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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : La chimère |
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Onirien Confirmé
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18/09/2023 17:45 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Groupe de Lecture Post(s):
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onjour Cyrill,
Merci pour vos explications. Je comprends. Mais tout de même, j'ai essayé de comprendre aussi La chimère, pas seulement vos explications à son sujet. Je bloque tous les trois mots. Et j'essaie, hin, n'allez pas croire, avec la certitude ferme que vous avez écrit quelque chose qui a du sens. Avec la meilleure volonté du monde de ma part. Et que vous vous compreniez, cela va de soi mais ne me suffit pas. Mais alors pas du tout. Puisque vous avez choisi de publier, je ne suis plus étrangère à La chimère. J'en suis lectrice. Lectrice perplexe. "L’origami se dissimule aux sombres pliés du poème." Rapprochement entre le poème et l'origami. Le point commun : tous deux sont "pliés" pour prendre forme. Mais pourquoi est-ce que l'origami serait dissimulé dans les plis du poème ? L'origami est une chose, avec une existence matérielle et physique. Si l'un des deux devait être dissimulé, ce serait le poème, qui est fait d'idées, et non de matière ? "Ombre oubliée d’un blême préambule, alchimie du mental et de la molécule, elle est gale qui rampe au travers d’oripeaux." Le "elle" doit être la chimère. Je suppose que vous avez des oxymores ici : ombre du préambule, alors que le préambule n'a pas de réalité physique, et alchimie du mental et de la molécule, à nouveau association d'une réalité physique et d'une réalité idéale. Peut-être que la chimère ne prend forme que par le poète, et par le poète "vivant", un corps (lié à un esprit) qui donne une réalité matérielle aux idées, en couchant des mots dur papier par exemple. La gale, maladie de peau, n'est-ce pas ? Et les oripeaux ? Des vêtements râpés ? Et alors, pourquoi la gale rampe à travers les oripeaux ? Pourquoi pas "sous les oripeaux" ? "D’humble micelle en pur génie du mal, qui lampe l’agonie du détail au sel de ma salive et frémit sous l’émail de ma peau crépuscule, elle est eau vive, alcool de brume." Ici je bloque sur le rythme. Jusque-là, vous aviez des propositions de six syllabes poétiques, on avait plus ou moins des alexandrins blancs, soudain il y a des cahots. La chimère semble connaître une évolution ou une transformation, ou bien se montrer sous plusieurs jours différents : elle peut n'être presque rien et inoffensive, ou terrifiante et destructrice. Lampe l'agonie du détail : le poète souffre dans la recherche de la précision de l'expression afin de nourrir la chimère, qui est une entité indépendante du poète, de type parasite. Email de ma peau crépuscule : non, je ne vois pas. Email : vous utilisez cette acception : "Éclat du contraste entre couleurs vives" ? Mais quelles couleurs vives de la peau ??? Celle qui est marbrée par la gale peut-être ??? Et le crépuscule est la mort qui approche ? Eau-vive, je ne sais pas pourquoi me fait penser à eau de chaux, sûrement faux, de toutes façons je ne vois pas ce que ça fait ici. Alcool de brume, véritable expression de poète, agréablement classique, hmmm, je vous réprimande : l'expression me plaît sans réserve, c'est sûrement le signe qu'elle était trop facile et n'a pas sa place ici. À RETRAVAILLER, CYRILL !!! Je laisse la suite de votre poème reposer et vais en faire de même.
Contribution du : Aujourd'hui 18:10:07
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Re : La chimère |
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Onirien Confirmé
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18/09/2023 17:45 Groupe :
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Bonjour Cyrill,
Merci pour vos explications. Je comprends. Mais tout de même, j'ai essayé de comprendre aussi La chimère, pas seulement vos explications à son sujet. Je bloque tous les trois mots. Et j'essaie, hin, n'allez pas croire, avec la certitude ferme que vous avez écrit quelque chose qui a du sens. Avec la meilleure volonté du monde de ma part. Et que vous vous compreniez, cela va de soi mais ne me suffit pas. Mais alors pas du tout. Puisque vous avez choisi de publier, je ne suis plus étrangère à La chimère. J'en suis lectrice. Lectrice perplexe. "L’origami se dissimule aux sombres pliés du poème." Rapprochement entre le poème et l'origami. Le point commun : tous deux sont "pliés" pour prendre forme. Mais pourquoi est-ce que l'origami serait dissimulé dans les plis du poème ? L'origami est une chose, avec une existence matérielle et physique. Si l'un des deux devait être dissimulé, ce serait le poème, qui est fait d'idées, et non de matière ? "Ombre oubliée d’un blême préambule, alchimie du mental et de la molécule, elle est gale qui rampe au travers d’oripeaux." Le "elle" doit être la chimère. Je suppose que vous avez des oxymores ici : ombre du préambule, alors que le préambule n'a pas de réalité physique, et alchimie du mental et de la molécule, à nouveau association d'une réalité physique et d'une réalité idéale. Peut-être que la chimère ne prend forme que par le poète, et par le poète "vivant", un corps (lié à un esprit) qui donne une réalité matérielle aux idées, en couchant des mots dur papier par exemple. La gale, maladie de peau, n'est-ce pas ? Et les oripeaux ? Des vêtements râpés ? Et alors, pourquoi la gale rampe à travers les oripeaux ? Pourquoi pas "sous les oripeaux" ? "D’humble micelle en pur génie du mal, qui lampe l’agonie du détail au sel de ma salive et frémit sous l’émail de ma peau crépuscule, elle est eau vive, alcool de brume." Ici je bloque sur le rythme. Jusque-là, vous aviez des propositions de six syllabes poétiques, on avait plus ou moins des alexandrins blancs, soudain il y a des cahots. La chimère semble connaître une évolution ou une transformation, ou bien se montrer sous plusieurs jours différents : elle peut n'être presque rien et inoffensive, ou terrifiante et destructrice. Lampe l'agonie du détail : le poète souffre dans la recherche de la précision de l'expression afin de nourrir la chimère, qui est une entité indépendante du poète, de type parasite. Email de ma peau crépuscule : non, je ne vois pas. Email : vous utilisez cette acception : "Éclat du contraste entre couleurs vives" ? Mais quelles couleurs vives de la peau ??? Celle qui est marbrée par la gale peut-être ??? Et le crépuscule est la mort qui approche ? Eau-vive, je ne sais pas pourquoi me fait penser à eau de chaux, sûrement faux, de toutes façons je ne vois pas ce que ça fait ici. Alcool de brume, véritable expression de poète, agréablement classique, hmmm, je vous réprimande : l'expression me plaît sans réserve, c'est sûrement le signe qu'elle était trop facile et n'a pas sa place ici. À RETRAVAILLER, CYRILL !!! Je laisse la suite de votre poème reposer et vais en faire de même.
Contribution du : Aujourd'hui 18:10:45
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