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Re : Le béret vert et les lutins
Onirien Confirmé
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20/10/2013 00:51
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Vous avez bien raison de profiter d’une belle journée.
Avec son grand rayon de déplacement, le VTT est le véhicule idéal pour faire des découvertes – je pense ici à mes randonnées dans les Vosges.
À pied c’est différent, je trouve.
Tandis qu’en vélo l’attention doit rester mobilisée sur le contrôle de la trajectoire, à cause de la vitesse et des obstacles ; la marche permet une relaxante déconnexion intellectuelle propice à la méditation.

Quoi qu’il en soit, rien de tel que de s’oxygéner dans la nature.

… … … …

Il est clair que le « merveilleux à la Harry Potter » ne m’intéresse pas.
Cependant, notez que je n’ai rien contre « le merveilleux » lorsqu’il ne reste pas confiné dans les chimères et ouvre une porte vers « le réel ».

Ici je pense à l’excellente nouvelle Néant natal de Shepard qui offre à méditer ce qui pourrait être l’« Éveil » d’une intelligence artificielle.

… … … …

La perspective de pouvoir échanger me réjouit.
Cordialement.

Contribution du : 26/01/2020 17:23
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Re : Le béret vert et les lutins
Expert Onirien
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16/01/2019 11:42
De Pyrénées Atlantiques
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Citation :
je vais devoir régler l’« intendance », c'est-à-dire donner mon appréciation concernant votre technique de rédaction.


Les remarques et conseils sur mon style sont toujours les bienvenus et je les étudie attentivement. Cependant, dans votre cas, je regrette que vous soyez resté à ce stade purement technique et n’exprimiez pas vos sentiments. Ainsi je ne sais toujours pas si vous avez aimé « Le secret du légionnaire » ou mes autres nouvelles que vous semblez avoir parcouru. Il faut comprendre que ça peut être frustrant pour un auteur de voir ses textes décortiquer de long en large pour, au bout du compte, rester dans l’incertitude quant à la force émotionnelle de son œuvre. Je suppose que l’intérêt que vous leur avez porté équivaut à une appréciation positive.

Citation :
Je pense que ce genre de « faux raccord » est difficilement détectable par le rédacteur, car il connait trop bien « le film » de son histoire pour se fourvoyer dans les descriptions. C’est pourquoi il est important d’être aider par un « lecteur cobaye » qui, lui, ne manquera pas de se prendre les pieds dans le tapis.


Vous avez complètement raison et je vous remercie d’avoir signalé cette petite incohérence (la pluie) que je vais m’empresser de corriger. L’auteur est parfois tellement immergé dans la trame globale de son scénario qu’il ne décèle pas les invraisemblances qui peuvent se glisser ça et là. D’où l’importance d’un regard extérieur, attentif comme le vôtre.

----------

Concernant votre vision de la littérature fantastique, je ne suis pas certain d’avoir bien saisi votre analogie avec Narcisse et son reflet, néanmoins je crois avoir compris ce que vous vouliez dire dans l’ensemble. C’est exact que je transpose du fantastique dans le réel sans modifier l’essence de ce dernier. Les personnages, les situations, sont étranges, déroutants, mais ne modifient jamais le cadre environnant, la réalité en tant que telle. Celle-ci demeure immuable, solidement posée sur ses fondations et simple décor. Cependant ça reste du fantastique dans la mesure où les évènements sont anormaux, il n’est pas nécessaire de s’attaquer aux soubassements du réel pour le revendiquer. C’est juste une variante d’un domaine inépuisable.
J’avais songé un moment écrire une nouvelle en m’inspirant de la physique de l’infiniment petit, la physique quantique et ses phénomènes qui heurtent notre entendement. Songez qu’à ces échelles où les critères objectifs sont remis en cause, le seul regard de l’observateur influe sur le résultat d’une expérience ! La mesure effectuée en laboratoire ne sélectionnera qu’un aspect de la réalité parmi tous les possibles. Fascinant mais aussi extrêmement compliqué à mettre en mots ce qui relève d'équations mathématiques, du coup j’ai laissé tomber.

Voilà ce que je pouvais vous dire Anthyme sur mon approche du fantastique. Je vous suis reconnaissant de m’avoir fait prendre conscience que je devais élargir le champ de l’imaginaire en essayant, une autre fois, de distordre les liens entre la perception et son environnement.
J’en profite pour vous confier également que j’ai beaucoup aimé votre nouvelle « La rencontre » qui n’est pas sans similitude avec mon légionnaire.

