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Remerciements - Hulla (bien en vie)
Expert Onirien
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Merci tout d’abord au Comité Editorial d’avoir accepté ce texte et aux correcteurs d’avoir oeuvré dans l’ombre pour corriger les quelques étourderies (j’ai d’ailleurs découvert qu’il y avait un accent à la conjugaison du verbe être à la troisième personne du singulier au subjonctif imparfait, donc merci), et autres fautes que je n'ai pas su déceler.

Un grand merci particulier aux deux commentateurs de l’espace lecture, Plumette et Donaldo75, qui ont pris de leur temps pour donner leur avis sur ce texte. Je ne le redirai jamais assez, mais il s’agit à mon sens des plus beaux retours que l’on peut obtenir sur ce site, alors merci.

Avant d’en venir aux remerciements plus personnels, je reviens sur les grandes lignes de ce texte et les retours majoritairement évoqués par les commentateurs.

Je suis en tout point en accord avec les remarques concernant la qualité d’écriture de ce texte. Après relecture lors de sa parution, je lui ai trouvé de nombreuses faiblesses d’écriture auxquelles je n’avais pas prêté attention sur l’instant.
Je n’ai pas passé beaucoup de temps sur ce texte, je souhaitais le livrer tel quel sur le site, pour garder son authenticité. J’aurais probablement dû laisser ce texte reposer un peu, et ne pas l’envoyer si tôt après l’avoir écrit, le relire, le retravailler, peut-être même opter pour un autre angle d’attaque.
Pas de recherche littéraire (en terme d’écriture j’entends) derrière ce texte, seulement l’envie de retranscrire (non pas raconter) cette scène que j’ai vécue il y a un peu moins de deux mois, en essayant de rester le plus fidèle possible à ma perception de celle-ci.

Je ne doute pas du fait de ne pas avoir réussi à faire émerger explicitement l’intention de ce texte, mais, à mon sens, il ne frôle pas l’indigence.
L’objet de ce texte entremêle la nécessité d’annoncer la mort d’un être cher (grand mère) à son enfant, dans un moment contraint par la matérialisation symbolique de cette disparition par l’absence du chien ( je tiens à préciser, à priori je n’ai pas été bien clair, Hulla ne meurt pas dans l’histoire, elle repart seulement chez elle, le beau père vient la récupérer (entendez par beau père, le conjoint de la mère décédée)).
Ce qui est m’apparaît signifiant ici, c’est cette matérialisation du deuil par un autre objet que l’objet du deuil lui-même. Et si l’absence de Hulla surgit pour Olivia comme une disparition, il en est de même pour le narrateur dont la disparition de la mère surgit comme une absence.
Ainsi, ce qui est m’a intéressé dans ce moment, c’est cette lente succession de questions qui, vraisemblablement, allait finir par amener la mort de la mère sur le tapis. Non pas, par sa mort, mais par l’absence du chien. J’y ai vu quelque chose d’intensément réflexif, pris sous un angle de vue extérieur.
Ces deux personnes, cet enfant, cet adulte, chacun se posant des questions sur un même sujet, mais dont la démarche est si éloignée. Chacun apportant des réponses à l’autre, l’adulte apporte la connaissance d’un mot nouveau : la mort ; l’enfant de 2 ans apporte (probablement inconsciemment) une réponse comportementale : passe à autre chose, coupe les carottes. J’ai la naïveté de penser que cela avait quelque chose de pertinent =).

Merci donc plumette d’y avoir lu le caractère authentique et autobiographique que je souhaitais soumettre, je comprends la possibilité d’être dérouté du fait de la scission entre la première partie (relation entre Olivia et Hulla) et la seconde (plus axé sur le narrateur), mais je ne pouvais pas me permettre d’introduire le personnage de Hulla sans en tisser la relation avec Olivia au préalable.
Quant à la chute, ma fille n’a rien dit d’autre, elle voulait vraiment que je coupe ces carottes.

Don, l’objet de la nouvelle n’était pas de suggérer de l’émotion, quand bien même le sujet puisse en appeler, et c’est peut-être un tord de l’avoir placé dans la catégorie Sentimental/Romanesque ; ou alors c'est tout simplement un tord d'avoir choisi cette démarche. Mes intentions pour ce texte n’ont pas été limpides et je conçois que la structure narrative y est pour quelque chose. Peut-être aurais-je dû laisser de côté mon souhait de décrire le plus fidèlement la scène et recourir à un autre style d’écriture pour y amener ce que je souhaitais amener. Bon, tant pis, encore merci d’avoir laissé un commentaire en espace lecture !

