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1 Utilisateur(s) anonymes
Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Organiris
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(alors moi je dis juste que une jeune et jolie fille de 18 ans environ, qui post à 5h du matin un dimanche, c'est louche. Soit elle se lève tôt pour aller à la pêche, soit elle rentre à peine de boite où elle a passé une nuit de folie pas très littéraire ... ^^ )
Contribution du : 10/06/2007 12:11
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Pour écrire, il faut lire. |
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Chevalier d'Oniris
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(J'ai horreur des boites ^^ ceci dit, je pêche très rarement, ici les poissons sont morts, on les trouve que sur les étalages.
Vu que j'ai fêté mon admission en khâgne, qui te dit que ça n'a pas été, au contraire, une nuit très littéraire? :D)
Contribution du : 10/06/2007 14:01
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Apprenti Onirien
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Je crois franchement qu'écrire sur un sujet dont on connaît parfaitement le contenu doit être très ennuyant. Pour moi, il y a toujours une part de nous qui entre dans l'histoire, de là à dire qu'on serait moins bon sur un sujet qu'on ne maîtrise pas....
Il faut en connaître un minimum, c'est tout. Parce que si on part comme ça, les romans initiatiques n'auraient pas vraiment leur place dans la littérature, alors que pourtant, à mon avis, ils ont toute leur place. =)
Contribution du : 10/06/2007 17:18
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Maître Onirien
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Hmmmm... Non je suis d'accord avec Ama, si tu connais ton sujet tu en parleras forcément mieux.
Ce qui ne veut pas dire que tu doive te restreindre à écrire sur ce que tu connais. Pour beaucoup, l'écriture est le moyen de faire passer un message une idée, de parler d'une obsession, mais rien n'empêche de transposer ce thème à un autre contexte. Ce faisant, tu peux mêler (dans une certaine mesure) ce qui te tiens réellement à coeur et que tu connais, avec ce dont tu as envie de parler, s'il ne s'agit pas de la même chose.. :)
Contribution du : 10/06/2007 17:57
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Organiris Animodérateur
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Des compétences transversales en somme.
Contribution du : 10/06/2007 18:29
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Chevalier d'Oniris
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Et Ten, tu te méprends un peu sur ce que je veux dire, comme les autres qui n'étaient pas d'accord. J'ai sûrement mal formulé, alors j'essaye, encore une fois.
J'ai un autre exemple qui peut m'illustrer (chouette) : Il y a deux ans, j'ai écrit une nouvelle sur Hiroshima. J'y décris l'embiance, la ville, les gens, et surtout, le parc de la paix. Je ne suis absolument jamais allé à Hiroshima et je ne connais pas de japonais (un peu la nourriture, mais même pas). Pour ce faire, j'ai lu plein de textes, j'ai visité plein de sites, expo, photos, vidéos et autres. Notamment, un livre que je vous recommande vivement : "Notes sur Hiroshima" de Kenzaburo Oé. Le travail de recherche m'a pris deux bons mois. Il m'a permi de si bien sentir l'embiance, j'ai si bien trouvé, on pouvait plus me posait une colle sur le parc de la paix, je sais comment m'y rendre, chaque arbre, chaque chemin qui s'y trouvent je les connais, qu'on m'a plusieurs fois soupçonné d'y être allé et de connaître Hiroshima. On peut donc écrire sur ce qu'on ne connait pas. Et avec de la recherche, on peut écrire sur tout. Et une grande partie de l'écriture, c'est de la recherche, et c'est souvent ça qu'on aime tout particulièrement. Ceci dit, mon héroïne était européenne, elle avait plutôt mon âge que celui de ma grand-mère et elle faisait un voyage à l'étranger. Déjà ça, ce sont des bases vécues et solides. Ensuite, l'histoire se déroule au présent 21ème siècle, et cette époque, je la connais mieux que toutes les autres. Les autres, je les ai étudiées, je les ai vues, j'ai grandi avec, mais je ne les ai pas vécues. Entre cette histoire sur Hiroshima et une histoire esquissée sur le 18ème siècle anglais ou sur les chevaliers de la table ronde, ou sur tout ce que vous voulez, y a une différence considérable. On peut! C'est faisable! Mais ça reste toujours un peu déplacé. Notre mentalité n'est plus la même qu'alors, notre regard n'est pas le même et dans le meilleur des cas, dans le meilleur travail effectué possible, on peut s'approcher de ce qui est si loin, mais c'est très difficile. C'est pour ça, qu'à notre niveau et même à un autre, le mieux, c'est d'écrire sur ce qu'on connait. Il y a de l'intéret dans tout et la table de bureau en bordel, la bouffe au fastfood du coin, le marchand de fleur au bout de la rue, la vieille qui sort de chez elle en même temps que toi, les cons qui te cherches des emmerdes, bref, tous les petits riens de la vie qui font d'elle ce qu'elle est, c'est ça qu'il faut exploiter. Et ça a toujours été comme ça. Rabelais, Jane Austen, Goethe, Rimbaud, Baudelaire, Balzac, Flaubert, touuuut absolument tous les auteurs que vous voulez, qui sont bons, au moins reconnus comme bons, devenus classiques, tous ces auteurs ont parlé de la vie qui les entouraient. Ils étaient neufs à leur époque. Nous gagnons tout à être neufs aussi, sans jamais pour autant perdre de vue et d'intérêt tout notre passé, passé qui constitue notre présent.
