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Poésie classique
Cristale : L'aveu
 Publié le 27/09/25  -  12 commentaires  -  746 caractères  -  229 lectures    Autres textes du même auteur


L'aveu



J’envie et l’hiver et l’été
Et le printemps qui vagabonde
Dans tes yeux où s’est apprêté
L’or de ma chevelure blonde.

J’envie et la pluie et le vent,
Cette fraîcheur qui te caresse
La peau dans un frissonnement
Que j’imagine avec tendresse.

J’envie et l’ombre et le soleil,
Leur douce torpeur qui s’allonge
Sur ton corps dès l’aube au réveil
Où je te rejoins dans un songe.

J’envie et le lac, le chemin,
Le petit bois moussu, le chêne
Qui se fait tendre sous ta main,
La fleur qui t’offre son haleine.

J’envie et le jour et la nuit
Et de l’aurore au crépuscule
Contre toi, sans faire de bruit,
Je me glisserai, minuscule.


 
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   papipoete   
14/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
classique
Je ne suis pas jaloux, mais j'envie le Ciel qui te domine ; la pluie le vent qui te caressent ; le jour et la nuit mais sans bruit, je viendrai te le susurrer me glissant auprès de toi sans bruit.
NB qui n'a pas songé à toutes ces confessions, lorsque l'objet de tous nos désirs, nous faisait rêver dormant ou les yeux grand-ouverts ?
la 3e strophe a ma préférence, mais je crains que la naïveté du propos, n'emporte pas tous les suffrages, pour une publication ?
des octosyllabes ( mon mètre préféré ) au classique sans faute.
papipoète

   embellie   
16/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
La structure de ce poème est originale : cinq quatrains, chacun comprenant une seule phrase, ce qui donne une fluidité à la lecture. La répétition de " j’envie " mis pour " je voudrais être à la place de " ne m’a pas gênée et montre bien le désir de l’amoureux(se) d’être constamment en présence de l’élu(e) de son cœur. Le dernier quatrain a provoqué sur mes lèvres un léger sourire, comme une sorte d'assentiment.
Je trouve qu'il conclue bien le poème. Quelques belles images, " le printemps qui vagabonde " - " la peau dans un frissonnement " - " leur douce torpeur qui s’allonge " - " la fleur qui t’offre son haleine ". 
J’ai lu avec ravissement cette jolie déclaration d’amour pleine de douceur, de tendresse, et de poésie. Ce n’est pas claironnant, mais on sent une certaine profondeur des sentiments. Pour moi, une réussite. Merci à l’auteur(re) pour ce plaisir de lecture.

   Lebarde   
18/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'envie et le calme et le bruit
Ta douce voix à mon oreille
Qui me souffle jusqu'à minuit
Des mots d'amour... une merveille.

J'envie et la rime et les vers,
La musique de ton poème.
La fleur piquée à ton revers
Donnant l'air mutin et bohème.

(Un simple jeu de ma part que je me suis permis pour prolonger et la figure de style et mon commentaire!!)

Je vous dois cet "aveu": j'aime assez le thème et l'écriture toute simple de ce joli poème sans esbrouffe, en octosyllabes parfaits auquel l'anaphore donne rythme et poésie.

En EL

Lebarde

   Volontaire   
18/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

Doux aveu : vouloir aimer une personne dans la sensibilité de son corps, l'aimer constamment différemment, à l'image du mouvement perpétuel de la nature.
Pas spécialiste du classique, donc inapte à en évaluer la maîtrise. Je crois que j'aurais aimer un peu plus de précision sur la description des saisons et des élements (tous les automnes vagabondent dans nos yeux mais jamais tout à fait de la même manière), un aveu d'amour un peu moins dans la constance et un peu plus dans le changement me toucherait davantage peut-être ? Question de préférence bien sûr ;)

Merci de ce partage sensible :)

Bonne fin de journée,

   Mokhtar   
27/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
L’anaphore qui rythme ce poème est intéressante, mais l’accumulation des « et,et,et … » finit par alourdir la lecture. Je pense que de la limiter à « j’envie… » aurait donné plus de liberté à l’auteur(e), qui s’enferme ici dans des accumulations qui le(la) brident dans la progression du texte.
Par ailleurs, je ressens comme améliorables, poétiquement, les expressions : « où s’est apprêté… » et : « l’haleine des fleurs »

Malgré ces réserves, je suis sensible et admiratif de cette belle déclaration d’amour, de celles qu’on ne fait plus et…qu’on ne lit plus. Elle recèle de jolies métaphores qui allient sensualité et éléments naturels. L’anaphore, finalement, révèle bien une obsession un peu incantatoire, dans un poème qui conserve tendresse pudique et délicatesse intime. On imagine le( la) destinataire touché(e) par la sincérité totale et sans détour de l’auteur(e).

