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L'intime été vous remercie d'avoir partagé son intimité.
Maître Onirien
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02/10/2012 20:34
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Bonjour à toutes et tous.

Je remercie particulièrement les commentateurs qui ont permis à mon muzain L'intime été de franchir le cap de la sélection GL ainsi que le CE d’avoir accepté de l’intégrer au catalogue d’Oniris.

Un grand, énorme merci :

À Papipoète (aboutie – aime bien)
venu musarder sur mon muzain et savourer la première strophe « comme une figue bien mûre ». C’est joli.

À Lebarde (très aboutie – aime beaucoup)
qui débusque ma plume de son regard averti… Le muzain formé de deux petits tableaux constitués à ma façon d’une situation et du mouvement dans un décor.

À GiL (aboutie – aime un peu)
alléché par le muzain, apprécie le quatrain mais sa lecture se gâte avec le verbe « fleure ». Celui-ci, qui signifie « sent bon » en plus raffiné, est au présent car il est un souvenir olfactif rémanent. Il est supposé dire que tout promeneur aujourd’hui perçoit le parfum de lavande émanant encore ce creux dans la mousse. L’imparfait n’est pas de mise. La poésie, rien que la poésie, prime sur la raison et parfois la logique, surtout la mienne quelque peu à contre-courant des grammaires et ponctuations par choix ^^. La bretonne est têtue, on la changera pas, c’est foutu.

À Vincent (très aboutie – aime beaucoup)
qui a aimé venir cueillir la pomme de mon jardin d’Eden malgré la menace du péché mortel… Votre courage m’impressionne et je suis ravie de vous accueillir dans mon petit espace poétique.

À Boutet (aboutie – aime beaucoup) 
comment ça « service minimum », écrit simpliste ? Misère, misère, je rends ma plume, et moi qui ai consacré des heures et des jours à justement planter un décor coloré de tons pastels pour leur légèreté visuelle. Ouf ! La seconde partie relève l’ensemble de votre lecture, me voilà sauvée ^^.

À Myndie (aboutie – aime beaucoup)
qui a, dans l’ensemble, apprécié ce muzain. Pour répondre à ta question, tout comme j’ai répondu à GiL : le verbe « fleure » signifie « sent bon », en tellement plus gracieux. Ce verbe, donc, est au présent car il est un souvenir olfactif rémanent du personnage féminin. Celle-ci s’imagine que tout promeneur d’aujourd’hui perçoit le parfum des corps baignés de lavande qui habite encore ce creux dans la mousse où l’amour a vécu quelques moments inoubliables. L’imparfait n’est pas de mise pour ce « fleure ». La poésie prime sur la raison… pour moi, mais chacun fait et entend ce qu’il veut. Tu as apprécié l’ensemble de ce court muzain (c’est la faute à son créateur Abraham de Vermeil qui la voulu ainsi : 9 vers pour 9 muses) et j’en suis heureuse.

À Volontaire (très aboutie – aime beaucoup)
qui a su entrer dans le poème pour en déguster la sensualité, les goûts, les odeurs, le toucher mais regrette un peu le manque d’évocation de la chair électrisée par le désir et pas simplement effleurée par la nature. Promis, je vous ferai tout cela en détail dans un prochain opus ^^

À Zeste (ah bin rin, pas d’note, l’a pu d’encre ^^)
qui a bien entendu le rapport entre « l’arbre béni » (l’olivier) et celui « coupable de haltes frivoles et de voyage » (ensuite et/ou avant/après) (le bougainvillier).
L’amour passion d’une seule mais intense fois «de corps qui se mélangent et s'entremêlent, une vision paradisiaque de la nature et de l'intime » Bien vu ! Bravo !

À Ramana (très aboutie – aime beaucoup).
C’est vrai que le muzain est peu employé. Il semble simple avec ses neuf vers sur quatre rimes voulu par son créateur Abraham de Vermeil : 9 vers pour 9 muses, mais ses exigences sont plus complexes qu’il n’y paraît. « l'été qui se termine a exacerbé les corps, et que s'ils ont transpiré, ce n'est pas uniquement le fait de la canicule ! » … sourire…
Le son des rimes des quatrains ? Eh oui : les sonorités jumelles en « é » représentent une idée de lumière de la couleur des blés, de clarté, elles sont dites « éclatantes ». Mouillées avec « ill » elles sont vives et gaies. L’appui que j’ose en faire est voulontaire. Frondeuse que je suis… Ne grattez pas trop la mousse, elle perdrait les souvenirs olfactifs de l’amour qui y prit naissance nimbé du parfum des lavandes de la vallée ^^

