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Devenir belle, genèse et remerciements
Visiteur 
Merci aux lecteurs et commentateurs de ce texte dont je tiens à raconter la petite histoire. Que tous me pardonnent : j'ai lu avec attention chaque commentaire mais ne donnerai pas de réponse commentaire par commentaire pour éviter les répétitions.

La ville de Rueil-Malmaison organise chaque année un concours de nouvelles dont le premier prix est un voyage au Festival du Livre de Montréal. Je vous invite à lire ici le joussif journal de voyage de Fabien Pesty, lauréat du prix en 2012.
Fabien Pesty m'avait fait envie. Enfin, son récit, pas lui, je ne suis pas celle que vous croyez, même si j'ai des dents. Non mais, n'importe quoi. Il est pas mal quand même, voyez vous-mêmes.

Bref, en ce début 2013, je guettais l'ouverture des hostilités, et voici ce qui me tomba sous les yeux. Nous étions, sur Oniris, en plein débat sur le forum "érotisme en littérature". Vous pouvez imaginer à quel point je frétillai à la lecture de l'intitulé de la soirée inaugurale du concours.
Je me mis aussitôt à me documenter sur les geishas, parce qu'à part quelques lectures nippones un peu olé olé et une grande partie de la filmographie de Kurosawa, largement motivée par sa passion pour les fesses de Toshiro Mifune par le génie de l'auteur, le Japon, je n'y connaîs rien (ah si, je sais plier un furoshiki). Et j'avais l'intention d'écrire un petit texte distant, implicitement érotique, pour voir si je pouvais.

Quelques jours plus tard, paf, le sujet du concours tomba : "Passages". La douche froide (à propos, je charge amicalement les Rueillois du site - qui se reconnaîtront - de faire cuire à petit feu le responsable de ce stupide jeu de mots, on n'a pas idée de faire des choses pareilles).

Et c'est ainsi que l'idée de la narratrice évoluant dans un musée m'est venue, puisqu'après tout, je n'avais fait autre chose qu'imaginer la vie d'une jeune fille à partir d'estampes, et que les passages de son existence se sont doublés de celui de cette narratice d'une salle à une autre (ce que décrit fort bien toc-art).

La froideur du récit notée par la majorité des commentateurs est bien entendue voulue, elle fait pendant au style des estampes, qui paraît si impersonnel - peut-être les Asiatiques ont-ils un autre avis.
J'ai voulu la contrebalancer par un humour distant : merci, alvinabec, d'avoir ri !

En ce qui concerne le style, et les longues phrases chargées, je reconnais m'en être donné à coeur joie : j'ai une tendance fâcheuse à l'emberlificotage dans les adverbes et les adjectifs, et là, j'ai lâché la bride, également pour coller à la multitude et la minutie des détails des estampes.
Je n'ai pas trop saisi si c'était le sens, ou le style, (ou les deux) de la première phrase qui avait gêné toc-art et Acratopège. Pour le style, mea culpa. Pour le sens, les potions dont il est question sont abortives, si c'est cela que vous n'aviez pas saisi (et sinon, discutons-en ici).

placebo : tu peux tout imaginer sur la mort de Masami. Même une fausse route.

Remerciements très chaleureux à Salamandre (votre commentaire me touche, après nos échanges sur le forum "érotisme en littérature") et HELLIAN, ainsi qu'au responsable d'un exceptionnel "exceptionnel +", même s'il s'agit de brabant dont je connais la tendance à un enthousiasme effréné, hautement sympathique.

Prix spécial du jury à Widjet pour son "très bien" que j'ai relu dix fois en me frottant les yeux, après avoir redémarré mon ordi et réalisé les mises à jour. Sur PC, j'aurais lancé un scan avec l'anti-virus.

Pour la petite histoire, ce texte n'a même pas passé les premières sélections à Rueil et j'ai perdu une bonne occasion de rencontrer Fabien Pesty. C'est dur, la vie d'auteur.

Contribution du : 01/01/2014 21:15
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
Visiteur 
Bonsoir, Misumena,

Deux raisons impérieuses me poussent à fourrer mon nez dans cette affaire :

1. le besoin de me rendre publiquement ridicule ;
2. la jalousie.