Contribution du : 10/06/2007 19:17
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Maître Onirien
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Tout à fait d'accord, mais tu fais passer la cohérence et le respect du contexte avant tout le reste, ce qui n'est pas forcément le souci premier de tous les auteurs.
D'autant que tes lecteurs ont de fortes chances de connaitre encore moins que toi ton sujet. Pour prendre un exemple, les gens qui lisent Da Vinci Code et pensent que tout est vrai (ha ha) n'ont aucune connaissance du sujet, et c'est la grande majorité des gens. Evidemment, il y a des connaisseurs, des experts, ou juste des passionnés qui vont dire que ça, ça et ça, c'est n'importe quoi. Que ça, ça et ça c'est pas faux, mais pas tout à fait ça non plus. Et pourtant, Dan Brown s'en fout, il a juste voulu écrire un polar. Et il a réussi : c'est un bon polar. On se moque que tout ce qu'il dit ne soit pas vrai, ou ne soit pas absolument conforme à la réalité. C'est une belle histoire, alletante, avec de (néanmoins) solides références historiques. L'exactitude historique, ou contextuelle n'est à mon avis pas forcément indispensable selon la finalité que tu vises. Mais ça n'est pas une polémique, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que si tout est maitrisé et exact, c'est encore mieux et encore plus crédible. Ca nous restreint juste à écrire au présent (ou en tout cas de viser contemporain) si on veut prétendre à l'excellence. Or une réflexion abstraite ou philosophique passera parfois mieux dans un autre contexte, au détriment du réalisme contemporain. Ou pas. La réflexion que tu fais passer, quel que soit son environnement (passé, futur, ou alternatif) s'inspire de ton monde contemporain. De ta pensée contemporaine. Donc d'une certaine manière, tu ne le quitte jamais vraiment ce monde contemporain qui est le notre, tu ne fais qu'en transposer tout ou partie dans un autre contexte. Et à mes yeux ça n'est génant que si tu vises le respect parfait de l'époque que tu décris. Pour beaucoup (notamment de romanciers), ça n'est pas le cas.
Contribution du : 10/06/2007 19:52
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Chevalier d'Oniris
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Je suis contente que tu aies pris l'exemple du Da vinci Code parce que ça me permet de contester avec un autre argument.
La cohérence et le respect du contexte ne sont pas à faire passer avant ou après; ils sont inhérents à un bon écrit. Je ne dis pas avec ça que le fantastique, la science fiction, le surréalisme, n'est pas bien : dans tout ça, ce n'est réellement bien que lorsqu'il y a cohérence et respect du contexte dans lequel tu te plonges. Mais le Da vinci code est le meilleur exemple : personnellement, je trouve que c'est un très mauvais livre. J'ai lu quelques pages et j'en étais profondément dégoûtée, avant même de savoir que les références et les sources étaient fausses. Dans un cas aussi extreme, je suis pas loin de penser que même avec une cohérence et un contexte respecté, Dan Brown n'aurait pas réussi à écrire un bon livre, mais au moins, il aurait eu ça comme mérite. Ce n'est pas le genre de livre qui ne me plait pas. D'ailleurs, c'est rarement le genre qui me plait ou me déplait. Je me suis rendue compte récemment que l'important en lecture n'était pas d'apprécier ou non un genre; tout repose sur la manière dont le tout est mené. L'écriture, les idées, les messages, les sentiments, la forme, la structure. C'est un tout et ce tout, quelque soit le contexte, le genre, la source, s'il est bien fait, il fait plaisir à lire. A mon avis, le da vinci code est un mauvais polar. Pour m'attarder deux secondes sur ce livre : un ami m'a fait remarqué une chose à laquelle je n'avais pas pensé. Le seul bon point de se livre, c'est qu'un lecteur très modeste qui ne lit que les grands succès, en lisant ce livre et en l'aimant, aura peut-être envie de découvrir d'autres polars, d'autres livres et se cultivera petit à petit. Mais même cet argument me parait un peu bancal parce qu'autant que des chef-d'oeuvre atteignent la reconnaissance mondiale, et pas seulement de mauvais livres! Je suis par exemple extrêmement heureuse du succès d'Harry Potter, même si ça m'arrive souvent de le trouver un peu démesuré. Il a ouvert la voie à des tonnes de jeunes lecteurs (et à l'occasion, il permet de s'améliorer un peu en anglais). Sur le dernier paragraphe de ton post : dit comme ça, tu as totalement raison. Maintenant, il faut espérer que les auteurs considèrent la question avec le même sérieux que toi. PS : je suis malheureusement consciente que notre avis sur da vinci code diverge et là, c'est une question de goût. Mais à mes yeux, bien loin de contrer mes arguments, cela les renforce.
