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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22
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Voici, comme promis, mon retour sur vos commentaires.


1. Miguel,
vous me voyez déçue. J'aurais aimé entraîner dans mon sillage un amateur du sacro-saint Classique comme vous. Mais finalement cela ne m'étonne pas plus que ça.
Pourtant, je trouve qu'il y a de plus en plus de poètes qui savent se défaire du carcan pour naviguer entre les deux écoles, et apprécier autant le solennel des vers millimétrés qu'une simple fantaisie qui dans un premier temps peut paraître un brin loufoque filant la métaphore.
Je vous remercie pour votre expression sans concession. Style uppercut, elle a au moins le mérite d'attirer mon attention sur ce que doivent être mes futurs commentaires sur les textes que je n'aime pas, de façon à ne pas trop blesser un auteur peut-être déjà fragile.
M'expliquerez-vous un jour ce qu'est pour vous une écriture perfectible ?



2. Pouet,
vous trouvez le thème romantique, Cela définit très bien mon univers.
Nous voici donc au moins deux à le partager.
Lorsque vous parlez de percussion et de souffle, vous savez de quoi vous parlez puisque vous n'en manquez pas dans vos poèmes.
Merci pour votre passage sous mes mots. Il ne manque pas d'inspiration.



3. Socque,
j'aime votre interprétation du poème : l'espoir renaissant chaque nuit pour mieux aborder la cuisante réalité du lendemain. L'image des seins lourds, fatigués, sentant la sueur, était manquante dans ma vision des choses ; mais après tout, pourquoi pas.
Dans mes intentions d'avant parution, ici même, je n'attendais rien d'autre que les diverses réactions - dont la vôtre - de manière à pouvoir juger de mon recul pris sur mes mots en général lorsqu'ils sont exposés aux jugements d'autrui. Le poème ne servant, lui, que de matière à...
Bien sûr, c'est plus facile lorsque la majorité des lecteurs adhère. Néanmoins, je constate déjà mon détachement certain. Ouf ! (sourires)
Alors merci, pour l'attention que vous avez bien voulu prêter à mon poème. Elle répond à une belle flopée de mes réflexions intimes.



4. Pieralun,
je ne me sens jamais aussi exacerbée et nue que lorsque j'écris.
C'est cela sans doute qui sourd entre mes lignes, donnant au tableau ses poses éprouvées...
Merci de l'avoir ressenti, et de m'en avoir fait part.



5. EtienneNorvins,
On aime ou pas ''la candeur lourde et acide'', pourtant elle est lourde à porter lorsque l'on ne fait que semblant de ne pas savoir. Elle est corrosive aussi, cette candeur là...
Quant à l'exergue, je vous comprends très bien. C'est pourquoi, si vous le souhaitez, je vous convie à lire ma réponse à Edgard, quelques lignes en-dessous.
Je vous remercie pour votre passage sous mes mots, d'avoir aimé, et aussi pour le monologue de Molly Bloom et son "he could feel my breasts all perfume yes and his heart was going like mad and yes I said yes I will Yes." que je ne manquerai pas d'aller découvrir ; James Joyce fait partie de ceux qui attendent sur ma longue liste des auteurs à lire.



6. Papipoète,
Je savais d'avance qu'une partie des auteurs du site ne me suivraient pas. Vous en faites partie. Car vous êtes de ceux qui ne retrouvent leurs petits cailloux blancs ailleurs que dans le Classique et son honorable majuscule. Il n'y a rien à redire à cela. À chacun sa façon de vivre la poésie. La rigueur millimétrée pour les uns ; la fantaisie en apparence débridée pour les autres.
Merci cependant pour votre lecture, et d'avoir pris le temps de partager avec moi vos impressions.



