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Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Maître Onirien
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J’adresse mes plus sincères remerciements aux organisateurs du Concours « Histoire de tombes et poésie de poussière » ainsi qu’à tous les Membres du Comité, à notre webmaster Nico, toutes celles et tous ceux qui travaillent dans l’ombre pour nous permettre de participer à ces concours attendus et appréciés.

Un grand merci aux lecteurs et aux commentateurs qui ont pris de leur temps pour me faire part de leurs appréciations et un autre grand merci à celles et ceux, anonymes, qui ont voté pour mon poème.


Miguel
a aimé beaucoup « Quel dommage que ce prosaïque "sans débord" final vienne rompre le charme, car ce poème est superbe d'un bout à (presque) l'autre. Les sonorités, les rythmes, les images, la tonalité de l'ensemble ... tout y est beau, sauf ce débord ; c'est comme un Pavarotti dont la voix s'éraillerait sur la dernière note; c'est trop bête. »

Sans débord, sans débordements, sans manifestations impudiques. Etouffer sa peine aux regards des autres est ce que j’ai voulu exprimer.
Merci pour votre appréciation malgré ce mot qui vous a quelque peu dérangé.

Myo

a aimé beaucoup + « Une mise en forme originale, celle d'un Zadjal je pense, pour cet écrit empreint de nostalgie à la prosodie sans faille. Le distique introductif présente cette poupée de chiffon qui porte le rêve, ou le souvenir du narrateur. Puis il y a ces mots venus du ciel, des mots portés par le rêve et qui comptent plus que tout.
S'agit-il de la perte d'un enfant et de ces ' si courts printemps" qui laisse un père ou une mère dans la douleur de l'absence que rien ne guérit jamais ? Un très bel écrit au ressenti profond. »


Je suis ravie que vous ayez apprécié ce Zadjal, une forme qui se prête à la nostalgie effectivement. La réponse à votre question est... oui…
Merci pour ce commentaire qui m’a beaucoup touchée.

Gabrielle
a bien aimé « Un texte qui marque le deuil d'un courant.
Rêve et poésie disparaissent, laissant place à "un brin de sourire" et à "des pleurs, sans débord".
Une question qui se pose : le romantisme, qui correspond à un besoin de notre temps, aurait-il réellement disparu ?
Merci à l'auteur(e) d'évoquer cette question. »


Merci pour votre appréciation bien que je n’en comprenne pas vraiment le sens.
Au plaisir de vous lire.

Pieralun
a aimé passionnément « « Les chants désespérés sont les chants les plus beaux » je crois que c’est Musset qui le dit.
C’est vrai à condition que la douleur soit suggérée, que les larmes mouillent un peu le regard au lieu d’inonder les joues, que les cris ne soient que des plaintes, à ces conditions la douleur peut trouver sa poésie.
Ici, cela va sans dire, c’est parfaitement le cas. Les 2 premiers vers en sont la parfaite illustration.
J’ai apprécié par dessus tout le 3ème quatrain avec ce splendide vers du temps qui passe lentement sur l’oubli qui ne vient pas: « ajoutant à chaque heure une heure à la pendule » Le dernier quatrain illustre joliment la retenue dans la peine... « 


Est-il utile de rajouter quoi que ce soit lorsque tout est dit comme cela est dit dans ce commentaire ?
Vous avez parfaitement résumé l’intention de ce poème et je vous en remercie chaleureusement.

Lebarde
a aimé passionnément - « Une forme fixe de poésie classique, rare que je ne connais pas mais qui m'a pourtant séduit par sa rigueur et son élégance...
Ce poème d'une sensibilité touchante dégage une atmosphère mélancolique et une délicate poésie qui envoûte et transporte le lecteur dans un monde de tendresse et de douceur, en harmonie avec le sujet qui conserve pourtant une part de mystère que je n'ai pas nécessairement découvert…J'ai moins aimé le dernier quatrain que je trouve emprunté et moins fluide. »


Vous l’exprimez parfaitement, cette forme est exigeante est que vous l’ayez aimée en appréciant l’atmosphère de ce poème me touche beaucoup.
Merci pour votre commentaire joliment étayé.

Papipoète
a aimé passionnément - « je regarde ce poupon, contre qui son confident ne s'endort plus ; levant mon esprit au Ciel, mes yeux fermés de tant de chagrin, je cueille à tâtons tes mots que je garde pour moi, tout contre moi...
NB évoquer la mort d'un être cher, ici d'un petit " aux si courts printemps ", sans jamais la nommer, et la voir pourtant omni présente, tout au long de ce fleuve de douleur.
De si beaux vers ( je sème à l'horizon mes bleus de crépuscule ) et bien d'autres, qui nous poussent à aimer... pendant qu'on est vivant... « 


Et vous avez raison papipoète : « aimer pendant qu’on est vivant », je dirais également « aimer ceux qui sont vivants »
Un grand merci pour votre généreuse appréciation.