Mais voyons Malitorne, Hulla va très bien ! Pas une larmiche pour ce cabot ingrat qui a dégueulassé mes tapis. Aux dernières nouvelles, elle est toujours en forme, et elle se plaît toujours à ramasser elle-même ses excréments. J’avoue qu’en terme de « calendrier », la nouvelle de Keanu (Ulysse, que je conseille à toutes et à tous de lire), faisait un peu d’ombre à ma proposition ; mais à mon sens, l’objectif était loin d’être similaire.
Quand à l’échelle de valeur, il est vrai qu’une tuberculeuse miraculée des eaux-bonnes prévaut probablement sur les bombes aux portes de l’Europe, elles-mêmes prévalents sur le décès d’une génitrice (je me permets d’être mesquin, tu m’as l’air réceptif =) ).
Heureux de lire un compliment dans ton commentaire. Je dois simplement avouer ne pas avoir le talent des auteurs que je commente, bien que je m’efforce de m’améliorer au fil des années ; je bénéficie seulement de l’altruisme qui peut leur faire défaut. Encore merci pour le commentaire.

Dugenou, en effet, il s’agissait d’un aspect « compte rendu », souhaité, mais peut-être pas le plus opportun, comme l’ont souligné d’autres commentateurs. Quant au refus de vos parents d’expliquer ce qu’est la mort, il faut avant tout comprendre la démarche. Au-delà de la difficulté de choisir les mots, il peut y avoir la difficulté de penser faire naître un traumatisme. Il est parfois plus facile de fermer les yeux. Merci d'avoir pris le temps de laisser un commentaire.

Merci Hersen de sauver l’honneur, à minima, de ce texte intimiste en y décelant une certaine dose de sensibilité. Bon, Hulla n’est pas morte ; je n’aurais peut-être pas dû dire « Hulla est partie », c’est vrai que… il y a connotation à le penser. Mais qu’elle soit morte ou non, comme tu le dis, ce qui compte, c’est l’absence (d’autant qu’on ne risque pas de revoir Hulla), ce vide qui crée l’importance.

Il y a heureusement de nos jours de plus en plus d’informations qui circulent et qui nous permettent d’appréhender, de discuter de ces choses à dire, à faire, dans telles ou telles situations. Internet peut aider (bon, pas toujours…), mais cela a au moins le mérite de donner un cap, de proposer des solutions quand on se sent dans l’impasse. Pris au dépourvu ce jour là, je n’avais pas pris le temps de faire des recherches et de lire s’il y avait une manière ou une autre d’annoncer, d’expliquer ce genre de choses. A priori, à ce jour, les explications qu’a reçu ma fille ont suffi. J’imagine malgré tout que le sujet reviendra d’ici quelques mois, quelques années, et qu’il sera à nouveau question de cette « mort » et de tout ce qui s’en suit à expliquer. Merci pour le retour Gino.

Merci papipoete pour ces gentils mots et la douceur de votre commentaire. J’imagine aisément que vous avez dû être confronté à ce type d’expérience, et la tendresse dont vous me faites part me touche.Vous avez toujours le bon mot pour donner votre avis sur les nouvelles que vous commentez, que l’avis soit négatif ou positif, vous vous y prenez avec une entière bienveillance, un grand merci pour cela. Je reprécise à nouveau malgré tout, que Hulla se porte très bien jusqu’à ce jour, et qu’il n’est pas question de sa mort dans le texte.

Malheureusement Disciplus, c’est bien le même auteur derrière ce texte et derrière ces habituels commentaires. Je n’ai certainement pas pris assez de temps pour donner à ce texte un aspect littéraire, je n’ai pas pris assez de temps pour l’étoffer, pour lui faire gagner en substance ce qui le rend probablement trop scolaire et sans sensation. Le sujet méritait probablement mieux, et je regrette de ne pas avoir su l’amener là où je souhaitais l’amener. Ma démarche était davantage curative qu’artistique, je dois bien l’admettre.

