qui m'a fait la même remarque, je suis d'accord avec vous: la présentation est trop compacte. Il faut que l'air puisse circuler. Je suivrai vos conseils à tous deux.
Désolé pour le "brin d'étonnement" qui vous manque, c'est affaire d'appréciation. Ce genre d'épice dépend des goûts et demande une main très délicate.

DONALDO: Merci pour vos compliments. Il est vrai que le background et l'atmosphère peuvent évoquer l'époque bénie des Fab Four.

LEBARDE: Les images sont un peu ma marque de fabrique. La poésie pour moi ne peut s'en passer. Vous avez très bien saisi l'esprit et l'ambiance de ce texte. Votre fine analyse et votre appréciation me vont droit au cœur. Merci.

BLASESAINTLUC: Autant vous le dire: le sublime n'a jamais été mon objectif, je trouve même cela parfaitement ridicule. "Qui veut faire l'ange fait la bête", on a eu le temps de méditer la formule depuis trois siècles passés. Ce que vous qualifiez si expressivement et avec une pointe de provocation de "joli bordel de la pensée", est en fait une progression par touches successives, comme pour un tableau qu'il faut appréhender dans son entier. S'il en était besoin je prendrais Rimbaud pour avocat: "Je finis par trouver sacré le désordre de mon esprit", mais je n'ai pas besoin d'une si illustre caution. C'est ma manière d'écrire, que l'on est libre d'apprécier ou pas.
L'aspect descriptif qui vous offusque tant n'est pas une fin en soi, il est mis totalement au service de la poésie qui s'en inspire; c'est elle qui importe et, il me semble bien, c'est elle qui l'emporte.
Votre jugement, pour finir, me paraît mal assuré: vous aimez et, dans le même temps, vous n'aimez pas. Est-ce que ce ne serait pas là un "joli bordel" d'hésitation?

FRIED: Je suis content que vous ayez goûté la poésie et l'exotisme de ce texte. La part philosophique, effleurée, suggérée, ne vous a pas non plus échappé. Tant mieux et merci pour votre commentaire.

Contribution du : 19/11/2019 12:22
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Re : Au présent suspendu...
Maître Onirien
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25/06/2009 19:48
De Les Alpes
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Post(s): 14493
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Bonjour FANTIN,

L'exotisme languide émanant de votre poésie est si prenant que je n'ai pas eu envie dans mon commentaire de faire allusion à la guerre évoquée sur la fin.

Néanmoins, ce petit avion qui tournoie flotte comme une menace sur la tranquille quiétude de ce lieu. Un intrus au paradis ?

Le titre du poème prend alors une autre dimension. La paix, que représente « le présent » dans la narration, semble bien fragile, suspendue aux intentions de ce visiteur du ciel. Peut-être ce moment de calme n’est-il que le dernier répit avant la tempête de la guerre.

Souhaitons que non.

Contribution du : 19/11/2019 14:32
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Re : Au présent suspendu...
Maître Onirien
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27/04/2018 09:19
De FRANCE,La Rochelle 17
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Le fil ne m'a pas mené aussi facilement que ça, voilà tout.
vous pouvais dire que je suis ironique parque c'est vrai , ce n'est jamais méchant ,il ce peux qu'au final , j'ai bien entendu la musique mais que le tempo n’allez pas, rien de grave, chacun à oreille qu'il mérite.

Contribution du : 19/11/2019 21:00
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"Fou n'y puis, sain n'y daigne, névrosé je suis."

Roland Barthes.
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