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au sujet d'un survivant
Maître Onirien
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D’abord, un énorme merci à Mel et Nico (je les connais pas, mais comme bulle les a nommés,j’en profite !) pour le travail qu’ils ont fait sur ce texte. J’y reviendrai ensuite, mais vraiment, tout le mérite de l’éventuel succès de la chanson leur revient. Bravo à eux !

Ensuite, merci bien sûr à ceux qui se sont arrêtés sur ce travail et un petit plus pour ceux qui l’ont même commenté.

Pour ma partie, le texte, honnêtement je reconnais toutes les maladresses sonores que vous avez ciblées ou les expressions moins heureuses relevées notamment par widjet. Elles se situent presque toutes dans le dernier couplet, ce qui n’est pas hasard. En fait, ce couplet, j’ai eu plus de mal à l’écrire et j’explique pourquoi. Ce texte m’a été demandé par un ami qui avait perdu son compagnon du sida et voulait lui rendre hommage.

Ce sont des personnes un peu plus âgées que moi, qui ont vécu la libération sexuelle, les années 70, un peu folles où tout ou presque semblait permis, et qui se sont pris le sida de plein fouet si je puis dire (d’où le monde insouciant d’autrefois à jamais disparu). Cet ami m’a raconté comment ça s’était passé à l’époque (en tout cas, comment eux l’avaient vécu) et les mots qui peuvent sembler exagérés (mouroir, abattoir, malédiction, etc.) sont vraiment un témoignage fidèle de ce qu’ils ont ressenti à ce moment-là, de la façon dont les malades du sida étaient considérés à l’époque, avec des relents nauséabonds de ce qui s’était passé pendant la guerre auxquels s’ajoutait la condamnation de l’Eglise et d’une partie de la société.

Je n’ai pas eu de mal à écrire les deux premiers couplets parce que c’était quelque chose d’assez générationnel, on n’entrait pas dans l’intime du couple. Le troisième couplet qui fait écho au premier est plus intimiste, il se concentre sur la relation de ces deux hommes, et même si j’ai l’habitude de me mettre dans la peau de mes personnages pour raconter leur vie ou ce qu’ils ressentent, là, le fait que ces personnes existent ou avaient existé m’a posé problème, j’ai eu du mal à m’approprier vraiment le truc sur cette partie-là et donc, j’ai un peu patiné (je sais pas si je clair, là ?).

Voilà pour l’explication de texte. Pour la musique. Eh ben, oui, j’ai été surpris en première écoute d’entendre une voix de femme, parce que pour moi, c’était évident qu’il s’agissait de l’histoire d’un couple gay en prise avec le sida . Mais apparemment, d’après les retours en commentaires, ça ne l’est pas tant que ça, et c’est pas très grave au fond, un texte devient ce que les gens en font. Mais en même temps, j’ai vraiment apprécié cette voix, et cette façon très douce d’amorcer la chanson. C’est vrai qu’ayant à l’esprit la voix un peu amère de mon ami, et ses mots durs de chagrin et de colère mêlés, je voyais qqchose de plus agressif, de plus virulent. Mais je trouve que ça fonctionne sans doute bien mieux comme ça. La partie plus énervée est conservée par la voix masculine et l’apposition de deux « humeurs » très différentes, presque opposées, loin de trahir l’intention du texte, l’enrichit selon moi, en lui apportant des nuances que le texte seul, ou bien une interprétation à une seule voix, n’aurait pas permis.

Je pense en toute honnêteté que la grande force de cette chanson, c’est vraiment la musique et l’interprétation. Je suis vraiment ravi que Mel et Nico aient choisi ce texte, quelles qu’en soient les raisons ou ce qu’ils y ont vu. Le résultat est bien au-delà de mes espérances. Un grand merci à eux, très sincèrement.

Contribution du : 12/12/2011 20:46
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Re : au sujet d'un survivant
Maître Onirien
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Salut toc-art.

Bon, j'attendais la publication de ton sujet pour intervenir.
Je ne sais pas si tu as lu mon commentaire avant que je le réédite, mais je te le fournis ici.

