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Remerciements pour "Il sera toujours là"
Apprenti Onirien
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24/08/2017 14:04
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Merci tout d'abord à ceux qui ont lu ma première nouvelle publiée ici : "Il sera toujours là".
Un merci particulier à ceux qui l'ont commentée. Je vais tenter de leur répondre en détails.

@ Placebo : L'enfant du récit vit dans une famille dite classique avec une mère affectueuse (elle le prend dans ses bras, le console).
La question "comment rentrer chez soi et ne rien entendre ?" est bonne. Il n'y a pas de bonne réponse cependant, car toutes les familles sont différentes, tous les enfants également. Chacun d'eux est capable d'enfouir et cacher sa souffrance. Il y a aussi certains adultes qui refusent de voir ce qui se passe sous leur toit. D'autres ne sont tout simplement pas disponible, que ce soit par leur non-présence physique, ou par leur absence psychologique.
Le côté "litanie" que vous décrivez est souhaité. C'était, en quelque sorte, une façon de montrer comment l'enfant peut en venir à accepter les humiliations toujours plus grandes, toujours plus dures, toujours plus violentes sans jamais s'en plaindre à un adulte ou se rebeller. C'est devenu son quotidien, c'est presque "normal". Je regrette que vous y ayez trouver une forme de monotonie. Le côté crescendo des supplices permet d'accepter des choses que l'on n'aurait pas supportées par ailleurs.
"Refermer la porte ouverte avec les premières phrases ? Qu'est devenu le narrateur, devant quel écran se trouve-t-il ?"
C'aurait-été un excellent moyen de terminer en effet. Je crois que je n'ai pas réellement voulu terminer ce récit.

@ Asrya : Il n'y a en effet, à moins d'avoir loupé quelque chose, rien qui permette de déterminer le sexe de l'enfant.
Avec Dark, j'ai voulu montrer comment s'installe le sentiment de solitude, d'appartenance à rien, d'être partout en trop. L'impression que quoi que l'on fasse et où que l'on aille, Il sera là pour indiquer aux monde extérieur la victime à persécuter, comme une grosse flèche clignotante au dessus la tête qui dirait "c'est ici qu'il faut frapper".
Je n'ai pas suffisamment creusé, pas assez développé. C'est vrai. Je reverrai sans doute ma copie, un moment où Dark viendra.

@ Mistinguette : Merci pour ce ressenti. Comme dit à Asrya et placebo, je reconnais que je n'ai pas suffisamment approfondi ce texte. Je l'ai écrit en deux fois. La première, Dark était là. La seconde, c'était plus réfléchi. Je n'ai pas réussi à (ou voulu ?) me remettre dans l'ambiance de la première partie du récit et donc à finir convenablement. J'ai tenté une feinte, ratée.

@ Donaldo : D'abord merci, j'ai appris un nouveau mot. "Incipit" N'ayant aucune formation en lettre et depuis peu dans "l'écriture", je découvre régulièrement de nouveaux termes. En voici un...
Quand vous dîtes "la promesse n'est pas tenue", j'aimerais bien savoir de quelle promesse il est question. Vous attendiez-vous à quelque chose de surnaturel ou un truc du genre ?
Le nom de Dark m'est venu naturellement, comme une manière de décrire un état obscurcissant le jugement et l'âme peu à peu.

@ Veldar : J'ai répondu plus haut au côté inachevé et "habité".
"Mes dessous", j'aurai pu écrire "sous-vêtement", c'est vrai. Mais j'assume le côté désuet de "dessous".
"L'écriture est correcte mais bridée." Je travaille sur le dé-bridage... D'ailleurs, si quelqu'un a des "trucs" pour y parvenir, je prends...

@ Squeen : Merci pour cette description de non-ressenti. C'est typiquement le genre de commentaires qui fait avancer. J'ai eu envie de créer un malaise chez le lecteur, qu'il ressente celui de l'enfant. C'est raté.
Je pense que c'est une fois encore parce que je n'ai pas suffisamment expliqué en quoi Dark obscurcit l'esprit de l'enfant et lui hôte toute velléité de rébellion. Voire même, une fois installé, Il attire les ennuis, les brimades et fait de l'enfant la cible privilégiée de tous les jeunes bourreaux.
Comme vous dîtes, trop de distance. Il faut que je remédie à cela si je veux retravailler ce texte.

