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J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
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Bonjour les gentils,

merci à celles et ceux qui ont lu, corrigé, publié et commenté Week-end prolongé.

Ce texte est plutôt bien passé. Sur 14 notes, une seule est sous la moyenne. Je n'ai donc ennuyé personne. Pour le dilettante que je suis, qui écrit comme il joue de la guitare, à l'oreille, d'un seul doigt, sans solfège et sans ambition, c'est très gratifiant. J'ai lu vos commentaires et m'en servirai pour progresser malgré tout. N'allez pas imaginer que je suis incorrigible.

Chacun aura compris que cette histoire de sauvetage en montagne est un souvenir. La photo de trois rescapés, prise un autre jour, ailleurs, sans tempête : document




plumette[Beaucoup ↓] Tu es probablement la lectrice la plus impliquée. Ton commentaire est articulé autour de Françoise et tu n'as trouvé l'histoire intéressante que pendant la partie "montante". Je me corrigerai. Déjà, je ne mettrai plus de phrase d'accroche aussi racoleuse, aussi mensongère. Le thème était "Sauvetage en montagne", et pas "Amour déçu". Je m'en veux. Mais tu m'as bien calmé avec ton affaire de boules Quiès et tes aérosols (écroulé de rire en lisant ça). "Au piquet, Dupark! Non, mais ça va pas de frustrer les lecteurs en plein milieu d'un récit!"

misumena[Bien ↑] Je sais. On ne mélange pas le passé simple et le passé composé. Je le sais depuis que GillesP m'a tapé sur les doigts pour Vent SE 3 fraîchissant 5. Rétrospectivement, je me dis que j'aurais dû arrêter de lire Proust après son premier passé simple. Il a quand même commencé par "Longtemps, je me suis levé de bonne heure." Et l'Étranger de Camus au chapitre II car il commence le I par "Aujourd'hui, maman est morte." et le II par "En me réveillant, j'ai compris". J'ai appris qu'il avait, en plus, oublié six occurrences de passé simple. Je plaisante. C'est bien ici que je fais mes gammes. Mais même en me relisant, je ne vois pas mes fautes. Je suis trop indulgent avec moi. Et puis, c'est difficile, le solfège!
Tout cela n'est pas très grave puisque nous nous quittons ce soir ♪

Isdanitov [Beaucoup] "Trop de justifications et trop de souvenirs." Vous étiez dans la catégorie "réalisme". L'aviez-vous remarqué? Merci pour votre lecture et vos conseils.

socque [Bien ↑] Vous avez aimé l'image qui n'y est pas et mon texte vous a réjouie. Vous avez trouvé la fin touchante et vous vous souvenez de tous mes textes. Que d'empathie! Ne me dites pas que vous m'aimez…

hersen [Beaucoup ↑]
En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude ;
De vous dépend ma peine ou ma béatitude ;
Et je vais être enfin, par votre seul arrêt,
Heureux, si vous voulez ; malheureux, s’il vous plaît.
Molière, Tartuffe, Acte III, scène 3. Molière et moi, depuis peu, c'est quasi fusionnel

Acratopege [ Beaucoup ↓] Mon récit manque d'érotisme. Et si j'étais asexué ? Merci pour votre pas sage.
Cat [Beaucoup ↑] "divers protagonistes efficacement dépiautés" Tu veux dire "complètement dépiautés"? Tu as bien lu? Pas très efficace moua

Grange [Beaucoup ↑] Vous voulez que j'écrive une suite à l'histoire pour en finir avec Françoise, ou c'est juste pour savoir ? :)

vendularge [Bien] Oui, vendularge, c'est du vécu. Pas faux pour la faiblesse de la fin. Mais faire mourir un ancien camarade pour pimenter un texte, quelle trahison! :)
Cristale [Passionnément ↑] "Ce que je n'aime "vraiment pas", c'est la longueur de mes commentaires"

Robot [Beaucoup] "sans qu'il soit forcément besoin d'une analyse psychologique" Bien vu! Je n'en ai pas les compétences et même, avec le recul, si j'avais su le faire, il m'aurait fallu six mois :)
Mon analyse, ici, est résumée dans la première phrase : "On était cons."

Grifon [Bien] "le soufflé retombe sur la fin". C'est vrai que le génépi est très sucré. Trop. :)

Thimul [Beaucoup ↑ ] "je ne vais pas m'éterniser parce que l'auteur va finir par prendre la grosse tête." Trop tard !

Contribution du : 12/06/2017 16:40
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
Visiteur 
Réponse: en ce qui concerne Françoise je préfère ne pas savoir en fait. Je laisse courir mon imagination c'est tout aussi bien.

Contribution du : 12/06/2017 16:53
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
Organiris
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"Molière et moi, depuis peu, c'est quasi fusionnel "

On s'en refait un ? juste pour Molière.