Merci à nouveau à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de commenter. Évidemment, ce fil reste ouvert à la discussion et aux remerciements des éventuels futurs autres commentateurs,

Au plaisir de vous lire,
A bientôt,
Asrya.

Contribution du : 16/03/2023 15:02
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Re : Remerciements - Hulla (bien en vie)
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Hello Asrya, merci pour le retour !

Contribution du : 16/03/2023 16:01
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Re : Remerciements - Hulla (bien en vie)
Maître Onirien
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bonjour Asrya
Encore mon interprétation qui me joua des tours ! Hulla n'est pas morte... mais mon scénario ne vous a pas chagriné, tant mieux ( surtout pour la chienne ! )
Longtemps, je passai pour celui ( aux yeux des " gagas " ) qui n'aimais pas les chiens ; il faut dire que durant mes années sans compagne, les chiens du voisinage me pourrirent tant la vie, que j'en parlais pas gentiement... mais ceux qui vinrent après, sous mon toit, trouvèrent en moi caresses et attentions. Mais quand ils voyaient une maladie les envoyer, pour une dernière visite auprès du vétérinaire, c'était moi que l'on chargeait de cette " expédition " ( " normal, lui ça ne le peine pas plus que ça ! " )
Notre dernière chienne qu'il fallut euthanasier, ( Câline Lhassa Hapso ) nous vit moi et ma mie l'accompagner, et s'endormit paisiblement...
Maddy ( notre Cavalier ) ferait fondre un iceberg, ou 20 m de permafrost, tant ses yeux nous disent de belles choses...
J'écrivis plusieurs textes qui hélas ici ( mais je ne dois pas évoquer de refus )...
Elle est un nuage de tendresse, mais sa santé...
Merci encore Asrya pour votre retour, empli de mansuétude.
papipoète
PS je précise que je n'y connais reine en " nouvelles "

Contribution du : 16/03/2023 16:55
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Re : Remerciements - Hulla (bien en vie)
Maître Onirien
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" n'y connais RIEN " ; pardon !

Contribution du : 16/03/2023 16:57
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Re : Remerciements - Hulla (bien en vie)
Chevalier d'Oniris
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Ah! Quand termes élégants, c'est choses là sont dites (pardon pour le plagiat). Nous vous retrouvons dans ce long plaidoyer, Asyra. Condoléances pour la perte de votre maman. Pour votre défense clairvoyante, il vous sera beaucoup pardonné.
Il nous faut battre notre coulpe. Hulla n'est pas morte. Nous ne l'avions pas perçu comme tel. À l'aune de ces justifications, il est, effectivement, une autre lecture.
Écriture indigente? Que nenni. Simplement trop superficielle, mais vous vous en êtes expliqué.
Certain de votre talent, à vous lire prochainement.
PS: Permettez-moi de vous signaler, dans le commentaire à l'intention de Don, l'emploi indu du verbe "tordre". Il semble qu'il faille utiliser le substantif masculin "tort" (avoir tort, faire du tort, être dans son tort).

Contribution du : 17/03/2023 06:30
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Re : Remerciements - Hulla (bien en vie)
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De Pyrénées Atlantiques
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Ma remarque sur l'Ukraine n'était pas très fine, je le reconnais. Je revendique mon droit à la connerie .
Ceci dit je me plaçais dans une réflexion d'ordre général, il y a des gens qui s'apitoient davantage sur le sort des bêtes que des humains.
Merci du retour et en attente d'un texte qui percute.