7. Edgard,
je vous invite, si vous désirez m'aider encore un peu, à creuser davantage du côté de ''désabusée'', il lui manque ce petit rien qui m'échappe à moi aussi, pour que la sensation soit complète...
Quant à l'exergue, je ne suis pas loin de penser comme vous. Seulement voilà, je n'ai pu me résoudre à laisser tomber cette strophe qui trônait en queue de peloton peu encline à céder sa place. Elle représente pour moi, comme une mise en condition à ce qui va suivre. Mais j'avoue qu'il faut peut-être se trouver dans ma tête pour déceler son véritable intérêt.
Quoi qu'il en soit, je vous remercie d'avoir relevé de l'intérêt à ce qui a suivi. Et d'avoir partagé avec moi vos ressentis.



8. Myndie,
merci de vous êtes livrée de la sorte. L'adéquation entre vos ressentis et l'encre où a trempé ma plume n'est pas à démontrer ; nous sommes en parfaite osmose.
Profitez encore quelques jours de vous lever avant le jour ! Bientôt, changement d'heure oblige, il va se lever très tôt, voire trop tôt, au point de tarabuster encore votre impatience...



9. Cyrill,
j'ai envie de prolonger votre première impression, celle du goût de blessure, en parlant du retour au monde imparfait, donc blessant par nature ; où il faut encore et toujours mener cette quête du sens à donner à chaque jour qui se lève...
Merci d'avoir bien voulu partager avec moi votre sensibilité de poète.



10. Senglar,
votre façon de dépeindre le tableau, cultive l'art certain de la ''table''. Je ferai passer votre message à l'égérie en question. Elle y apprendra certainement un évident nombre de choses qui ne lui ont pas sauté aux yeux de prime abord.
Merci pour votre analyse toute émoustillée, et les sourires de connivence.



11. Zeste,
merci pour votre déclaration enflammée, pleine de poésie. Comme vous, je reste persuadée qu'en chaque être les deux genres se taillent la part belle.
Mon pseudo pour preuve. (sourire)
Vous me voyez ravie d'être aussi bien comprise et de le partager avec LA femme en vous. Avec l'Homme aussi, je l'espère...


12. Ramana,
ah, Ramana... vous me faites hésiter avec votre commentaire ! Enfin, quand je dis commentaire, hein... En plus, vous confondez le monsieur. Non, ce n'est pas le Jour ! Même avec une majuscule.
Alors, oui, je vous dis merci. Mais merci de quoi, au juste, mmm ?...


13. Louis,
lorsque l'autre jour, le nez dans mes archives je suis tombée sur ce poème qui date un peu, j'ai cru que c'était le hasard des choses qui me poussait à lui redonner une vie sur le site. Je sais depuis longtemps maintenant que ce que j'appelle hasard n'est chez moi que le fruit de l'instinct.
Cet instinct qui me fait toucher du doigt la réalité des choses dans ce qu'elles ont de plus concret.
Ainsi, ce poème est à prendre comme les prémices d'une prise de conscience aboutie aujourd'hui seulement.
Lire votre commentaire, si généreux, si détaillé, et tellement dans le ''vrai'', me conforte dans cette impression. Il me réconforte aussi, car vous avez ce don incroyable de vous glisser avec une déconcertante facilité dans les pensées de la personne qui fait couler l'encre, de manière à réfléchir ses pensées pour les rendre limpides à ses propres yeux.
Je me demande de quelle manière vous vivez cette faculté de lire à cœur ouvert. Tenez-vous le scalpel avec un état d'âme juste assez éloigné de l'empathie, ou bien jusqu'à quel point ressentez-vous les vibrations sensibles ?
De fait, le résultat est là, éblouissant ! Vous avez su lire dans la sensualité de la chair au-delà des tableaux de maîtres, fussent-ils Flamands.
Merci.