Contribution du : 27/01/2020 11:51
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Re : Le béret vert et les lutins
Onirien Confirmé
Inscrit:
20/10/2013 00:51
De Est de la France
Groupe :
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Bonsoir.

Avant tout, je ne pense pas que ce soit une si bonne idée d’échanger dans le forum « Discussions sur les récits », car cela fera surnager « Le béret vert et les lutins » en contrariant la mise en valeur des autres textes.

C’est pourquoi, selon vos réponses ou réaction, j’ouvrirai un sujet en Grand-Place d’Oniris, mais nous pourrions également tout simplement poursuivre sur le fil ouvert en février dernier : La fonction du récit fantastique.

… … Place aux réponses … …

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« …/… je ne sais toujours pas si vous avez aimé « Le secret du légionnaire » ou mes autres nouvelles que vous semblez avoir parcouru. »

J’ai toujours eu un problème avec le concept « amour ».
À mon humble avis, la langue française d’habitude si précise et nuancée semble faire sa chochotte rougissante devant le mot « amour », et se libère de son pudique trouble en le balançant dans un grand sac fourre-tout :
– L’amour dont nous vibrons le dimanche matin, en communiant à la messe, mes frères et sœurs et moi …
– L’amour dont nous vibrons le dimanche matin, en faisant l’amour(sic) au lit, ma copine (et sa copine et nos copains optionnels) et moi …
– L’amour des amours qui me dissout dans la grâce universelle à chaque fois que je meurs …

Tout ça pour dire que s’il m’arrive parfois d’utiliser le mot « amour » ; c’est que mes doigts ont trébuché en joggant sur le clavier.
Pour éviter de bannir ce mot porteur de si belles et précieuses suggestions, je contourne sa définition en lui assignant un contexte qui me le rend acceptable :
– J’apprécie telle chose ou tel individu pour ses qualités.
– J’aime cet individu malgré ses défauts (à noter qu’aucune ‘chose’ ne m’est ‘aimable’.)

Retour sur votre questionnement que je comprends ainsi :
« Avez vous apprécié « Le secret du légionnaire » ou mes autres nouvelles que vous semblez avoir parcouru. »
– Bien évidemment, sans quoi je ne les aurais pas lues et relues.
Mon tiercé :
1- « Tourne Naïma, tourne »
2- « Conquistador »
3- « Le secret du légionnaire »
Il m’ont tous apporté un agréable temps d’évasion.

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« Il faut comprendre que ça peut être frustrant pour un auteur de voir ses textes décortiqués de long en large pour, au bout du compte, rester dans l’incertitude quant à la force émotionnelle de son œuvre. »
Mmmmmvouii … Peut-être.
Mais personnellement, je trouve que c’est bien moins frustrant que de lire « Ca m'est resté touffu, confus, délirant, abracadabrant, obscur, abscons.
Après les élucubrations pseudo quantiques, mais réellement fumeuses, du moins à mon avis, j’ai craqué à l’arrivée à l’oppidum (j’aurai eu le « mérite » de tenir jusque là), car j’ai ressenti que ça allait s’aggraver, l’heure passant »
.
En effet, si un auteur « voit ses textes décortiqués de long en large », c’est que les gens s’y sont intéressés, au moins jusqu’à les lire intégralement.

Pour ce qui concerne ce que vous appelez la « force émotionnelle » … ? … Je ne vois pas trop.
Je me rappelle avoir bien ri en lisant « Stupeur et tremblements »… et sur quelques bonnes pages de Cavanna également …
À une époque, j’avais fait de « Si c’est un homme » ma lecture de chevet, ainsi que le « Journal d’Anne Frank ».
Ai-je pleuré sur ces témoignages ? Je ne pense pas.
Médité ? Ô que oui !
La « force émotionnelle » ??
Je pense sincèrement que chaque lecteur réagit selon sa capacité à s’identifier aux personnages décrits, et bien sûr selon son éthique personnelle.

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« Je suppose que l’intérêt que vous leur avez porté équivaut à une appréciation positive. »
Bien sûr. Vos textes se « laissent lire », je veux dire que je n’ai pas eu à me forcer.
Le seul bémol tient au fait que « votre fantastique », que j’appelle « du merveilleux » n’a aucun impact sur ma perception de la réalité objective.