Contribution du : 10/06/2007 20:06
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Merde, j'ai oublié le point essentiel de mon exemple : je n'ai pas aimé da vinci code non plus...
J'ai dit que c'était un bon polar, dans le sens un polar qui a marché, auprès du grand public, ce qui était à mon avis ce que voulait faire Dan Brown. Je l'ai lu assez vite, et terminé, mais je n'ai pas aimé. Je ne l'ai pas aimé pour une simple raison, comme tu l'as dit c'est un mauvais polar, principalement dans la forme. Le suspens est nul, j'ai cramé à 200 pages de la fin l'identité du pseudo grand méchant autant téléphonée qu'un méchant de James Bond, et la fin est risible de mièvrerie et de bons sentiments. Un bouquin qui a eu un succès scandaleusement important par rapport à sa qualité. Mais paradoxalement, c'est la structure que je n'ai pas aimé. Le fait que les trucs soient historiquement faux, ou déformés, ne m'a pas gêné du tout. Le bouquin aurait été bon, sans avoir plus de crédibilité historique, je l'aurai aimé. J'ai pris cet exemple pour dire qu'à mes yeux (et ça n'est que mon point de vue) quand on écrit un polar il faut qu'il soit bon, tienne en haleine, soit crédible et cohérent, mais dans sa structure, dans son rythme, pas forcément que l'univers dans lequel il se déroule soit historiquement rigoureux. Je n'ai pas lu Harry Potter car j'attends la sortie du dernier pour commencer (je déteste attaquer un cycle non achevé, c'est trop frustrant d'attendre le suivant), mais j'en attends beaucoup pour ces mêmes raisons. Pour en revenir à Dan Brown, dont c'était le premier et seul livre que j'ai lu, il paraît qu'Ange et démons est nettement mieux... A voir. A une dernière précision, tu es du genre à réagir intelligemment aux posts, va falloir que je me relise pour éviter des contre sens comme celui là... Ca va me prendre encore plus de temps... Pfffff.... ^^
Contribution du : 10/06/2007 20:56
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Re: le texte n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le texte |
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Chevalier d'Oniris
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Ah mais ça change tout! Je suis soulagée :D T'es vraiment quelqu'un de marrant ^^
Dan Brown voulait incontestablement le succès et il a réussi. Exactement comme Marc Lévy. C'est très triste de constater que la foule aime ça. Mais bon, si c'est accentué à notre époque, ça a toujours été à peu près comme ça depuis que le roman est roi des livres. Revenons-en au fait : a mon avis, quand la cohérence et le respect du contexte sont respectés, la structure suit presque toujours. Les deux sont toujours des parties du tout et ce tout est mené en premier lieu par le soin que tu y mets. Depuis un ans, je suis forcée d'écrire des DISSERTATIONS (la dissertation des études supérieures, pas celle du lycée). J'ai la forme absolument en horreur et depuis un an, je vois toujours les mêmes commentaires de la part de mes profs, en substance : "spa une dissert, votre machin, c'est un recueil de notes et de réflexions". Mais je sais comment combattre ce manque de francisation de mon esprit : toutes les fois où ce commentaire n'est pas apparu, c'est lorsque je maîtrisais réellement et à fond mon sujet. Le sujet maitrisé, la structure se construit d'elle-même, claire et précise. Et on revient sur : écrire sur ce que l'on connait. Y a rien de plus vrai. Après, évidemment, on a plus ou moins de la facilité à écrire, mais c'est une autre histoire. Une note sur Harry Potter (c'est mon devoir, j'ai trop peur que tu sois déçu après tout ce que tu as entendu... j'espère que t'as pas vu les films ><) : faut que tu saches que c'est par ordre croissant : le 2 est meilleur que le 1, le 3 que le 2, le 4 que le 3, le 5 que le 4. Enfin, c'est un peu simple de dire ça et on peut très bien préférer le 3 ou le 4 au 5. Mais le fait est que son écriture et ses idées se sont considérablement développées dans le laps de temps où elle a écrit. Le fait est aussi que les trois premiers livres, publiés en même temps avant que le vrai succès vienne dorer les couvertures, ont été moins bien traduits que les derniers. Le souci n'était pas le même et une professeur de littérature en anglais m'en a avisé, ce qu'on peut observer nous-même à la lecture.
Contribution du : 10/06/2007 21:05
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