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Lebarde
17/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Une liste de réflexions et de situations autour de la gare et du train , plus ou moins imagées souvent originales, présentées en distiques généralement en hexasyllabes avec quelques dérapages volontaires ou pas dont l’intérêt est assez inégal mais convenons en, parfois savoureux:
« Un ouvrier répare l’ambiance des dernières grèves » Une « atmosphère » sans doute mais aux allures trop fourre-tout pour m’enthousiasmer vraiment. |
embellie
17/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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En lisant le titre, impossible de ne pas penser à la voix gouailleuse d’Arléty : " est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? " Plaisanterie mise à part, ce texte fait de remarques énoncées brièvement me fait penser à une suite de haïkus, ou une litanie, mais pas ennuyeuse, qui se laisse lire avec plaisir. On se trouve à la place d’un voyageur, attendant son train sur un quai de gare, avec " la mère et son enfant " - " un ouvrier " - " un petit vieux ", observant les lieux, chacun à sa manière. " Le chant du train réveille l’atmosphère de chacun ". La description est faite de métaphores poétiques " les rails flirtent – le soleil embrasse les toits – la pendule parle au cœur "… C’est un instant de vie ordinaire vu par les yeux d’un(e) poète(sse). J’aime quand la vie ordinaire des gens ordinaires suscite un élan poétique, d’où mon appréciation. Merci à l’auteur(re) pour ce plaisir de lecture.
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Donaldo75
18/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J’ai aimé ce poème qui décline simplement ressemble à un tableau, un peu comme ceux de certains peintres américains du vingtième siècle du genre Edward Hopper. Il y a une tranquillité dans le regard porté par le poète sur ces morceaux de scène, sur ces extractions d’un ensemble qui parait descriptif mais qui est surtout tonal. Voilà, la tonalité, voici ce qui rend ce poème agréable à lire et beaucoup plus riche qu’il n’y parait à première vue. Et puis certains distiques recèlent des trouvailles qui confère encore plus de poésie à l’ensemble.
« Un ouvrier répare l'ambiance des dernières grèves, » Je trouve cet exemple parlant, surtout en ce dix-huit septembre deux mille vingt-cinq quand la France se prépare à un mouvement social d’ampleur (fin de la parenthèse qui n’avait pas été ouverte en réalité). Tiens, un autre pour la forme : « Les pubs Ray Ban fleuries sur des monstres d'acier, » Là, c’est toujours l’école américaine qui fait référence dans ma lecture, celle du pop art et de ses champions tels Andy Warhol et Robert Indiana. En fait, plus je relis ce poème, plus je l’apprécie. Bravo ! |
Ornicar
18/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Ambiance, ambiance. Tout est une question d'ambiance.
Voilà de la poésie sans aucune prétention qui me plaît. Le charme de ces instantanés repose pour l'essentiel sur une fine observation des éléments composant le décor et un sérieux retravail "après récolte" pour transcender l'ordinaire d'un quai de gare en banlieue. C'est vivant, léger, fluide, imagé, atmosphérique, comme une fleur de bitume qui déciderait, en dépit des gaz d'échappements et des fumées d'usine, de prendre un bon bain de soleil. Simple question de regard. Et sous ce regard, la banlieue sait se montrer foutrement belle. |
Provencao
26/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Vincent,
J'aime beaucoup cette fresque qui porte ces pensées liées à cette sublime observation de cette atmosphère où tout s’accomplit et s'offre en un clin d’œil et où l'émanation se délivre en un spectacle journalier. Belle esthétique de l'observation en vos vers. Heureuse de vous lire ... Au plaisir de vous lire, Cordialement |
papipoete
26/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Vincent
Un instantané comme pris en photo par Cartier Bresson, alors qu'un quai de gare prend le pouls du peuple, qui s'en va travailler, des gens qui se disent " au revoir ", le décor d'un jour ordinaire avec ses panneaux publicitaires, les rails là-bas sous le pont en épousailles... NB un poème façon peinture, avec ses touches de bleu ici, ses couleurs de fleurs, que le poète artiste peintre put nous suggérer. J'oublie l'ambiance des dernières grèves, et souris à la 3e strophe que je préfère aux autres. |
Boutet
26/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un déroulé à la Prévert mais dans une gare. Je pense que l'on aurait pu continuer ce poème en parlant des moineaux qui hantent ces lieux, des amours qui se défont, des liens qui se nouent et de plein d'autres choses encore mais il faut savoir s'arrêter.
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Robot
26/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Des images jetées un peu au hasard. Une suite d'impressions-réflexions de qualité inégale ou chacun peut trouver à méditer selon son goût.
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Cristale
26/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Excellent ! Et bravo aussi pour le choix du titre.
Le rendu est fidèle à la réalité et c'est une spécialiste des escapades habituée aux gares et aux trains qui vous le dit. ... et les pigeons qui picorent de ci de là ce que les voyageurs laissent de leurs sandwichs jambon-beurre. "La pendule parle au cœur des amours qui s’étreignent," Tellement vrai. Bravo et merci Vincent ! |
A2L9
26/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Du haut de la passerelle, le passant regarde la v5e qui attend, la vie qui travaille, la vie qui passe.
Ce poème tourne autour du regard d'une personne et donne parfaitement bien l'ambiance d'une gare une certaine journée et les journées s'empilent ainsi. |
MRAM
7/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce poème est intéressant par la manière dont il transforme une simple gare en un lieu plein de vie, grâce à un descriptif très concis. La banalité quotidienne est ainsi embellie et devient presque poétique. Les deux derniers vers offrent une conclusion plutôt marquante, qui reste en tête.
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