14. Lyric83,
il n'y a pas de bonheur plus parfait que lorsque quelqu'un éprouve avec vous les ressentis procurés par l'écriture. C'est comme si l'on fermait les yeux pour se laisser aller sans crainte aucune ; toutes les peurs effacées.
Que ma nuit soit ''brodée'' m'a titillé jusqu'au dernier moment. Il me semblait qu'un qualificatif mieux approprié à l'image que j'avais en tête, rôdait, filant entre mes doigts. Me voilà rassérénée en vous lisant.
Merci d'avoir bien voulu partager avec moi vos ressentis.

******************************

Ce fil reste à votre disposition, si vous souhaitez poursuivre l'échange.
Merci encore une fois à vous tous qui avez donné de votre temps pour lire et commenter, ou lire tout court...


Contribution du : 13/03/2023 11:22
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Merci pour les retours personnalisés et détaillés, Elena.

Citation :

Elena a écrit :

9. Cyrill,
Merci d'avoir bien voulu partager avec moi votre sensibilité de poète.


N'oubliez pas que vous avez affaire au poète de la lourdinguerie ( mézigue ), hein. Ce serait dommage qu'elle déteigne sur vous.
Mais c'est aussi peut-être un risque à prendre, qui sait !?

Contribution du : 13/03/2023 13:10
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Elena, je vous réponds volontiers.
Le carcan : j'ai l'habitude de ce mot. Mais les règles ne sont pas un carcan pour un passionné ; dirait-on que les règles du foot, du rugby, du bridge, des échecs, sont des carcans ? Elle font tout le sel du jeu. À leur propos, Paul Valéry parle de "Consentement de l'âme à des gênes exquises" (et il emploie le mot "gênes" dans son sens étymologique de tortures). Quand on les maîtrise, elles sont plutôt une aide qu'un obstacle. Moi, quand je me détache du "carcan", je suis moins bon ; allez voir comment ont été reçus mes poèmes en vers libres (ceux qui n'ont pas été refusés).
Je suis un peu abrupt dans mes jugements ; mais au moins le jour où je louerai un de vos poèmes vous saurez que je pense vraiment ce que j'écris. Je n'y mettrai pas plus de complaisance que je n'ai mis de hargne à critiquer celui-ci.
Un auteur peut-être déjà fragile : il ne faut pas se laisser trop affecter par une critique : tous les goûts sont dans la nature, et vous avez vu que d'autres ont aimé votre travail ; moi aussi il m' arrive d'en prendre plein les dents et si ça ne me fait pas plaisir, ça ne me met pas ko non plus.
Une écriture perfectible : quand on écrit en vers, on se perfectionne en se familiarisant avec les règles. Racine ou La Fontaine, j'oublie toujours lequel des deux, écrit : "La grande règle est de plaire, et toutes les autres ne concourent qu'à celle-là).
Mais une écriture ce n'est pas que la prosodie : il y a une syntaxe, une morphologie, un travail des rythmes et des sonorités, bref une esthétique, et une force de persuasion. Quand j'ai passé le capes pour la première fois j'ai eu 06/20 à la dissertation, la deuxième fois 12, la troisième fois 16. Quand j'ai participé à des concours de poésie, d'abord je n'ai rien obtenu, puis j'ai eu des accessits, puis des prix, puis des premiers prix (et quelquefois encore après rien du tout). Je suis l'exemple vivant qu'une écriture peut être améliorée, et en même temps que, comme l'écrit Aragon, "Rien n 'est jamais acquis à l'homme".