À Salima (pu d’encre non pu, tant pi)
Vrai qu’il n’est pas interdit de faire rimer un participe passé avec un autre et un nom avec un autre, c’est simplement déconseillé mais vous avez compris mon intention de parallélisme/musicalité. Mes histoires de « ressac » vous les avez parfaitement pigées : ici la poésie, qui n’est pas 1 + 1 = 2, se permet des images non conformes à celles imposées par la raison… et les dictionnaires ^^ Perso j’aime sentir le ressac d’une brise bleue qui monte jusqu’à la cime parfumée des fragrances de la lavande venues du fond de la vallée et m’allonger dans la mousse fraîche de l’ubac de quelques monts du Midi. L’océan n’a pas tous les privilèges, non mais alors ! L’ubac est le versant montagneux le plus frais, par temps de canicule, pour des ébats amoureux c’est préférable sinon gare aux coups de soleil sur les fesses… et autres parties délicates. Bien sûr que la lavande ne pousse non pas sur ce versant mais dans la vallée en contrebas. J’ai déjà dit qu’un poème ne s’explique pas, c’est au lecteur d’entrer dans son monde, ou pas. Mais bon, je suis bien dans mes tongs encore pour quelques jours, avant que je remette mes rangers pour une rando dans les Alpes de Haute Provence afin de respirer les lavandes (bien que les floraisons s’achèvent mi-juillet il doit encore rester quelques effluves) et vérifier si le coin moussu là-haut côté ubac fleure encore aussi bon les souvenirs...z’avez de la chance, ch’suis de bonne humeur ^^.

À Provencao (très aboutie – aime beaucoup)
qui me fait l’honneur d’être sous le charme de mes vers « où chaque vers résonne comme un écho des émotions subtiles offertes par la tendresse de cette voix et de ces mots ... »
Un commentaire comme toujours pétri de poésie qui me touche beaucoup.

À Laurent-Paul (très aboutie – aime beaucoup)
qui m’offre un jolie comparaison du creux moussu avec celui du « Dormeur du Val », eh oui, j’ai privilégié la vie et non la mort.
« le mot ressac amène le mouvement au tableau et le mot ubac le cadre. » Bien vu ! Voilà un regard qui me plaît beaucoup. Je pense venir vous lire plus souvent. ^^

À Louis (aboutie – aime beaucoup)
Quelle belle et complète analyse ! Que voulez-vous que je réponde à cela ?
Concernant « fleure », l’utilisation au présent est voulu et je m’en explique à Myndie et GiL. Je veux bien vous en faire part ici : le verbe « fleure » signifie « sent bon », en tellement plus gracieux. Ce verbe, donc, est au présent car il représente un souvenir olfactif rémanent du personnage féminin. Celle-ci s’imagine que tout promeneur aujourd’hui perçoit le parfum des corps baignés de lavande imprégnant encore ce creux dans la mousse où l’amour a vécu quelques moments inoubliables. L’imparfait n’est pas de mise pour ce « fleure », qui reste un état permanent imaginaire. Pour moi, souvent, la poésie prime sur la raison et la logique cartésienne, mais chacun fait et entend ce qu’il veut.
Quoiqu’il en soit, encore mille fois merci pour votre commentaire parfaitement et justement élaboré.



Je vous souhaite, chers lecteurs et chers commentateurs, une bonne fin d'été avec de beaux jours à venir.
Encore tous mes remerciements pour vos présences chaleureuses sur mes vers.

Et pour ceux qui s'intéressent à la forme employée :
Le muzain - forme poétique


Contribution du : 20/08 12:26:24
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Re : L'intime été vous remercie d'avoir partagé son intimité.
Expert Onirien
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Cristale

Porter une appréciation sur votre écriture reviendrait à dire que je maîtrise les règles de la prosodie, ce qui est faux! Une page peut être blanche aussi lorsqu'elle est indemne de toute imposture intellectuelle, l'encre il y en a partout!

Contribution du : Hier 3:50:33
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Re : L'intime été vous remercie d'avoir partagé son intimité.
Expert Onirien
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Le beau ne se mesurant pas, il est soluble dans l'âme!

Contribution du : Hier 4:12:45
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Re : L'intime été vous remercie d'avoir partagé son intimité.
Maître Onirien
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Les seules appréciations qui m'importent, Zeste, sont celles que vous exprimez si poétiquement dans votre commentaire.
Ma petite annotation se voulait juste un sourire, un rien d'humour. Vous savez bien que je suis comme ça.

Citation :

Zeste a écrit :
Le beau ne se mesurant pas, il est soluble dans l'âme!


La plus jolie des notations est dans cette phrase.

Merci pour ce retour Zeste.

Contribution du : Hier 5:36:30
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Re : L'intime été vous remercie d'avoir partagé son intimité.
Onirien Confirmé
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Chère Cristale, merci pour le retour. Mais prenez garde de ne pas laisser la Poësie trop vous emporter, d'autres que vous s'y sont perdus déjà. Et bonnes promenades en Provence, les lavandes tiennent bien sur pied, vous ven trouverez sûrement quelques brins. Ou bien trouvez quelque charmante fleuriste qui saura vous guider vers les meilleurs coins...
Amicalement,
S.

Contribution du : Hier 8:59:56
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