Merci pour ce gracieux et charmant poème. Si l’on lui décerne des fleurs, qu’elles soient bleues.

Mokhtar

Nota : Le titre ici évoque plutôt une confession. Il existe plusieurs poèmes portant ce titre
. Dont celui de François Coppée, remarquable, mais dont l’aveu est d’une tout autre nature.

   Provencao   
27/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Cristale,

"L'hiver, l'été, le printemps, dans tes yeux, je me glisserai..." ce sont d'adorables et tendres adages fredonnant la tendre révélation qui célèbre l'aveu en douceur, en silence.

Créer l'envie ou créer le frisson. Si la parole cache la réalité en
donnant la fantaisie de la définir, l'envie peut être la délicatesse et la délicatesse peut bien être un aveu.
Tout un chacun est son seul virtuose ou bien le virtuose du lan-
gage. " J'offre un aveu! " , et j'offre un bel aveu!."

Véritablement captivée et charmée.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   MONDERIANT   
27/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
C'est écrit comme une chanson douce à la Verlaine, romantique et sensuel à la fois.
Un petit bijou de poésie française.

   Boutet   
27/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un joli poème de tendresse où la nature est mêlée à l'amour. Dommage que les et devant chemin et chêne ont disparu pour une histoire de métrique. Mais ne boudons pas notre plaisir, ce petit poème est agréable à lire.

   A2L9   
27/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
L'automne n'est ici pas cité mais peut-être est-ce parce que nous venons d'entamer cette saison.
Un jeu de saisons, des éléments, de lumières avec un détour par le lac, le chemin.
Une forme de jalousie, se sentir minuscule certes mais être là tout de même au final.

Un poème charmant qui aime l'autre.

   Ramana   
27/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un petit poème sans prétention, gentillet. Ces "J'envie" en début de strophes, avec leur "e" final, rendent inévitables ces nombreux "et" si l'on veut rester en classique. Ou bien proposer le classement dans une autre catégorie en changeant tout, mais ce ne sera plus le même poème, zut ! Non, ne touchez à rien ; puis d'abord, il est très zouli comme ça ; moi, j'envie la teneur subtile avec laquelle vous enviez...

   Myndie   
28/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Cristale,
cet aveu est aussi frontal que subtil ; c'est celui d'une amoureuse aussi jalouse qu'en proie à une passion obsédante.
C'est un leitmotiv qui, porté par des vers courts, crée la musicalité toute particulière du poème.
Les allusions sont aussi insistantes que fines. Exprimé par le biais des répétitions, le désir sexuel est constant, harcelant. Mais, subterfuge d'écriture, l'objet de ce désir se porte sur les éléments de la nature, tout ce qui a la chance de croiser le regard et d'effleurer le corps de l'être aimé, ce qui rend celui-ci encore plus désirable et qui exacerbe la jalousie du personnage.
Pour autant, la jalousie n'a rien de mordant; elle est tout en tendresse et au final, disparaîtra avec la fusion des corps tant désirée.
Encore une fois, ton talent ne se limite pas à la justesse de ta plume en poésie classique, il se niche aussi dans la finesse de l'évocation, dans la subtilité de la suggestion et c'est ce qui à mes yeux a le plus de valeur.
C'est un beau poème, intense et sensible, qui rappelle les élans lyrique des grands romantiques.
Bravo à toi.
(et au moins, tout le monde comprend!:-D)

   Laurent-Paul   
1/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
bonjour,
j'arrive un peu tard, mais je voulais prendre le temps de faire le point sur ce que je ressens à la lecture de votre poème, faussement simple. L'anaphore donne un rythme efficace mais jamais artificiel, les rimes tombent doucement, sans rien de forcé et le double champ lexical de la nature et du passage du temps s'entrelacent et permettent une légèreté qui me fait penser à un tableau de François Boucher, où l'on évoque sans montrer et où la douceur, l'amour et le bonheur semblent accessibles à tous.
Bref, bravo (comme d'habitude !)


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