J'ai un très très gros reproche à faire au texte : c'est qu'on passe très facilement à côté du sujet. Tu remarqueras dans les commentaires, trois personnes le disent directement, et les premiers comms, avant celui de Pat, passent tous sous silence le thème... Je pense que c'est tout simplement parce qu'ils ne l'ont pas cerné.
(En le lisant je pensais au génocide des roms pendant la 2de guerre mondiale, t'imagines à quel point j'étais loin ! Après je me suis dit : bonhomme, t'as eu l'air d'un con à ne pas piger, mais quand deux autres personnes ont dit la même chose que moi derrière, je me suis dit que ce n'était pas forcément ma faute)

Bref, être un petit poil plus explicite n'aurait rien changé à l'intensité dramatique de ton texte, je pense. En le relisant, en sachant maintenant de quoi il cause, je le trouve beau... Par contre, risquer de ne pas être compris par un pourcentage important des lecteurs, c'est vraiment dommage. Plus encore si tu penses à ce qu'est une chanson : la compréhension des paroles est plus difficile encore qu'un texte lu... Donc, je parie que tu n'aurais pas 5% des auditeurs en concert qui se rendraient compte de ce dont tu parles. C'est super dommage, à mon avis. Un vrai gâchis, même, si on considère que dans un concert ou un CD on ne peut faire qu'une ou deux chansons maxi de ce style, où le texte est vraiment porté par la musique et où l'attention de l'auditeur sur les paroles est à son maximum.

Voilà la raison pour laquelle j'avais noté assez négativement ton texte dans un premier temps. Avec juste le mot "sida" en plus (ou équivalent), je l'aurais noté très positivement.

Je repasserai au besoin pour parler de la musique.
A plus les tit toc pataponarts !

Contribution du : 12/12/2011 21:06
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Re : au sujet d'un survivant
Maître Onirien
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Je confirme, puisque je fais partie de ceux cités indirectement par chari, que j'étais passé au-dessus du thème dans les premières écoutes. Je partais sur de l'anticipation façon catastrophe planétaire, j'étais encore plus loin !
Puis j'ai lu le résumé, réécouté, douté, vu le commentaire de Pat.

Et je confirme aussi que ce texte, malgré ses défauts (j'ai posté un peu trop vite pour prendre le temps de les relever, désolé, d'autres l'ont fait après :p) mérite d'être écouté par tous et compris de même :)

Contribution du : 12/12/2011 21:31
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Re : au sujet d'un survivant
Maître Onirien
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salut, Chari. Je comprends ce que tu dis et je reconnais tout à fait qu'on peut reprocher plein de choses au texte. Mais je ne te suis pas sur le côté explicite que tu estimes nécessaire.

Tu penses que si tu n'a pas compris, c'est soit que tu es con, soit que c'est de ma faute. Mais ça n'est la faute de personne, c'est comme ça, et puis c'est tout. on sait parfaitement qu'un texte n'est jamais reçu de la même manière par tout le monde. Est-ce que pour autant la chanson est ratée ? on peut aimer des chansons et n'apprendre que bien plus tard ce qu'elles signifiaient réellement. Et alors ? Où est le problème si une émotion est passée ? Qui savait que "l'aigle noir" parlait d'inceste ? La chanson en était-elle moins bonne ? Pour moi, non, elle a juste acquis une autre dimension et je ne me suis pas senti con, et n'ai rien reproché à l'auteur pour n'avoir pas compris dès le départ.


Mais je comprends tout à fait que pour toi, ce soit l'élément essentiel. Pas de souci.

Contribution du : 12/12/2011 21:35
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Re : au sujet d'un survivant
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Citation :

toc-art a écrit :
je ne te suis pas sur le côté explicite que tu estimes nécessaire.

Qui savait que "l'aigle noir" parlait d'inceste ? La chanson en était-elle moins bonne ? Pour moi, non, elle a juste acquis une autre dimension

Mais je comprends tout à fait que pour toi, ce soit l'élément essentiel. Pas de souci.


Bon j'ai découpé ce qui m'intéressait de ta réponse.

Tout d'abord, "L'aigle noir" se situait dans une dimension onirique. C'est la description d'un rêve, il y a un refus total, dans l'écriture de ce texte, de l'explicite.

Tu aurais bâti ton texte comme ça, aucun problème. Mais il y a des passages, dans ta chanson, qui prennent une tournure explicite, voire militante, mais sans nommer le thème en question. Tu dénonces, avec des mots forts et adaptés au thème (parqués, ségrégation, etc) mais on ne sait pas ce que tu dénonces. Du coup, je trouve que tu es entre-deux : tu en dis trop ou pas assez. Voilà pourquoi j'estime, dans ce cas-ci précisément, que l'explicite était nécessaire. J'ai eu, personnellement, l'impression désagréable de me retrouver embrigadé, mais je ne savais pas dans quoi

Enfin, ce que j'en dis, évidemment.