Queribus
a bien aimé « Un superbe poème qui marie avec habileté et finesse les règles du zaghal et les contraintes françaises de la poésie classique dans une prosodie parfaite... Un seul petit défaut (qui n'en est pas vraiment un): j'ai trouvé les phrases, de façon générale, plutôt longue; il aurait peut-être été bien de diviser chaque strophe en deux phrases comme comme à la quatrième mais ce n'est qu'une idée personnelle. Quoi qu'il en soit, un superbe travail qui démontre d'une longue pratique de la versification. »

Votre remarque sur la longueur des phrases est pertinente. C’est vrai que j’ai tendance à écrire avec peu de ponctuation, dans certains cas celle-ci hache le propos, mais c’est à voir, ou revoir.
Merci pour votre aimable commentaire.

Dream

a aimé passionnément «  La perte d’un enfant chéri, c’est l’impossible oubli, l’impossible résilience, l’impossible deuil ; car on ne se console jamais de la disparition de quelqu’un que l’on aime : le poids de ce malheur est toujours omniprésent, sans soulagement possible. A la douleur s’ajoute la culpabilité, parfois, mais aussi une infinie solitude, toujours.
Je ne commenterai pas davantage ce poème que je trouve magnifique en tout point, pour de multiples raisons qui me sont toutes personnelles.
En tout cas, un Grand Bravo à l’auteur (e) ! Même si son poème n’est pas fait pour aborder la journée dans la joie et la sérénité. « 

Votre commentaire rejoint les sentiments exprimés dans mon poème. Je pense que nous partageons cette « infinie solitude ».
Merci, tout simplement, pour vos mots et votre haute appréciation.

Lulu
a aimé beaucoup – « Je trouve ce poème très doux et si musical. Il est aussi très évocateur. Des images surviennent à la lecture, et autant d'évocations possibles qui l'enrichissent, notamment du fait de sa douceur.
J'ai bien aimé les deux premiers vers et cette deuxième strophe inattendue dans les images qu'elle fait naître.
J'ai aussi beaucoup apprécié la forme que je découvre ici : le zadjal.
J'ai beaucoup aimé la troisième strophe, notamment pour ses trois premiers vers, réalisant que les rimes par trois sont vraiment intéressantes et loin d'être lourdes.
Cependant, j'ai trouvé étrange cet adjectif de "ridicule", le trouvant peu poétique, tant il est utilisé dans différents contextes et un peu à toutes les sauces. Avis très personnel. Il est toutefois vite oublié à la lecture des deux vers qui suivent.
Très belle dernière strophe, à l'exception, pour ce qui me concerne, du dernier mot "débord" qui attire un peu trop l'attention, au risque de faire perdre l'intérêt de l'ensemble du poème. Là encore : avis tout personnel... »


Et j’aime bien votre « avis tout personnel » auquel je ne trouve rien à ajouter. Votre analyse est pertinente je ne puis que vous en remercier vivement.

Sympa
a aimé passionnément «  Une magnifique poésie emplie de douceur et de sensibilité . Une tristesse contenue émouvante et touchante qui ne laisse pas insensible. Je retiens ce quatrain, magnifique :
« Frais comme les parfums d’un grand panier de roses,
Au profond de la nuit, les paupières mi-closes,
Je cueille dans le ciel les mots que tu déposes
Et les mets sur mon cœur pour les serrer très fort. »
Bravo et merci. »


C’est à moi de vous dire merci pour votre commentaire délicat et votre haute appréciation.
Je suis vraiment très touchée.



Mille mercis à vous tous et toutes.


Avec mes pensées émues pour les victimes de l'attentat dans la basilique Notre-Dame de Nice, ce matin.

https://www.youtube.com/watch?v=-EQ6eHeBrhM

Contribution du : 29/10/2020 09:53
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Maître Onirien
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bonjour Cristale
cet air de violon, alors que les brumes d'automne embuent notre regard, est comme une caresse venue de Brocéliande... elle semble dire " ça vous fait du bien là ? "

Contribution du : 29/10/2020 10:02
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Maître Onirien
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"les brumes d'automne embuent notre regard" oui aujourd'hui, encore un matin chagrin.

Merci papipoète


Le poème est ici :
http://www.oniris.be/poesie/cristale-les-matins-chagrins-concours-10619.html

Contribution du : 29/10/2020 12:27
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
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Ne pouvant consacrer suffisamment de temps pour chaque texte de ce concours, j’ai préféré par équité m’abstenir de commenter, mais je félicite les auteurs qui ont participé et ceux qui ont été primés…
Votre poème est particulièrement poignant et me bouleverse comme ce chant de violon aux accents si douloureux qui l’accompagne…et dont la résonance vibre dans le cœur d’une maman à jamais meurtri exprimant avec sa délicatesse habituelle le tendre souvenir du petit disparu dont elle « cueille dans le ciel les mots (qu’il y dépose) », en gardant aux lèvres « un brin de sourire » au milieu de ses « pleurs »…, dans cette période si difficile et trop riche en « matins chagrins »… mais où la poésie dépose avec pudeur un baume cicatriciel…

Contribution du : 29/10/2020 19:13
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Maître Onirien
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Bonjour Emilia

Merci pour vos félicitations adressées aux auteurs et aux lauréats du concours.