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« …/… C’est exact que je transpose du fantastique dans le réel sans modifier l’essence de ce dernier. Les personnages, les situations, sont étranges, déroutants, mais ne modifient jamais le cadre environnant, la réalité en tant que telle. Celle-ci demeure immuable, solidement posée sur ses fondations et simple décor. Cependant ça reste du fantastique dans la mesure où les évènements sont anormaux, il n’est pas nécessaire de s’attaquer aux soubassements du réel pour le revendiquer. C’est juste une variante d’un domaine inépuisable. »
La substance de ce paragraphe tient dans la phrase centrale :
« [La réalité en tant que telle] demeure immuable, solidement posée sur ses fondations et simple décor. »
C’est ce qui, à mon humble avis, constitue le point faible du merveilleux à la Harry-Potter : il ne bouscule aucun « dogme » rationaliste.
Les histoires de Trolls, d’homme jaguar, de fées, de lutins etc. non seulement n’égratignent pas, mais au contraire confortent ce qu’un rationaliste considère comme son point d’appui.

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« J’avais songé un moment écrire une nouvelle en m’inspirant de la physique de l’infiniment petit, la physique quantique et ses phénomènes qui heurtent notre entendement. Songez qu’à ces échelles où les critères objectifs sont remis en cause, le seul regard de l’observateur influe sur le résultat d’une expérience ! La mesure effectuée en laboratoire ne sélectionnera qu’un aspect de la réalité parmi tous les possibles. Fascinant mais aussi extrêmement compliqué à mettre en mots ce qui relève d'équations mathématiques, du coup j’ai laissé tomber. »
J’adore !
« le seul regard de l’observateur influe sur le résultat d’une expérience ! »
Ha-haaaahhhh : le regard « magique » de l’observateur.

Il n’y pour moi rien de magique, simplement du « viable » ou du « non-viable ».
Je prends l’exemple de la particule qui passe simultanément dans deux fentes différentes, la gauche et la droite.
Lorsqu’on « ne l’observe pas » elle peut effectivement se permettre cette facétie.
Qu’un observateur survienne et ce n’est plus permis ; car dans le monde de l’observateur, une particule passe à gauche ou à droite, mais pas aux deux endroits en même temps.
L’observateur la voit à gauche dans un « fil » événementiel, ou à droite dans un autre « fil » avec dans chaque cas la conséquence de modifier l’empreinte des stries sur la cible.
Il est clair également qu’il existe un troisième « fil » où le spectre est interférométrique car dans ce « fil » l’observateur bavarde à la machine à café, et encore un autre car l’observateur est allé au cabinet, et encore un autre … et un autre …
… en fait ; une infinité d’autres.

Vous devriez vous armer d’un bon cognac pour attaquer les 99941 caractères de « Mourir un peu ».

La vie … La mort … Le réel … Ou plutôt la conscience que l’on peut en avoir.

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« Voilà ce que je pouvais vous dire Anthyme sur mon approche du fantastique. »
Êtes vous certain de vouloir vous en « approcher », du fantastique ?

En effet, je pense que s’adonner au « merveilleux » est un excellent antidote à l’angoisse générée par un doute concernant le « réel » sur lequel on s’est toujours appuyé.

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« Je vous suis reconnaissant de m’avoir fait prendre conscience que je devais élargir le champ de l’imaginaire en essayant, une autre fois, de distordre les liens entre la perception et son environnement. »
Oh … Je pense qu’il n’y a rien à « distordre ».

Dans « Le secret du légionnaire », le personnage important, dont on partage les déplacements et les préoccupations rationnelles (entre les gouttes et les mauvaises herbes) c’est Pierre.

Il se retrouve avec des petits E.T. en main, en casse un peu un …
« Alors c'est donc vrai … Je n'y croyais pas mais j'en ai maintenant la preuve. ».

Pas la peine de le transformer en TSF pour pimenter :
En effet, ce qui devient intéressant, c’est de découvrir comment Pierre va intégrer ses petits lutins dans un « réel » où il ne peut pas les inclure.

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« J’en profite pour vous confier également que j’ai beaucoup aimé votre nouvelle « La rencontre » qui n’est pas sans similitude avec mon légionnaire. »
Hum … Vous trouvez ?

Pourquoi ne pas vous offrir « une rencontre », à vous aussi ?
(Il n’y en a pas pour longtemps – 6 minutes)

Suivez le lien :
https://www.dailymotion.com/video/xagzaf

L’impact déstabilisant du fantastique sur le rationnel est involontairement exprimé par l’institutrice, à la minute 3 du documentaire :
« J’étais également très sceptique au début. Je pensais qu’ils avaient effectivement vu quelque chose, mais je n’étais pas préparée à accepter le fait que c’était quelque chose de surnaturel. Je pense que la cohérence de ce qui s’est passé indique qu’il y a eu autre chose que ce que j’étais prête à accepter au début »

À méditer …

Contribution du : 01/02/2020 02:41
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