Merci de ton retour persillé d'humour.

hersen

Contribution du : 12/06/2017 19:25
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
Maître Onirien
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"Ce que je n'aime "vraiment pas", c'est la longueur de mes commentaires"

Je devrais peut-être me reconvertir en auteure de nouvelles !?!
Et dire qu'au-delà de l'écran on me surnomme "notre dame du silence"...

Merci pour ce sympathique retour sur commentaires.
Cristale

Contribution du : 12/06/2017 20:09
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
Visiteur 
"On était cons."

Je n'aurais dû retenir que cela, en fait.
Résumé délicieux et très efficace de ce qui alllait suivre.
Que je sous-entends "On était jeunes, beaux et cons" :))

Dépiautés. Je devais y revenir avec le mot exact qui me titillait et que j'avais laissé glisser pour ne pas embrouiller mon com'.

Et puis, vraie tête de linotte en ce moment, j'ai oublié... :))

Je voulais dire que tu avais croqué à merveille, l'ambiance et le portrait de tes compagnons de week-end prolongé. Notamment celui truculent et attendrissant de Momo.

Merci d'avoir développé avec ton humour habituel.
Hersen dit, persillé. J'aime bien la formule. Elle correspond parfaitement..



Contribution du : 13/06/2017 08:48
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
Maître Onirien
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As-tu remarqué Dupark? Je suis sensible à ce qu'on me reproche souvent! un texte dont la fin ne tient pas tout à fait les promesses du début!

il n'empêche que cette tranche de souvenirs revisités est bien agréable à lire.

je suis un peu déçue d'apprendre que le narrateur n'était finalement pas si amoureux que cela de Françoise.

Plumette

Contribution du : 13/06/2017 10:27
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
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@Grange, "Je laisse courir mon imagination" Vous ne seriez pas en train de plagier mes fantasmes par hasard ?

@hersen, "On s'en refait un ? juste pour Molière." Ça alors, ta proposition tombe à pic, j'avais justement un trou dans mon EdT jusqu'à Noël. On commence jeudi, demain j'ai un rancard avec Ananas. Je ne sais pas ce qu'elle veut...

@Cristale, "Je devrais peut-être me reconvertir en auteure de nouvelles !?!" Viens comme tu es. Je t'aime inconditionnellement. Tu m'apprendras à éviter les adverbes trop long?

@Cat, "le portrait de tes compagnons de week-end prolongé. Notamment celui truculent et attendrissant de Momo." C'est lui à gauche sur la photo.

@plumette, "déçue d'apprendre que le narrateur n'était finalement pas si amoureux que cela de Françoise." Ce n'est pas si simple. Je suis timide. Quand l'assaut d'un timide n'aboutit pas, il est vécu comme un échec et aussi comme une libération...



Constructif, mon fil de remerciements, non ?

Contribution du : 13/06/2017 21:08
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
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Bsr,

Juste une question, c'est vous qui tournez le dos sur la photo pour réparer un genou?

J'ai lu votre texte soyez-en sûr. Pas trouvé quoi dire sur le coup, ça arrive, hein.

Bonne continuation.

Contribution du : 13/06/2017 21:11
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
Visiteur 
Citation :
Pouet a écrit : c'est vous qui tournez le dos sur la photo pour réparer un genou?

Puisque vous avez lu le texte, c'est Sandrine, une tête chercheuse, assistante de chimie.

Citation :
J'ai lu votre texte soyez-en sûr. Pas trouvé quoi dire sur le coup, ça arrive, hein.

Comme je vous comprends.
Moi, c'est la poésie qui me laisse sans voix.
Je ne sais jamais quoi dire devant la beauté.
Dès que je veux exprimer ce que je ressens, je pleure.
Pas plus constructif que ce fil de remerciements...

Contribution du : 13/06/2017 21:22
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Re : J'étais bloqué au refuge, vous étiez dans la colonne de secours
Maître Onirien
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Citation :

Dupark a écrit :

Moi, c'est la poésie qui me laisse sans voix.
Je ne sais jamais quoi dire devant la beauté.
Dès que je veux exprimer ce que je ressens, je pleure.
Pas plus constructif que ce fil de remerciements...




Oui je comprends aussi.

Mais y a des problèmes techniques...

Quand j'écris je pleure devant la beauté de mes vers, la beauté abyssale de l'océan de mon génie.

Du coup avant j'étais au bloc-notes et j'écrivais sur des feuilles baveuses comme un bouledogue mis en appétit par ma virtuosité déchiquetante. Aujourd'hui j'ai l'ordi et les court-circuits me coûtent 1000 euros par pouèmes... Heureusement que je suis rentier et que mon dentier est pris en charge par la Secu

Contribution du : 13/06/2017 21:28
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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