A peine vous ai-je envoyé mon MP que je vous retrouve ici.
Je me permets de reproduire une partie de ce MP :

J'ai été surpris par le reproche de Toc-Art, suivi par Jaimme, au sujet de la première phrase de votre texte. Je l'ai relue plusieurs dizaines de fois et je n'arrive pas à être d'accord avec eux. Il me semble que la présence du mot "pourtant" devrait rendre ce reproche caduque.
La phrase simplifiée serait : "[...] coïncida avec le décès brutal de sa mère, la douce Asami, qui n’avait jamais pu se résoudre à absorber les remèdes libérateurs concoctés par la guérisseuse du village." Il y a clairement relation de cause à effet entre le refus de médication et le décès. Le participe présent que vous avez utilisé n'établit pas une relation de cause à effet, mais est une nécessité du fait de la complexification de la phrase et, surtout, au contraire d'une relation de cause à effet, établit le paradoxe entre le refus de médication et le fait qu'il ne s'agisse pas du premier acouchement. C'est en tous cas comme ça que je le vois. Je ne suis pas grammairien et je n'aurais certes pas la témérité de m'opposer à deux correcteurs, mais je ne trouve là rien pour me choquer.


Bon, d'abord, je me suis trompé : il ne s'agissait pas de Jaimme, mais de Acratopege, quoi qu'il me semble que la qualité d'écriture de ce dernier ne ferait pas honte à l'équipe de correcteurs.
Ensuite : je n'avais pas compris que les potions dont il est question sont abortives, mais il me semble que cela ne remet pas en cause mon point de vue.
Ayant beaucoup de mal à me priver de l'occasion de me rendre ridicule, je suis tout de même curieux des réponses éventuelles de Toc-Art et de Acratopege. Si le ridicule est le prix à payer pour apprendre à causer correctement, ma bourse vous est offerte.

Et puis, quand même, il faudra bien que j'en vienne au second motif de mon intervention.
Vous êtes certaine, pour Pesty ?
Je ne veux aucun mal à ce garçon, mais... vous êtes vraiment certaine ?
S'agissant de participation aux concours de nouvelles, je trouvais vos motivations pécuniaires nettement plus satisfaisantes.

Malgré la probabilité d'une confirmation, je vous adresse tout de même mes félicitations pour le succès de ce texte.

Contribution du : 01/01/2014 22:25
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
Maître Onirien
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De Luxembourg
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J'ai dû mal lire : qui parlait de jeux de mots pourris ? ^^ Merci pour l'indication ;) et dommage pour la destinée du texte au concours, le Canada ça fait rêver (le beau gosse un peu moins pour moi, j'avoue).

Contribution du : 01/01/2014 22:54
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Mon blog, mis à jour toutes les semaines.
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
Visiteur 
Ah, quand même !
Merci, Cebo.

Heu... pour le jeu de mots, je crois qu'il s'agit de passages/pas sages.

Contribution du : 01/01/2014 23:04
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
Expert Onirien
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De La Thébaïde
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Quant à moi je suis à votre disposition pour aller dégommer les membres du comité de sélection de Rueil-Malmaison qui saura alors pourquoi elle se dénomme ainsi !

Brabant, authentique tireur d'élite de la FFF.

C'est quant vous voulez Misumena :))))))))))))

Contribution du : 02/01/2014 10:46
_________________
"Je suis le Ténébreux,- le Veuf,- l'Inconsolé,/ Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :/ Ma seule Etoile est morte,- et mon luth constellé/ Porte le Soleil noir de la Mélancolie." "El Desdichado" G. de Nerval
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
Visiteur 
Bref, ici je peux le dire, cette première phrase est absolument correcte, elle est déstructurée et je vois pas en quoi elle n'est pas acceptable.

J'aime les auteurs qui prennent des risques et je trouve pas ici un grand risque en plus, je veux dire, avec cette phrase :)

Contribution du : 02/01/2014 21:08
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
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Citation :
Bref, ici je peux le dire, cette première phrase est absolument correcte, elle est déstructurée


voilà ce qui s'appelle de l'analyse grammaticale de haut-vol !

