Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
tentacule_du48 : Les berceuses me réveillent
 Publié le 28/09/25  -  5 commentaires  -  696 caractères  -  139 lectures    Autres textes du même auteur

J’avais oublié que j’avais écrit cette confession. Un ange, récemment, l’a lue dans un vocal sur WhatsApp. Une voix féminine, tristement joyeuse. Je voyais son sourire. Maintenant, chaque fois que j’essaie de la relire ou de la réviser, je mets l’audio.


Les berceuses me réveillent



Servir de l’eau chaude à un cerveau qui ne comprend toujours pas que je ne peux pas pleurer. On m’a appris, dans une cave, que les hommes ne pleurent jamais, qu’ils achètent des voitures et des ceintures, en revanche. On m’a appris à ne pas avoir d’émotions.

Je n’ai été triste que deux fois.

La première, je n’ai pas pu entendre le beau poème de mon étouffeur, ma gorge était si serrée qu’il était impossible d’écouter tout autour.

La dernière, j’ai fait une bêtise. Alors, j’ai attendu toute la journée d’être puni, debout, au milieu de la cuisine, dans la neige. Mais on a tout simplement oublié mon existence.

Comment grandir, petit à petit ?


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Provencao   
28/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour tentacule_du48,

Poésie courte, très courte, qui offre à mon sens, une délicatesse du sens affiliant toutes les vérités de la confession du soi. Belle quête accompagnant la réflexion.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   Robot   
28/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Ce peut être émouvant, mais je ne vois pas dans ce texte une rédaction poétique. C'est un exposé littéraire à l'état brut, bien écrit, mais ou le développement poétique est absent.

   papipoete   
28/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
bonjour poète d'Oujda
En quelques lignes, beaucoup de choses révélées, qui font froid dans le dos.
- sache petit, qu'un homme ne pleure pas ! et si tu es triste, ne le montre pas !
- Par deux fois j'aurais pu céder à la tentation d'avoir l'âme en peine ( un luxe rare ) mais cette main serrant mon cou, si fort...
- une autre fois, on put me punir d'avoir blêmi ; j'attends encore, les pieds dans la neige ; je crois bien qu'on m'a oublié, existais-je !
NB si la poésie ne me saute pas aux yeux, la force de ces mots me prend au coeur, ça fait mal...
Un homme ne pleure peut-être pas, mais un père, un frère si !
la phrase " Alors, j'ai attendu...neige " est mon passage préféré

   A2L9   
28/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Peut-être n'est-ce pas de la poésie, Peut-être est-ce une chanson que quelqu'un se répète.
Les voitures épatent et les ceintures tapent.
Ne plus respirer et le beau ne peut exister.
Essayer d'attirer l'attention et ne plus exister.
Qui suis-je ?

Un poème, des cris et un pleur.

   Myndie   
29/9/2025
Bonjour Tentacule_ du 48

L'émotion ne demande qu'à passer, c'est une évidence avec le sujet abordé ici. Malheureusement, ce court poème se lit plutôt comme un petit récit où tout est exposé, tout est dit, rien ne se laisse deviner.
Le thème est pourtant riche et propice à l'attendrissement ; pour moi, il se laisse aborder trop facilement pour toucher le lecteur.
Il suffisait de presque rien, d'un peu plus de mystère, de force suggestive, de poésie pour que cette l'émotion vraie affleure, pour que cette apparente simplicité insuffle la compassion.

A vous relire donc.


Oniris Copyright © 2007-2025