Contribution du : 12/12/2011 21:54
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Re : au sujet d'un survivant
Maître Onirien
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bah, je pourrais te citer le petit train des rita mitsouko, et bien d'autres encore, mais je comprends ton point de vue. Maintenant comme tu le dis, le texte est tout de même assez explicite, citer le sida aurait pour moi été maladroit. Seule la mention du thème manque, mais elle n'est pas très difficile (à mon sens) à retrouver, et quand bien même on ne la trouverait pas, l'émotion véhiculée en serait-elle trahie ? je n'ai pas l'impression, mais je me trompe peut-être.

Embrigadé ? Vraiment ?

Contribution du : 12/12/2011 22:06
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Re : au sujet d'un survivant
Chevalier d'Oniris
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Je me permets de réagir parce que je n'ai lu les paroles qu'après avoir écouté plusieurs fois la chanson : j'ai tendance à donc voir ce que l'interpretation apporte plutôt que ce qu'elle retire.

Comme c'est souvent le cas à mon avis, cette zone d'ombre apporte le liant poétique : un chant de douleur, une absence, mais une cause mal définie, quelque chose d'implicite, de plus noir. C'est le pourquoi du chant, et c'est donc précisément ce qui n'est pas important. L'émotion est présente, il y a une couleur aux voix, un rythme à la révolte. Tout le reste...

Je pensais à Koltes qui disait quelque chose que j'aimais bien là dessus, je suis allé chercher l'extrait (à la fin de Roberto Zucco, éditions de minuit, quelques propos de l'auteur)

" On a trop souvent tendance, lorsqu'on vous raconte une histoire, à poser la question "pourquoi?", alors que je pense que la seule question à se poser est "comment?". Si vous restez à votre fenêtre, et que vous regardez les gens passer, vous ne vous demandez pas tout le temps : pourquoi cet ivrogne s'est-il saoulé ? Pourquoi cette jeune femme a t'elle les cheveux gris ? Pourquoi cet homme parle t'il tout seul ? Parce qu'une réponse à cette question serait probablement banale, partielle, conduisant à toutes les erreurs et à tous les préjugés."

Contribution du : 12/12/2011 22:32
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Re : au sujet d'un survivant
Maître Onirien
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Citation :

Embrigadé ? Vraiment ?


Bah, le mot est fort, évidemment, mais il y a un petit peu de ça qui m'a mis mal à l'aise quand même.

Euh... J'avais écrit une longue diatribe, et puis je l'ai effacée, parce que hors sujet finalement. Je résume quand même, même si ça n'a plus grand chose à voir avec ton texte.

Disons que je regrette l'explicite, le côté coup de poing qu'il y avait dans la chanson française, et dans sa littérature, et que je regrette que maintenant les artistes craignent d'appeler un chat un chat. J'habite depuis 13 ans en Espagne, et en ce moment, il y a une recrudescence de la chanson (et même des arts scéniques en général) qui dénonce, qui dit, qui dérange. Et ce n'est pas juste au niveau politique, ce sont aussi des chansons ou des textes qui osent le sentiment, sans retenue. Total : alors que la chanson française (à texte, j'entends) me déçoit, celle qu'il y a en ce moment en Espagne et Amérique latine est en plein boum. Plus encore depuis le 15 mai et le mouvement des indignados.

Par exemple, cette chanson, pourrait-elle triompher en France actuellement, comme elle triomphe en Espagne (nº1 des ventes)? Peut-on parler de la violence domestique comme ça, aussi directement ?

Pour la poésie, c'est pareil : je vois, ici par exemple, sur oniris, que la poésie militante, c'est anti-poétique... Ben il se trouve que la très grande majorité des poètes en langue espagnole du XXème, qu'ils soient espagnols ou latino-américain, sont des auteurs de poésie politique, de Neruda à Alberti, de Cernuda à Guillén...

