Synonymes : cumulet, coupérou
Mouvements consistant à rouler sur soi-même en passant cul par-dessus tête. Le grand art consiste à se retrouver sur les pieds. Ce mouvement était au départ un jeu d’enfants innocent. Il est devenu par la suite un instrument de torture qui permet aux professeurs de gymnastique d’assouvir leurs instincts sadiques en s’acharnant sur les élèves incapables d’aller jusqu’au bout du mouvement avec élégances.

Chienne de garde aux rondeurs appétissantes et exceptionnelles pour qui les plantes n’ont plus guère de secrets, surtout celles dont l’effet consiste à calmer les macho aux langues un peu trop pendues, de façon définitive… Même s'ils se pointent avec un bouquet de fleurs.

Se dit d'un derrière après la fessée.

Tout petit paquet d'une demi-douzaine de cigarettes

Anc. orth. décanier, v. intr.
Action de déguerpir en cas de non-assomption de faute.

Rémanence affadie d'un sortilège de conjuration archaïque qui consiste à invoquer l'action à effacer (i.e. la faute non assumée) en brandissant successivement l'un de ses dix doigts (*).
Particulièrement efficace aux 3e et 8e reprises.
De tous temps, le décaniage a montré son efficacité même en version numériquement réduite :
"Je ne le connais pas !" (le coq chante)
"Je ne le connais pas !" (le coq re-chante)
"Mais bon dieu de bois, puisque je vous dis que je n'ai jamais vu cette espèce de hippie !" (le coq entonne Dominique nique nique, glorieux)




(*) de main.

Démon : Petits êtres trottant dans nos têtes, porteurs de tant de promesses de satisfaction jouissives. Que ne donnerions-nous pas pour n’écouter qu’eux ? Mais le conflit est rude entre eux et d’autres êtres qu’on pourrait qualifier de réactionnaires, et dont les conseils conformistes nous assurent la respectabilité sociale.
Nous n’écoutons donc nos démons que dans des circonstances jugées sans risque ni conséquence.
Que seraient nos vies s’il en était autrement ? Assouvissement immédiat de nos désirs, expression sans retenue de nos colères, réalisation de nos fantasmes les plus fous. Mais que nous resterait-il à envier, à désirer, à espérer ?

Art de rendre ennuyeux, des faits qui, vécus, étaient pourtant intéressants, voir même passionnants.

Pièce de tissu enveloppant nos corps, protection du nouveau né, refuge de l’adolescent, linceul de petite mort. Qu’il soit rugueux lin blanc de nos grands-mères, douillet coton bariolé de notre enfance ou satin rouge de nos fantasmes, chaque fibre se souvient de la douceur de nos rêves, de la laideur de nos cauchemars, de la torture de nos insomnies, de l’extase de nos ébats. Témoin de nos secrets les plus intimes, aucune lavandière n’en effacera jamais la mémoire.

(théorie de l') : Expression matépattique de la quadrature du cercle : au jeu de tourner autour du pot, il ne reste à un moment que la valeur de pi dans le pot. Le premier joueur qui s'en rend compte crie à l'encan "En trop, pi !" et marque 100 points. Les autres joueurs se tournent alors vers Pattie (il se mettent à mater Pattie, d'où l'expression éponyme), qui peut soit décider de remettre pi au pot (pi est donc doublé, d'où la variante parfois encore rencontrée dans les petites classes des écoles, "pi-pi au pot"), soit de rafler les pralines.
Dans l'histoire de ce jeu, on ne connaît pas d'exemple d'une partie où pi soit revenu naturellement au pot. Les pralines non plus, d'ailleurs...

1/ Sorte d'âme plus ou moins Sainte qui a pour fâcheuse tendance d'engrosser des Vierges qui le sont plus ou moins aussi.

2/ Raccourci langagier pour désigner une Estelle qui attrape un objet. Peu usité, hormis à Braine Le Comte.

3/ Terme impropre renvoyant à la présence d'une tierce personne dans la pièce. "Esprit es-tu là ?" Pourquoi lui demander, alors que le commun voit bien qu'il n'y est pas.

4/ Trait d'humour qui ne fait rire que ceux qui le font.