Contribution du : 17/03/2023 11:57
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Re : Remerciements - Hulla (bien en vie)
Expert Onirien
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Une joie évidente de découvrir ce commentaire Louis, sous mon texte. Au-delà de l'analyse que tu prends le temps de mener lors de chacune de tes lectures, je me sens évidemment privilégié d'avoir retenu suffisamment ton attention pour que tu prennes le temps de poser un commentaire.
Je trouve toujours des interventions (tout comme tes textes) d'une poésie si élégante, prenant soin de ménager les mots et de les choisir avec perspicacité.
Tu te risques à chaque fois à dévoiler ton interprétation, partie par partie ; parfois mot par mot. Et je ne suis pas le seul à apprécier ta démarche.
Nul doute qu'il arrive que les risques que tu prends t'entraînent dans une mésinterprétation des intentions de l'auteur. Mais est-ce réellement l'objet de tes interventions ? Je ne pense pas. Ta lecture, ton analyse, ne sont là que pour transcrire tes émotions, ta réflexion à la lecture, et que l'on soit en accord avec cette dernière ou non, là n'est pas l'importance. Ce plaisir que tu as à offrir ta propre vision d'un texte, ce témoignage de ton propre plaisir à la lecture et au commentaire est un cadeau que je ne cesserai d'apprécier.
Dans ce texte, je cherchais probablement des réponses à des questions intimes ; probablement glissées en filigrane entre ses lignes. Des réponses, tes analyses m'en apportes, et certaines d'entre elle me consolent.
Je te remercie pour le temps que tu as accordé à ce texte, pour la bravoure dont tu fais preuve à chacune de tes interventions, puisque, il faut le reconnaître, témoigner son ressenti, ses émotions, sa réflexion, n'est pas si aisé face au regard des autres, notamment d'un auteur qui a pu avoir une certaine intention derrière son plaisir d'écrire.
Un grand merci Louis.

Elena je te remercie également d'avoir pris le temps d'ajouter un commentaire sous ce texte. Tu as ressenti des émotions, mes difficultés à cerner cette scène, mes difficultés à l'appréhender, cette maladresse dont je n'étais pas fier sur l'instant, cette incapacité à savoir si les mots choisis sont les bons ; tu y as même lu un côté "abouti", c'est agréable à lire.
Deux ans et demi et des questions à pleine bouche, ma paternité n'en est qu'à ses débuts, j'espère réussir à trouver les mots sur le reste des mystères de la Vie qui vont l'entourer.
Encore merci.



Mes excuses pour avoir mis du temps à vous remercier Louis et Elena,
Au plaisir et à bientôt,

Asrya.

Contribution du : 31/03/2023 10:45
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Re : Remerciements - Hulla (bien en vie)
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De Un dimanche à la campagne
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Pas besoin de tes excuses, Asrya : les seuls remerciements en retard que je connais sont ceux qui ne viennent jamais.

Sois donc remercié à ton tour, pour cet échange. Cela fait toujours plaisir de se rendre compte que l'auteur a été sensible à nos mots.


En vérité, il me reste encore tout plein de pensées à extérioriser sur ''Hulla''. Comme d'ailleurs à chaque fois que je commente des nouvelles. Parce que ce n'est jamais facile de retranscrire tous les sentiments, toutes les sensations que l'on traverse lors d'une lecture. Les plus intenses, parfois, en cachent d'autres plus discrets, dont l'essence se développera avec le temps.

Sur Oniris, je joue le jeu du commentairage ; c'est ma façon à moi de participer à la vie du site, et puis je me dis aussi que c'est un bon entraînement pour affiner mon écriture et mes analyses. Mais en règle générale je n'aime pas sortir de ma bulle pour décortiquer le livre que je viens de refermer. J'aime me baigner, avec plus ou moins d'intensité, dans l'ambiance dégagée par ma lecture, elle qui me permet de retrouver et de mieux reconnaître quelques-uns des petits cailloux blancs semés sur mon chemin, grâce à l'auteur, quand il a su dégager une belle empathie.

Ainsi, relisant l'histoire de ta toute jeune paternité, de nouveaux angles d'accroche me tendent leurs grilles de lecture, d'où ressort, plus touchante encore, la tranche de ta vie que tu as bien voulu nous offrir en partage. Quoi de plus intense à vivre que ce passage du flambeau entre ta mère qui s'en va et ta fille toute neuve arrivée sur Terre. Deux des amours parmi les inconditionnels de toute vie. Je pourrai écrire un livre entier sur le chapitre tant tu as su rendre palpables les sentiments qui agitent ces moments particulièrement poignants.

Je l'exprime sans doute maladroitement, mais j'espère que tu identifieras facilement la nature de la sève qui s'enflamme entre mes lignes.

Profites à fond de ce temps béni des "pourquoi" à foison ! C'est une des périodes les plus extraordinaires à vivre, je trouve.

Contribution du : 31/03/2023 15:12
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« Venus de l'amnésie oasis mes mots îles, un peu fauves »
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