@ Louison : Voir ma réponse à Mistinguette pour le côté "tronqué", vous êtes proche du vrai.

@ Pizzicato : Le harcèlement dans la cour d'école prend diverses formes. Ici, j'ai pris l'exemple d'un enfant "normal". Il n'est pas différent des autres. Il n'y a justement aucune raison pour qu'il devienne le souffre-douleur de toute une école. Les enfants n'ont pas besoin de raison pour s'en prendre les uns aux autres ; une occasion suffit, une faiblesse. Puis l'habitude, la facilité, l'effet de groupe et c'est l'engrenage. L'enfant devient celui que l'on peut chahuter, celui contre qui passer ses nerfs. Peu à peu, cela s'inscrit en lui, le marque à jamais. C'est en effet une forme de possession que j'ai voulu retranscrire sans pour autant que cela soit surnaturel.

@ Grange : J'ai lu beaucoup de choses sur le harcèlement, mais jamais rien qui me satisfasse vraiment du point de vu "ressenti de l'enfant". Cette nouvelle est là pour illustrer ce point de vue. Ce n'est toujours pas satisfaisant à mon goût (et celui des autres commentateurs non plus on dirait !). Merci pour votre retour.

@ Stony : "Ici, je crois, le lecteur doit mériter le texte." Wouhaou, ça c'est un compliment que je n'aurai jamais cru pouvoir recevoir sur un de mes textes.
"Je ne peux pas croire que tout cela soit le fruit du hasard." Je vous assure que je n'ai absolument pas travaillé ce texte si profondément. Quelques retouches : les répétitions, les fautes, des reformulations, mais aucun calcul. Mon écriture est toujours "instinctive". À trop retravailler, je trouve qu'elle perd de sa musique et de sa force. Je pense tout simplement ne pas être capable de reprendre un texte de façon si "littéraire".

Merci à tous pour ces retours. J'espère vous avoir apporté les réponses que vous attendiez.

Au plaisir de vous lire dès que possible.

Contribution du : 15/09/2017 21:27
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Re : Remerciements pour "Il sera toujours là"
Visiteur 
Bonjour, Jessyper,

Je ne suis pas certain de repasser encore souvent par ici, mais je suis néanmoins les textes que j’ai lus et commentés, même si le vôtre devait être le dernier.

Quelques réflexions après avoir lu vos retours :

Je travaille sur le dé-bridage... D'ailleurs, si quelqu'un a des "trucs" pour y parvenir, je prends...

Ne vous laissez pas trop influencer tout de même ! Le truc, c’est vous qui l’avez, pas les autres. S’ils peuvent vous être utiles, c’est éventuellement pour vous aider à trouver où il se trouve et où il ne se trouve pas. C’est leur unique boulot. Vous ne pouvez pas décemment attendre de quelqu’un qui n’écrit pas mieux que vous qu’il vous apprenne à écrire.

Vous n’allez tout de même pas supprimer les alternances entre le passé et le présent au motif qu’elle perturbe des lecteurs ? Le lecteur trouverait-il son plaisir dans le confort de façons mille fois rencontrées ? C’est au lecteur de se contraindre à votre écriture, pas l’inverse. S’il veut être surpris, il en fera l’effort. S’il ne veut pas l’être, est-ce vraiment un lecteur ?
Votre unique handicap, c'est la brièveté de la nouvelle. Il se peut que le lecteur parvienne à la fin du texte sans avoir été dompté ou sans l'avoir été totalement. Pour ce qui me concerne, je ne l'étais pas à la fin du texte, mais je l'étais après une seconde lecture.

Vous n’allez tout de même pas supprimer cette alternance au motif que des lecteurs ne voient que violence extérieure alors qu’elle contribue à cette violence intérieure présente de la première à la dernière lignes ?

Vous n’allez tout de même pas décrire Dark des orteils aux cheveux à ceux qui ne le voient pas alors qu’il est présent partout ?


"Je ne peux pas croire que tout cela soit le fruit du hasard." Je vous assure que je n'ai absolument pas travaillé ce texte si profondément.

Ça n’en serait pas pour autant du hasard. Le travail pourrait être effectué en amont, depuis des années et des années peut-être, sans même qu’il soit conscient et lorsque le travail est plaisir, on peut avoir le sentiment d’usurper le mot « travail ».


