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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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3 corrections, v.4 où ; v.1 clair et v.11 féale, bien que cela change la rime
Perché sur Piersay, dans les champs près du clair, Touchant le ciel de nuit comme s'il était matin, Entre chevaux et mules loin de vouloir plaire, Qu'il est doux le chardon où infuse le thym ! Mais déjà bien grondant, qu'une fournaise éclaire, Un orgueilleux orage nous parle le latin, Et, pendus aux branchettes, carillon séculaire, Des glands et des marrons répondent au vent lointain. De toutes les tentions est la plus désireuse De se résoudre vite en déluge idéal, Que cette symphonie à l'apogée féale ! Les bêtes alentours à la démarche creuse, Écoutent s'agiter les merles, comme tirés De leur tranquille masure. La foudre : " Je pendrai !"
Contribution du : 14/06 22:41:41
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Citation :
Bien sûr que je sais de qui sont ces mots à la rime : un sacré "sonneur" ce S. M. "Sеs purs оnglеs très hаut dédiаnt lеur оnух..." Je l'adore ![]()
Contribution du : 14/06 23:08:36
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Une petite erreur au V2
D’un timbre percutant, sonne la caisse claire Son ample requiem à l’orée du matin. J’aurais bien volontiers, simplement pour vous plaire, Imité la mésange ou l’arôme du thym. Mais il n’est plus d’aménité que l’aube éclaire, La poésie m’objecte et j’en perds mon latin. Sur un jazz tapageur, son âme séculaire M’exile à petit feu vers un bagne lointain. Je la voulais fidèle, elle était désireuse De plus de liberté, d’un peu moins d’idéal. Il ne suffisait plus que je sois son féal, Elle vit en mes vers une tombe qu’on creuse. Le sonnet sera dit, le vin sera tiré, Puis au bout de la corde aussitôt je pendrai.
Contribution du : 15/06 05:15:40
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Citation :
Un Sado-Maso ? ![]()
Contribution du : 15/06 05:57:22
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Oui
![]() Au vu de certains de ses poèmes brise-neurones… mais c'est ce qui fait tout son charme ![]()
Contribution du : 15/06 07:08:12
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"Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Charles Baudelaire |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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ok , Cristale ,je savais que tu saurais reconaitre "le sonneur"
dont je vous offre le texte. "Cependant que la cloche éveille sa voix claire A l'air pur et limpide et profond du matin Et passe sur l'enfant qui jette pour lui plaire Un angélus parmi la lavande et le thym, Le sonneur effleuré par l'oiseau qu'il éclaire, Chevauchant tristement en geignant du latin Sur la pierre qui tend la corde séculaire, N'entends descendre à lui qu'un tintement lointain. Je suis cet homme, hélas ! De la nuit désireuse, J'ai beau tirer le câble à sonner l'idéal. De froids péchés s'ébat un plumage féal, Et la voix ne me vient que par bribes et creuse! Mais,un jour,fatigué d'avoir en vain tiré, O satan, j'ôterai la pierre et me pendrai " pas toujour tout clair le SM, Je laisse la main à qui veut la prendre.
Contribution du : 15/06 15:29:10
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Merci BSL, beau poème.
