Parcourir ce sujet :
2 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
15/01/2017 16:43 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
7868
![]() |
3 corrections, v.4 où ; v.1 clair et v.11 féale, bien que cela change la rime
Perché sur Piersay, dans les champs près du clair, Touchant le ciel de nuit comme s'il était matin, Entre chevaux et mules loin de vouloir plaire, Qu'il est doux le chardon où infuse le thym ! Mais déjà bien grondant, qu'une fournaise éclaire, Un orgueilleux orage nous parle le latin, Et, pendus aux branchettes, carillon séculaire, Des glands et des marrons répondent au vent lointain. De toutes les tentions est la plus désireuse De se résoudre vite en déluge idéal, Que cette symphonie à l'apogée féale ! Les bêtes alentours à la démarche creuse, Écoutent s'agiter les merles, comme tirés De leur tranquille masure. La foudre : " Je pendrai !"
Contribution du : 14/06 22:41:41
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
02/10/2012 20:34 De Là-bas
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Primé concours Post(s):
28111
![]() |
Citation :
Bien sûr que je sais de qui sont ces mots à la rime : un sacré "sonneur" ce S. M. "Sеs purs оnglеs très hаut dédiаnt lеur оnух..." Je l'adore ![]()
Contribution du : 14/06 23:08:36
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
08/06/2013 21:10 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Comité Editorial Groupe de Lecture Responsables Edition Post(s):
25924
![]() |
Une petite erreur au V2
D’un timbre percutant, sonne la caisse claire Son ample requiem à l’orée du matin. J’aurais bien volontiers, simplement pour vous plaire, Imité la mésange ou l’arôme du thym. Mais il n’est plus d’aménité que l’aube éclaire, La poésie m’objecte et j’en perds mon latin. Sur un jazz tapageur, son âme séculaire M’exile à petit feu vers un bagne lointain. Je la voulais fidèle, elle était désireuse De plus de liberté, d’un peu moins d’idéal. Il ne suffisait plus que je sois son féal, Elle vit en mes vers une tombe qu’on creuse. Le sonnet sera dit, le vin sera tiré, Puis au bout de la corde aussitôt je pendrai.
Contribution du : Hier 5:15:40
|
|
_________________
Maître et Talons |
||
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
08/06/2013 21:10 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Comité Editorial Groupe de Lecture Responsables Edition Post(s):
25924
![]() |
Citation :
Un Sado-Maso ? ![]()
Contribution du : Hier 5:57:22
|
|
_________________
Maître et Talons |
||
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
02/10/2012 20:34 De Là-bas
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Primé concours Post(s):
28111
![]() |
Oui
![]() Au vu de certains de ses poèmes brise-neurones… mais c'est ce qui fait tout son charme ![]()
Contribution du : Hier 7:08:12
|
|
_________________
"Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Charles Baudelaire |
||
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
27/04/2018 09:19 De FRANCE,La Rochelle 17
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
13702
![]() |
ok , Cristale ,je savais que tu saurais reconaitre "le sonneur"
dont je vous offre le texte. "Cependant que la cloche éveille sa voix claire A l'air pur et limpide et profond du matin Et passe sur l'enfant qui jette pour lui plaire Un angélus parmi la lavande et le thym, Le sonneur effleuré par l'oiseau qu'il éclaire, Chevauchant tristement en geignant du latin Sur la pierre qui tend la corde séculaire, N'entends descendre à lui qu'un tintement lointain. Je suis cet homme, hélas ! De la nuit désireuse, J'ai beau tirer le câble à sonner l'idéal. De froids péchés s'ébat un plumage féal, Et la voix ne me vient que par bribes et creuse! Mais,un jour,fatigué d'avoir en vain tiré, O satan, j'ôterai la pierre et me pendrai " pas toujour tout clair le SM, Je laisse la main à qui veut la prendre.
Contribution du : Hier 15:29:10
|
|
_________________
![]() |
||
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
08/06/2013 21:10 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Comité Editorial Groupe de Lecture Responsables Edition Post(s):
25924
![]() |
Merci BSL, beau poème.
Maintenant, accrochez-vous... Voici une autre proposition : Corps – âme – dehors – dame – morts – cœur – entrailles – douleur – tenailles – malheur – pas – place – bas – trace – trépas – mourant – querelles – torrent – cruelles – demeurant – douleurs – pensées - pleurs – courroucées – fleurs – yeux – voie – lieux – effraie – cieux –
Contribution du : Aujourd'hui 13:54:13
|
|
_________________
Maître et Talons |
||
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
27/04/2018 09:19 De FRANCE,La Rochelle 17
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
13702
![]() |
Corps – âme – dehors – dame – morts –
cœur – entrailles – douleur – tenailles – malheur – pas – place – bas – trace – trépas – mourant – querelles – torrent – cruelles – demeurant – douleurs – pensées - pleurs – courroucées – fleurs – yeux – voie – lieux – effraie – cieux – Des plages normandes, voyer là tous ces corps ! Soldats d'un autre temps, qui ont rendu l'âme Ils avaient les corps vaillants, les tripes dehors. Ah, liberté nous voici, c'est toi notre dame ! En ton nom majestueuse , ils sont là tous morts ! Entendez compagnes un battement de cœur ? C'est l'écho qui provient du fond de leurs entrailles. Il est aussi profond, que profonde douleur, C'est le doute à jamais qui les tiens en tenailles. On t'il fait le bien, ou des autres le malheur ? Aux enfers, brûlons-nous ? Entendez-vous nos pas ? Non, maître Lucifer n'y voit pas notre place. C'est ici, dessous terre, enterrés bien plus bas. Que nos familles retrouve de nous la trace Qu'il n'y ait plus mystère sur notre trépas Notre monde avec nous est il aussi mourant ? Les peuples sont il toujours à chercher querelle ? la pluie d'une onde, fait renaître le torrent Les guerres seront bien toujours aussi cruelles. Je ne sait si la faire, est mal au demeurant. Des larmes des couleurs de toutes les douleurs En parler chaque fois, me brouille les pensées. Les gouttes de rosée sont les perles des pleurs. Les nymphes sur leurs nuages sont courroucées Il faudra bien pour elles des milliers de fleurs Un beau jour il faudrait bien qu'on ouvre les yeux. Que quelqu'un prenne la parole , et prenne voie n'importe ou,n'importe quand et quelque soit les lieux Jamais il ne faut que la lumière effraie Elle vient de loin là-bas , au delà des cieux PS:super compliqué ! j'ai ramé !
Contribution du : Aujourd'hui 17:31:51
|
|
_________________
![]() |
||
![]() |