Je reverrai sans doute ma copie, un moment où Dark viendra
[…]
Je l'ai écrit en deux fois. La première, Dark était là. La seconde, c'était plus réfléchi.


Si Dark était le co-auteur de vos textes, le travail, ou le plaisir, ou appelez ça comme vous voulez, pourrait en faire un partenaire plutôt qu’un ennemi.
Et si la réflexion était consacrée, non pas à combattre Dark, mais à analyser et comprendre ce qu’il vous a offert ? Et pourquoi pas à analyser et comprendre ce qu'il vous offre au moment où il vous l'offre ?


N'ayant aucune formation en lettre et depuis peu dans "l'écriture" [...]

Ce n'est pas une tare. Pas du tout !
L'inverse ne l'est pas non plus, bien entendu, mais il me parait plus simple d'inventer ce que l'on n' a pas appris que de combattre ce que l'on a trop appris.

Contribution du : 18/09/2017 21:35
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Re : Remerciements pour "Il sera toujours là"
Visiteur 
Bonjour Jessyper

Stony a raison sur un point : ne vous laissez influencer par personne. Ecrivez comme vous êtes. Ne faites aucun compromis car se serait comme vendre votre âme au diable.
Je suis un lecteur, même pas un écrivaillon. Je n'ai aucune autre légitimité. Je lis beaucoup, depuis toujours et suis devenu extrêmement difficile sur les textes qui me tombent entre les mains. Je viens de relire le vôtre. Il est bon, seulement je le trouve plat. Il n'a pas su me "percuter". Me sortir de mon "rôle" de lecteur et me faire participer au texte. Je suis resté dehors. Peut-être parce que j'ai reconnu Dark et que je me souviens de ce qu'il m'a fait ressentir toutes ces années. Vous le dites séculaire, je le dis universel. Sauf qu'il n'est le même avec personne et que chacun réagit à son emprise avec ses propres armes. J'ai lu votre texte, y ai réagi avec une vision toute personnelle qui n'est évidemment pas la vôtre, de cela je m'en excuse.
Poursuivez votre route. Osez. Et niveau écriture, ne vous fiez à personne d'autre que vous-même.
Bonne continuation.

Contribution du : 19/09/2017 07:50
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Re : Remerciements pour "Il sera toujours là"
Apprenti Onirien
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24/08/2017 14:04
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Post(s): 112
Hors Ligne
Bonjour Stony,

Je regrette d'apprendre que votre commentaire sur mon texte est le dernier. Il m'a fait beaucoup réfléchir. Votre message ici m'y pousse encore plus.
Je ne suis pas là depuis très longtemps, Mais je peux déjà affirmer que vous manquerez.

Je ne supprimerai ou modifierai rien sous prétexte que cela gêne un lecteur ou que telle ou telle personne m'a fait une remarque. Par contre, toute remarque me fera réfléchir sur l'utilité ou non de placer tel temps ou tel mot. Tout est occasion de réflexion pour moi.

Je ne dis pas que je ne suis pas influençable. Nous le sommes tous à plus ou moins grande échelle.

Concernant Dark, il n'est pas descriptible, il se ressent - ou non, nous sommes d'accord.

"Et si la réflexion était consacrée, non pas à combattre Dark, mais à analyser et comprendre ce qu’il vous a offert ? Et pourquoi pas à analyser et comprendre ce qu'il vous offre au moment où il vous l'offre ?"
Cela pourrait expliquer que les mots "coulent" tous seuls lorsqu'il est là. Ça, c'est ce que j'appelle une vraie question. Merci, encore.

____________________________________________________________

Bonjour Veldar,


"ce serait comme vendre votre âme au diable" J'ai longtemps cru que Dark en était une de ses formes, perverse et insidieuse. Mais au final, il n'est qu'un système de défense que le cerveau met en place pour protéger son habitant. C'est tout de suite moins poétique.

"Vous le dites séculaire, je le dis universel." Et vous avez raison. Les deux sont compatibles, cependant.

"J'ai lu votre texte, y ai réagi avec une vision toute personnelle qui n'est évidemment pas la vôtre, de cela je m'en excuse."
Vous n'avez aucunement besoin de vous excusez de réagir différemment de moi. J'ai publié ce texte pour faire réagir, réfléchir ; pas pour susciter une quelconque pitié ou déclencher des sympathies (ni animosité, évidemment !).

Contribution du : 22/09/2017 13:54
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