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Lebarde
1 Utilisateur(s) anonymes
Les vagues des Cornouailles vous remercient |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Tout d'abord, un remerciement au C.E. D'Oniris et aux lecteurs qui se sont arrêtés sur la falaise pour respirer le vent salé. Je viens ici remercier ceux qui ont fait à ces « Cornouailles » la faveur d'un commentaire.
Gil : Vous avez été doublement perspicace ; d'abord pour avoir reconnu ici la cyclanelle, ensuite pour avoir identifié « Poldark », la série qui a été une invite pour ma plume. Vous me faites le reproche de la rime féminine au 3ème quatrain ; c'est le poète classique qui parle et je n'aurai jamais la prétention d'effleurer la perfection d'écriture qui est vôtre. C'est pourquoi cette cyclanelle se contente du classement en « néo », pour faire le gros dos à la rigueur des citiques. Je n 'en apprécie pas moins votre appréciation. Cyrill : La cyclanelle forme savante ? Nenni. J'en ai déjà expliqué la technique (je n'aime pas ce mot en poésie mais c'est le seul qui me vient là) et ce n'est pas si compliqué. Efficace oui par contre, dans ce qu'elle a, comme tu l'as souligné, d'hypnotique comme le fracas incessant de la vague qui frappe la falaise et d'obsessionnel comme la tristesse et les regrets du personnage. Mille merci à toi pour cette haute appréciation. Donaldo75 : Alors là : un tableau de Gainsborough ! Quel honneur et quel plaisir tu me fais Don ! Sans aller jusque là, il me faut quand même dire combien ton commentaire dythirambique (et rien que ceci « un truc de fou sur un site d'amateurs ») me touche profondément. J'espère que tu reviendras plus souvent dans l'espace lecture ^^ Aldo : Merci de votre passage. Je suis ravie que vous ayez apprécié le rythme (mélange de monotonie et de nervosité), les couleurs et les murailles de Trenwith avec leur fantôme. Boutet : Merci à vous également pour avoir trouvé mes vers « forts et démonstratifs ». C'est un compliment qui me va droit au cœur. Papipoete : D'abord je vous suis infiniment reconnaissante pour la haute appréciation que vous accordez à mon poème. Ensuite, les pistes de réflexion que vous avez suivies (cela pourrait être, pourquoi pas?) m'amènent à vous éclairer un peu. Charles, Camilla, Elisabeth, tout ça, tout ça, je n'y avais pas pensé et je ne suis pas certaine que les Cornouailles soient leur lieu de villégiature idéal ; pas plus que pour Harry Potter et ses camarades. En fait, le poème plonge ses racines dans une saga mais bien plus loin dans le temps. Quant à la « draille », c'est ici le cordage qui supporte les voiles des navires. Provencao : Vous avez été sensible à l'allégorie, j'en suis comblée ; je pense qu'elle sert autant l'image que la profondeur, voire la violence des sentiments. Merci à vous Provencao. Laurent-Paul : Merci pour votre commentaire court mais sympathique. A2L9 : J'aime beaucoup votre façon d'appréhender et de « vivre » le poème où j'ai voulu les notions d'abandon et d'obsession omniprésentes. Oui, Elisabeth, qui n'a pas d'existence, est bien le pilier central, le symbole de tout ce qui anime, fait vibrer et déchire à la fois. Bon, c'est d'accord, à l'avenir, je vous appelerai Elisabeth ! ;D Cristale : Merci pour la toile de maître ! Venant de toi, familière de cette nature-là, à la fois rude et belle, cela veut dire que je ne me suis pas trompée et c'est un beau compliment. Pour les rimes du quatrain 3, j'en reviens à ce que j'ai précédemment répondu à Gil, d'autant qu'il ne s'agit pas ici d'une gérardine et que, pour une cyclanelle en néo classique, tous les coups sont permis ! Mais je comprends que cela puisse choquer ta sensibilité de poète classique. Et aussi : Tu as bien reconnu toi aussi la série « Poldark » ; cependant, je n'ai pas choisi le « pauvre Ross » mais plutôt George, son rival de toujours ; les méchants des histoires sont toujours beaucoup plus intéressants je trouve, car souvent à la fois haissables et tragiquement fragiles. Ah la la ! depuis le temps, tu devrais me connaître Cristale!^^ Mokhtar : Désolée de t 'avoir frustré par cette forme poétique (qui n'est pas un pantoum) dont la rigidité apparente et les contraintes entravent le lyrisme. Je suis quand même flattée et comblée par ton commentaire plutôt élogieux qui relève la force poétique, le pouvoir émotionnel du texte, toute sa suggestivité donc. Merci à toi. Jfmoods : En quelques mots, vous avez tout compris, tout résumé, la violence des éléments, et celle de la détresse émotionnelle du personnage, l'obsession du souvenir qui hante comme le fantôme d'Elisabeth hante les murailles, le ressassement sans fin suggéré par la forme cyclique du poème. Tout est bien vu, comme dans chacun de vos commentaires. Merci infiniment de votre passage Jfmoods. Lapsus : Je pourrais vous en dire autant ; vous avez bien saisi ce mouvement cyclique, cette boucle sans fin qui suggère le tragique de la fatalité à laquelle on n'échappe pas : le passé encore et toujours, la douleur, les ombres qui hantent, l'absence, l'anbandon qui obsèdent et les vagues qui frappent à l'infini. Je suis heureuse que vous ayez en plus aimé la musique des vers. Mille mercis à vous. Je vous livre ici mes explications, ce qui m'a donné envie d'écrire ce poème mais je suis certaine qu'il y en aurait une infinité d'autres, selon qu'on l'analyse de telle ou telle autre façon. Ainsi ne suis-je jamais fermée à tout ce qu'on pourrait me faire découvrir, tout ce que je n'avais sans doute pas perçu mais qui, une fois révélé, me semblerait évident. Ça m'est déjà arrivé, ça m'arrivera encore et je suis persuadée que je ne suis pas la seule. Merci encore à vous tous pour vos appréciations et remarques de tout ordre.
Contribution du : Aujourd'hui 14:12:12
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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