Contribution du : 13/03/2023 13:35
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Bonjour Elena
Je viens après, avoir pris l'air auprès de mes fleurs en devenir, de lire votre réponse à mon commentaire.
je fais partie de ceux pour qui seul le " classique millimétré " compterait ?
Non, chère poétesse ; vous pourrez vérifier dans mon palmarès, que 21 textes en prose et vers libres, viennent s'insinuer entre " classique, néo-classique, contemporain, chanson "
Je ne vous dis pas le nombre de textes de cette catégorie, qui me furent refusés ( j'en ai même un en lecture ! )
J'eus ma période faste en " vers à pieds ", et devant ma dégringolade en la matière, je me tournai vers une autre sorte de poésie...
J'appris la versification " classique ", aussi était-il normal que je me " spécialise " dans celle-ci, sans jamais rejeter, ni dénigrer une autre forme !
Si Vous suivez un peu mon activité " onirienne ", vous pourrez vérifier que je viens poser mon avis, sous tout poème ( dont le vôtre ) N'est que le style " hermétique " qui n'a pas ma faveur, car je ne sais pas l'analyser.
Si vous vous voyez publiée prochainement, en " libre, prose, ou... classique " vous verrez au moins 1 commentaire en-dessous, le miens !
bien à Vous
papipoète

Contribution du : 13/03/2023 14:21
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Elena, merci pour votre retour sur commentaires.
C'est toujours un bonheur quand un auteur prend la peine de partager ses ressentis et donner ses explications à ses lecteurs.
Pour le reste, eh bien vous devinez sûrement que j'appréhende le passage à l'heure d'été qui me perturbe bien plus que celui de l'automne... Mauvaise bonne idée et très sotte règle !

Contribution du : 13/03/2023 14:49
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Je suis admirative de votre fair-play, Cyrill.
Peut-être aurez-vous remarqué que l'emploi de ma ''lourdinguerie'' n'était en rien tournée vers le poète dont j'avais par ailleurs déjà célébré la sensibilité.
C'est pour éviter qu'elle ne déteigne, que dans un beau nuage d'encens, je prie Krishna tous les soirs avant de rejoindre le Nirvana, histoire de limiter la contagion, voire éradiquer carrément le virus. (sourires)

À méditer, Krishna est le dieu bleu, couleur qui symbolise le courage, la capacité à lutter contre le mal, la vérité ; il est aussi le dieu de la compassion, de la tendresse et de l'amour.


**********


Merci pour vos explications, Miguel. Nous deux sommes vraiment sur deux longueurs d'ondes différentes.

Le carcan, c'est au travers de mon manque de goût pour les contraintes que je le perçois. Je l'évoquais ici pour rappeler que certains parfaits aficionados du Classique ont suffisamment la vue large pour en sortir et apprécier d'autres horizons poétiques.

Quant aux règles à respecter, je peux comprendre ce besoin de se perfectionner dans ce que l'on fait, et cette envie de se mesurer aux autres. Il se trouve que je n'ayant pas l'âme compétitrice, ni même pour un sou, toutes ces considérations sont pour moi autant de mondes étranges.

Ce qui ne m'empêche nullement de vénérer Baudelaire. Il faut dire aussi, que pour lui, ce ne sont pas les règles qui sautent tout de suite aux yeux lorsqu'on le lit, mais bien sa formidable poésie. C'est là où réside le vrai talent et le pur génie.

En ce qui me concerne, je considère l'écriture comme un bel oiseau divinement libre, avec lequel j'ai envie de m'envoler haut pour goûter aux courants ascendants, tourbillonnants, enivrants, et aussi pour cultiver une singularité où se rejoindraient toutes nos différences...
Allez comprendre !


***************


Bonjour Papipoète.

En ce mois du Printemps à nos portes, j'apprécie aussi de prendre l'air auprès des fleurs en devenir dans mon jardin. Même si, changement de climat oblige, mes fleurs sont de plus en plus des variétés choisies parmi celles qui nécessitent moins d'eau et supportent mieux la sécheresse.

Pour en revenir à votre commentaire, si je n'ai pas (encore) pris connaissance de votre œuvre au grand complet, c'est à la teneur de vos commentaires habituels que je me suis fiée pour estimer que vous apparteniez davantage au côté Classique de la prosodie.

Je ne sais que dire sur votre dévouement à commenter tous les poèmes. En ce qui me concerne, j'évite de commenter un texte qui ne correspond à aucun de mes goûts en la matière.