Contribution du : 02/01/2014 21:55
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
Visiteur 
Toc-Art,

Les déclarations un poil péremptoires de Salam (qu'elle veuille bien me pardonner !) vont-elles laisser ma curiosité grignoter mon anatomie ? Je me suis déjà bouffé cinq doigts. N'avez-vous donc aucune pitié ? Ma plume est sèche, certes, mais je pourrais encore trouver un usage pour ma main droite si par miracle je venais à retrouver de l'encre.

Si Misumena le permet, je vous propose de procéder par étapes, dont voici la première :

La phrase modifiée suivante vous semble-t-elle correcte ?

De la naissance de Masami, on sait peu de choses, sinon qu’elle se produisit dans un tsunami d’hémoglobine et coïncida avec le décès brutal de sa mère, la douce Asami, qui, bien que n'étant pas à son premier acouchement, ne put se résoudre à absorber les remèdes libérateurs concoctés par la guérisseuse du village.

Accessoirement, je vous avoue volontiers avoir hésité entre "bien que n'étant pas à son premier acouchement" et "bien que n'en étant pas à son premier acouchement". De toutes façons, ni l'une ni l'autre de ces formulations n'est élégante, et le problème n'est pas là.

Au cas où cela s'avérerait vraiment nécessaire, je précise tout de même qu'il ne s'agit pas d'acharnement. Je n'avais rien relevé de curieux dans cette phrase et le fait que des gens aussi sérieux que Acratopège et vous-même s'en émeuvent me plonge dans un abîme de perplexité.

Contribution du : 02/01/2014 22:19
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
Maître Onirien
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Stony,

déjà, je n'ai aucune compétence particulière pour dire d'une phrase qu'elle est grammaticalement correcte ou non. j'ai juste donné mon avis en fonction d'une impression tenace ressentie à la lecture. Je ne prétends pas avoir raison.

Votre phrase modifiée (on se moque de la lourdeur éventuelle) est correcte, mais différente de celle de Misumena que je traduirais comme cela si j'enlevais le participe présent :

on déplora la mort de Masami qui, comme elle n'avait jamais pu se résoudre à utiliser des herbes abortives, n'en était pourtant pas à son premier accouchement.

Et là, pour moi, ça coince toujours !

Mais je le répète, c'est une impression personnelle qui ne met pas en cause les qualités d'écriture de Misumena. Ce n'est qu'un détail.

Contribution du : 02/01/2014 22:27
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Re : Devenir belle, genèse et remerciements
Visiteur 
D'accord. Vous aurez sans doute compris où je voulais en venir. Il m'a semblé que le "pourtant" introduit par Misumena pouvait remplir la même fonction (l'établissement du paradoxe) que le "bien que" introduit par moi-même, dont elle pouvait dès lors se priver en permutant les deux dernières parties de la phrase, et que sa phrase et la mienne seraient dès lors équivalentes.

En revanche, le "comme" que vous avez introduit me semble pouvoir impliquer l'une de ces deux choses :
1. une concomitance ;
2. une relation de cause à effet, que précisément vous lui reprochez.

J'en déduis que vous considérez qu'un participe présent inclut ce "comme" implicitement. Si tel devait être le cas, le "bien que" que j'ai introduit et que vous validez devrait logiquement entrer en conflit avec ce "comme" implicite. Et en effet, le "comme " et le "pourtant" explicites de votre phrase entrent en conflit. Donc, ça coince.
Mais il ne s'agit, dans mon cas aussi, que d'une impression tenace qui ne pourrait être validée par une compétence particulière, et vous voudrez bien pardonner ma méconnaissance des termes savants pour nommer correctement les fonctions grammaticales.

Quoi qu'il en soit, merci de votre réponse.


PS: du coup, je me suis un peu renseigné. Je crois que j'aurais dû écrire "n'en étant pas à son premier acouchement", car il devrait s'agir d'un participe présent utilisé sous sa forme de gérondif.

Contribution du : 02/01/2014 23:05
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