Maintenant, accrochez-vous... Voici une autre proposition : Corps – âme – dehors – dame – morts – cœur – entrailles – douleur – tenailles – malheur – pas – place – bas – trace – trépas – mourant – querelles – torrent – cruelles – demeurant – douleurs – pensées - pleurs – courroucées – fleurs – yeux – voie – lieux – effraie – cieux –
Contribution du : 16/06 13:54:13
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Corps – âme – dehors – dame – morts –
cœur – entrailles – douleur – tenailles – malheur – pas – place – bas – trace – trépas – mourant – querelles – torrent – cruelles – demeurant – douleurs – pensées - pleurs – courroucées – fleurs – yeux – voie – lieux – effraie – cieux – Des plages normandes, voyer là tous ces corps ! Soldats d'un autre temps, qui ont rendu l'âme Ils avaient les corps vaillants, les tripes dehors. Ah, liberté nous voici, c'est toi notre dame ! En ton nom majestueuse , ils sont là tous morts ! Entendez compagnes un battement de cœur ? C'est l'écho qui provient du fond de leurs entrailles. Il est aussi profond, que profonde douleur, C'est le doute à jamais qui les tiens en tenailles. On t'il fait le bien, ou des autres le malheur ? Aux enfers, brûlons-nous ? Entendez-vous nos pas ? Non, maître Lucifer n'y voit pas notre place. C'est ici, dessous terre, enterrés bien plus bas. Que nos familles retrouve de nous la trace Qu'il n'y ait plus mystère sur notre trépas Notre monde avec nous est il aussi mourant ? Les peuples sont il toujours à chercher querelle ? la pluie d'une onde, fait renaître le torrent Les guerres seront bien toujours aussi cruelles. Je ne sait si la faire, est mal au demeurant. Des larmes des couleurs de toutes les douleurs En parler chaque fois, me brouille les pensées. Les gouttes de rosée sont les perles des pleurs. Les nymphes sur leurs nuages sont courroucées Il faudra bien pour elles des milliers de fleurs Un beau jour il faudrait bien qu'on ouvre les yeux. Que quelqu'un prenne la parole , et prenne voie n'importe ou,n'importe quand et quelque soit les lieux Jamais il ne faut que la lumière effraie Elle vient de loin là-bas , au delà des cieux PS:super compliqué ! j'ai ramé !
Contribution du : 16/06 17:31:51
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Tout en douceur :
Je piétinerai vos corps Et trifouillerai votre âme Et je jetterai dehors Vos vieux, votre chère dame, J’irai danser sur vos morts. Mon fer vous crevant le cœur Arrachera vos entrailles Et sous vos cris de douleur Vos chairs entre mes tenailles Jouiront de leur malheur. Ne me remerciez pas Je laisserai tout sur place Et vous ferez profil bas Quand vous suivrez à la trace Votre sang jusqu’au trépas. N’est-il plus beau qu’un mourant Qui cherche encore querelles Sous ses larmes en torrent ; Que ces femmes sont cruelles De l’aimer au demeurant. Les bonnes vieilles douleurs Traverseront vos pensées Vous regretterez vos pleurs Vos allures courroucées Devant la beauté des fleurs. Je dois vous crever les yeux ; La seule issue est la voie À suivre pour les hauts lieux Où vivre l’idée effraie Sans plus jamais voir les cieux. ![]()
Contribution du : 16/06 19:53:44
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Hé bé, Cristale, tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère, comme on dit par chez moi ! Mais c'est réussi.
Voici mon essai. Pas facile... Bientôt l’été ami des corps Il faut bronzer à perdre l’âme Sommes prêts à vivre dehors Aussi bien monsieur que sa dame Puisque nous ne sommes pas morts Honnies les histoires de cœur Qui font souffrir jusqu’aux entrailles Personne n’aime la douleur D’un cœur pris comme entre tenailles Ne me parlez pas de malheur Si l’amour te suit pas à pas Laisse-le donc prendre sa place La vie est si courte ici-bas Il faut bien qu’il laisse sa trace Qui durera jusqu’au trépas Tu n’es pas encore mourant Essaie d’oublier les querelles Aussi vives que le torrent Avec leurs morsures cruelles Sans importance au demeurant Débarrassé de tes douleurs Et de tes mauvaises pensées Tu dois vite essuyer tes pleurs Au loin les idées courroucées Les pensées sont aussi des fleurs Repose-toi ferme les yeux Tu vas bientôt trouver la voie Qui te conduira en ces lieux Si tranquilles que rien n’effraie Pareils au royaume des cieux
Contribution du : 17/06 16:00:51
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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