Ceci dit, je vous remercie d'être passé pour me parler un peu de vous, et ainsi faire plus ample connaissance.


**********


Merci d'être à nouveau là, Myndie.

Croyez-le bien, c'est un plaisir amplement partagé, même si je ne sais pas toujours partager en retour avec un auteur.

La remise en question du changement d'heure, entre la Covid, la guerre en Ukraine, le manque d'eau qui va bientôt noyer la planète, j'ai l'impression qu'elle est passée aux oubliettes.

Si nos grands hommes ne sont pas capables de prendre l'initiative de remettre les pendules à l'heure une bonne fois pour toutes, on est en droit de se demander quelle sera leur force de frappe face à un problème autrement plus conséquent.

Permettez-moi de sourire encore un peu de tout ça...


**********

EDIT : je vois à l'instant votre intervention EtienneNorvins,

Merci pour vos conseils, Etienne, je vais donc laisser Ulysse de côté pour le moment. De toutes façons j'ai lu un beau poème hier, et je m'en vais le relire de ce pas sur un ''Tapis Mendiant''


***********


Bonne journée à tous

Contribution du : 14/03/2023 10:46
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Bonjour Elena,

Merci pour ce retour : je souscris pleinement à la remarque déposée ci-dessus par Myndie - cela permet d'entrer dans votre atelier et du coup, d'enrichir le nôtre.

Si vous n'avez jamais plongé dans Joyce, je vous déconseille toutefois de commencer par Ulysses... Et de commencer plutôt par Dubliners, et particulièrement la nouvelle finale, The Dead.

Mais bien sûr, ce conseil n'engage que moi :))

Très bonne journée à vous,
Au plaisir de continuer à vous lire,
E.

Contribution du : 14/03/2023 10:46
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Elena, je suis tout à fait capable d'apprécier un poème non classique ; j'en commente plein sur Oniris ; mais comme je vous l'ai dit, la qualité d'un poème ne tient pas qu'à la prosodie. Je lis aussi beaucoup de prose, du théâtre, des essais, des romans, et de la poésie. Prose ou vers, c'est bon ou moins bon. Ce n'est pas non plus ma faute si vous appelez sonnet un poème qui n'en est pas un ; libre à vous d'appeler un chat un hamster, je l'appellerai toujours un chat.
Votre conception de la poésie (un bel oiseau, etc), permettez-moi de vous le dire, manque un peu d'originalité. Les différences ne sont pas faites pour se rejoindre mais pour s'affirmer; cela peut se faire dans la tolérance et le respect mutuel, les différences n'entraînant pas forcément des conflits. Un poète du XVIIIe siècle a écrit : "L'ennui naquit un jour de l'uniformité" (excusez le carcan de l'alexandrin).
Maintenant, si vous pensez qu'en écrivant selon des règles je suis moins libre que vous avec vos affranchissements, vous vous trompez. C'est une erreur de croire que ce qui est entrave pour nous l'est aussi pour les autres.

Contribution du : 14/03/2023 13:15
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Donc, Miguel, nous disons la même chose, chacun à notre manière "peu importe de quelle paroisse nous vient l'ivresse !".

Et puisque je n'ai aucune envie d'animer un énième débat stérile autour de ce qui est mieux que quoi ou que qui entre les alexandrins et les vers libres, je vous concède mon manque total d'originalité dans ma conception de la poésie. Du moment qu'elle répond à mon désir de m'envoler haut, elle me suffit amplement ; c'est là l'essentiel.


Citation :

Miguel a écrit :
(...) Ce n'est pas non plus ma faute si vous appelez sonnet un poème qui n'en est pas un (...).


Ah, bon, j'ai parlé d'un sonnet, moi ???

Contribution du : 14/03/2023 15:18
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Re : Poète dégraphée – genèse et remerciements
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Bonjour Elena,

Merci pour le retour, vous espérez bien...

Excellent jour!

Contribution du : 14/03/2023 15:26
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