Votre passage ici, et vos mots, me touchent beaucoup. Merci Emilia d'avoir, avec tant de sensiblité, apprécié mon poème.



https://www.youtube.com/watch?v=SGLv4XoiLo8

Contribution du : 30/10/2020 08:28
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Expert Onirien
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Un grand merci à vous Cristale pour ce lien et ce beau partage poétique et musical !

Contribution du : 30/10/2020 18:06
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Maître Onirien
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@ Bellini
a beaucoup aimé "Le thème est bien amené, comme il se doit, dans le distique. Le risque, lorsqu’on évoque le deuil d’un enfant, est de resserrer le poème sur son seul portrait et le souvenir des instants passés avec lui. On obtient souvent un débordement de sentiments, qui s’ils sont sincères et exprimés avec la simplicité qui convient, tombent facilement dans le commun. Ici, l’évocation de l’enfant n’apparaît que dans le distique et par fines touches dans le premier et le deuxième quatrain. Et là réside à mon sens la force suggestive du poème, dans ce choix d’effacer l’image de l’enfant alors qu’on ne voit que lui. Ainsi, la référence au symbolisme du poupon de chiffon plutôt qu’à l’enfant lui-même, en ravive bien plus fortement le souvenir. De la même manière, les deux derniers quatrains pourraient avoir été écrits dans un autre contexte, mais rapportés à ce deuil ils le remémorent avec une pudeur affective autrement convaincante.
Concernant la prosodie, il n’est jamais facile de choisir la même rime pour trois vers successifs. Le Zadjal l’impose, mais vous réussissez à ne jamais faire rimer trois mots de la même famille (noms-verbes-adjectifs), ce qui serait ici un défaut aveuglant. Le risque était aussi que la rime finisse en une rengaine attendue, ce qui a souvent tendance à assourdir le reste du vers. Ici rien de tout ça, sans doute grâce à la variété signalée plus haut.
Du travail de pro, comme toujours. Mon premier Beaucoup depuis mon inscription."


Votre lecture est en parfaite osmose avec l'écriture de ce poème. Votre interprétation colle au plus près des images et sentiments que j'ai tenté d'exprimer. Voici un commentaire étayé, sur le fond et sur la forme, qui me touche d'autant plus que vous l'agrémentez de votre premier "beaucoup" attribué en poésie.

Merci Bellini pour cet honneur et pour votre lecture attentive.

Cristale
touchée

Contribution du : 31/10/2020 08:12
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Maître Onirien
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@ Eskisse
a beaucoup + aimé "Comment dire l'indicible douleur ?
En la suggérant par ce vers : " Je sème à l'horizon mes bleus de crépuscule" et par l'ensemble de ce très beau poème en son écrin de tendresse et de tristesse. Vos mots réconfortent comme une berceuse du fait de leur musicalité. Des mots-consolation qui vous viennent d'un écho. C'est ici l'enfant qui console la mère par " un dernier accord".
Bravo pour cette virtuosité."


Et des mots touchants dans ce commentaire qui me vont droit au coeur. Merci d'avoir apprécié la musicalité et les images que j'ai essayé de rendre vivantes en ce poème. J'aime beaucoup vos propres images évoquant une berceuse et l'enfant qui console la mère.

Merci Eskisse pour votre lecture et votre agréable appréciation.

Cristale

Contribution du : 31/10/2020 09:10
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Visiteur 
Bonjour Cristale,

Depuis toujours, il y a des sujets qui me laissent sans voix. Elle se noie lamentablement dans l'émotion...

Alors comment commenter dans ces cas-là ?

Surtout qu'il ne me reste même pas le côté ''critique prosodial (prosoditype (?)'' , puisque je suis nulle en prosodie.

Il ne me reste qu'à te faire plein de en t'envoyant quelques et quelques pour la douceur.

Bien à toi.


Cat

Contribution du : 31/10/2020 10:44
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Re : Un brin de sourire sur "Les matins chagrins"
Maître Onirien
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Bonjour Cat,

Ton émotion lors de ta lecture de certains poèmes, tels sans doute le mien, est l'expression sans fioriture de ta grande sensibilité et cela me touche beaucoup.

Souvent, le poème est une caresse de l'âme vers d'autres âmes où s'expriment, sous formes de mots et de musiques, des sentiments, des émotions, indisables dans des conversations de tous les jours qui les rendraient impudiques.

"Comment commenter dans ces cas là ?" demandes-tu. Et bien je te répondrais que ce que tu viens t'exprimer sur cette page est aussi un commentaire absolument complet et touchant.

Quant à la prosoditération, la prosodition, la prosodiphilie, enfin bref tu m'a comprise, point n'est obligatoire de la connaître, ce qui compte, c'est justement l'émotion que t'a suscité un poème.
Par exemple, perso, je n'y connais rien en techniques cinématographiques : scénarios, montages, jeux d'acteurs, sons et lumières, tout ce qui fait un film, mais l'émotion que j'aurais ressentie en le visionnant sera déterminante dans mon appréciation.

Te voilà donc exemptée des cours de prosodimania

Merci de ta douce présence
Cristale

Contribution du : 31/10/2020 11:37
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