Malo Bebe

je te mets la traduc, chopée sur internet (pas forcément géniale)
{Méchant}

Tu es apparu par une nuit froide
avec l'odeur de tabac sale et du gin.
La peur me traversait déjà
pendant que je croisais mes petits doigts
derrière la porte

Ton petit visage de beau jeune homme
S'en est allé avec le temps
par tes veines
et ton insécurité machiste
se réflète chaque jour dans mes petites larmes

Encore une fois non, s'il-te-plaît!
Je suis fatiguée et mon coeur n'en peut plus
encore un fois, non mon amour s'il-te-plaît
ne crie pas, car les enfants dorment

Encore une fois non, s'il-te-plaît!
Je suis fatiguée et mon coeur n'en peut plus
encore un fois, non mon amour s'il-te-plaît
ne crie pas, car les enfants dorment

Je vais devenir comme le feu
je vais brûler tes poings d'acier
et du violet de mes joues
je tirerai le courage pour me venger les blessures

Méchant, méchant, méchant tu es.
On ne fait pas de mal à celle qu'on aime, non!
Bête, bête, bête tu es,
Ne te pense pas mieux que les femmes

Méchant, méchant, méchant tu es.
On ne fait pas de mal à celle qu'on aime, non!
Bête, bête, bête tu es,
Ne te pense pas mieux que les femmes

Le jour est gris quand tu es là
et le soleil revient quand tu t'en vas
et la petite douleur de mon coeur
je dois la ravaler avec le fourneau

Mon petit visage de jolie jeune fille
A vieilli dans le silence.
Chaque fois que tu me dis "pute!"
Ton cerveau se fait de plus en plus petit

Encore une fois non, s'il-te-plaît!
Je suis fatiguée et mon coeur n'en peut plus
encore un fois, non mon amour s'il-te-plaît
ne crie pas, car les enfants dorment

Encore une fois non, s'il-te-plaît!
Je suis fatiguée et mon coeur n'en peut plus
encore un fois, non mon amour s'il-te-plaît
ne crie pas, car les enfants dorment

Je vais devenir comme le feu
je vais brûler tes poings d'acier
et du violet de mes joues
je tirerai le courage pour venger les blessures

Méchant, méchant, méchant tu es.
On ne fait pas de mal à celle qu'on aime, non!
Bête, bête, bête tu es,
Ne te pense pas mieux que les femmes

Méchant, méchant, méchant tu es.
On ne fait pas de mal à celle qu'on aime, non!
Bête, bête, bête tu es,
Ne te pense pas mieux que les femmes

Je vais devenir comme le feu
je vais brûler tes poings d'acier
et du violet de mes joues
je tirerai le courage pour venger les blessures

Méchant, méchant, méchant tu es.
On ne fait pas de mal à celle qu'on aime, non!
Bête, bête, bête tu es,
Ne te pense pas mieux que les femmes

Méchant, méchant, méchant tu es.
On ne fait pas de mal à celle qu'on aime, non!
Bête, bête, bête tu es,
Ne te pense pas mieux que les femmes

Méchant, méchant, méchant tu es
Méchant tu es parce que tu le veux
Méchant, méchant, méchant tu es
Ne me crie pas dessus parce que ça me fait souffrir

Tu es faible et méchant
et ne te crois pas meilleur que moi ni que personne
et maintenant je me fume un petite cigarette
et je te souffle la fumée dans ton petit coeur

Parce que méchant, méchant, méchant tu es
toi méchant, méchant, méchant tu es
oui méchant, méchant, méchant tu es
toujours méchant, méchant, méchant tu es



(ps : je sais que j'ai largement débordé sur le thème de ton texte, bah, je te l'avais averti... Au besoin je crée un topic nouveau pour pars polluer le tien, hein)

Contribution du : 12/12/2011 22:42
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Re : au sujet d'un survivant
Maître Pat de Velours
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C'est étonnant que le sens du texte n'ait pas été compris. Je n'ai pas eu besoin de l'explication de toc-art pour en saisir le sens. Il est vrai que les 2 premiers paragraphes sont très flous par rapport au contexte, mais la fin donne l'explication. Du coup, en relisant, ça s'éclaircit. Mais bon, j'ai vécu cette période (l'arrivée du sida), ce qui est sans doute plus facile pour comprendre. Et je ne trouve pas que les termes soient exagérés. C'était vraiment dur...

Cela dit, est-il indispensable de comprendre un texte pour apprécier une chanson ? Je ne pense pas que ça soit l'essentiel. Pour Barbara, je ne suis pas sûre que beaucoup étaient au courant. Pour Suzanne de Léonard Cohen, pas évident qu'il s'agisse de drogue... Il y a sans doute pas mal de textes dont on n'a pas percé le véritable sens.

Contente, en tout cas, que l'interprétation t'ait plu, Toc-art. Ce qui me paraît l'essentiel.

Contribution du : 12/12/2011 22:50
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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Re : au sujet d'un survivant
Chevalier d'Oniris
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14/11/2011 02:39
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Suzanne, ça parlait de drogue ?!
Tout s'effondre !!!

Je preferais ma version.

Contribution du : 12/12/2011 22:59
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