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Le béret vert et les lutins
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Merci à toutes les personnes œuvrant dans l'ombre qui ont permis la publication de cette nouvelle. Et mes excuses à cette même équipe pour avoir omis de signaler qu'elle fut refusée autrefois. Avec la pléthore de textes qui doit passer sous vos yeux, vous avez quand même une sacrée mémoire !

[Modéré. Propos hors charte.]

J'aime bien laisser mes récits en suspens Fantin, c'est une façon de les laisser trotter dans la tête des gens pour qu'ils se l'approprient et imaginent une suite qui leur convient.

Bien que ça paraisse contradictoire Plumette, je me considère comme un auteur (amateur) de réalisme fantastique. Rien ne me plait davantage que d'évoluer à la lisière de ces deux dimensions.

Le style de cette nouvelle est très simple Senglar, je vous l'accorde volontiers. Je n'ai pas cherché à faire de la prose compliquée mais à embarquer le lecteur dans un quotidien qui se révèle étrange au final.

L'intrigue est courte, les caractères peu approfondis, vous avez raison Alvinabec. Mais je crains tellement de rebuter les lecteurs par la longueur que je m'oblige à faire du concis. Effet pervers des forums d'écriture...

Pas sûr – pour une fois – d'être d'accord avec vous Shepard. Remplacer le narrateur par Pablo m'entrainait sur quelque chose de complètement différent, un angle de vue qui m'aurait obligé à réviser toute l'approche du récit. Disons que dans ma tête ça ne s'emboitait pas comme ça.

Si j'ai réussi à vous intéresser à du fantastique Maguju alors j'ose croire que je n'ai pas raté mon coup. Une grande satisfaction ce que vous me dites là.

Vous êtes plusieurs à avoir apprécié la simplicité du style Hersen. Une opinion qui va finir par me convaincre d'arrêter de me triturer les méninges pour produire de la belle prose.

Vous vous êtes carrément approprié l'histoire Donaldo, c'est super. Si j'avais eu l'envie de l'étoffer, je serais sans doute parti dans les mêmes directions que vous au sujet de Pablo, se retranchant du monde avec son secret.

Tout d'abord merci d'avoir répondu à mon invitation FrenchKiss. Même si ça ne vous a pas franchement plu pour moi ça valait le coup, vous m'avez bien fait rigolé : « Le style est léger comme le dioxyde de carbone qu’on respire sur Mars ». Excellent, et y'en a d'autres !

À tous, un grand merci !

Contribution du : 30/04/2019 12:14

Edité par Lulu le 30/4/2019 19:32:16
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Re : Le béret vert et les lutins
Visiteur 
Merci de votre retour. Si le style, la narration et les personnages tiennent la route, je suis capable de lire à peu près n’importe quoi. Je ne suis pas un lecteur d’intrigues, où j’ai l’impression d’avoir passé mon temps à deviner la fin. Mon plaisir je le prends au fil des mots, je suis un lecteur lent, incapable de passer la nuit avec un page-turner. L’intrigue n’est que le pompon du manège, le tour gratuit qui permet de prolonger le plaisir.

Disons que dans votre texte il m’a manqué le pompon, mais comme je vous l’ai dit, vous n’êtes pas responsable de mon rejet du genre. Retenez la fin de mon commentaire : « j’aurais noté Beaucoup+ pour la qualité du style et de la narration ». Pour le reste, je ne suis pas encore prêt.
Plutôt que des lutins en boîte, vous savez ce que j’aimerais ? Que vous inventiez une martienne avec les seins dans le dos. J’ai envie de me remettre au slow.

Au plaisir d’une autre lecture.

FrenchKiss
danseur distrait

Contribution du : 30/04/2019 19:50
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Re : Le béret vert et les lutins
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Citation :
Pas sûr – pour une fois – d'être d'accord avec vous Shepard. Remplacer le narrateur par Pablo m'entrainait sur quelque chose de complètement différent, un angle de vue qui m'aurait obligé à réviser toute l'approche du récit. Disons que dans ma tête ça ne s'emboitait pas comme ça.


C'est complètement le but !

Il ne faut pas voir mon commentaire comme quelque chose de directif, c'est juste un point de vue différent à considérer, dans le futur, pour une autre histoire, peut-être... C'est l'angle que j'aurais pris et j'essaye d'expliquer pourquoi. Je pense que c'est un com que j'aimerais voir en tant qu'auteur (quoique à mon niveau, voir des com tout court sous mes textes c'est déjà pas mal)

Contribution du : 01/05/2019 16:05
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Re : Le béret vert et les lutins
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C'est un plaisir Lulu de recevoir un commentaire aussi riche et détaillé que le vôtre. On voit que vous n'avez pas survolé la nouvelle pour accomplir un devoir mais que vous êtes sincèrement entrée dedans. J'ai d'ailleurs été surpris, je ne savais pas que vous aimiez le surnaturel. Vos poèmes que j'ai pu lire ne portent pas cette marque, il me semble.
Comme je l'ai dit plus haut, le fantastique je le place à la frontière du réel, c'est là où il est le plus étrange, quand le quotidien devient inexplicable. Je n'aime pas trop le genre fantastique complètement déconnecté de la réalité. Un film par exemple qui pour moi est un modèle c'est Paranormal Activity, quand de petites choses deviennent glaçantes. Quoi qu'il en soit je suis ravi de vous avoir captée avec mon papy et ses grains de riz !

Contribution du : 05/05/2019 18:04
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Re : Le béret vert et les lutins
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Oui, Malitorne, j'aime vraiment beaucoup le fantastique !

En fait, je n'en écris pas du tout, c'est vrai. J'en serais bien incapable et n'y ai jamais songé pour un poème. Je crois que je n'aurais pas l'imagination assez fertile pour ce genre d'histoires. Mais lire des textes de cette vaine, oui ! J'adore la nouvelle du Horla de Maupassant, par exemple, et ne suis pas contre de découvrir d'autres histoires du genre, de cette époque, ou plus contemporaines. C'est toujours un plaisir sur Oniris, ou ailleurs. Par contre, je connais très peu de films fantastiques.

"Le béret vert et les lutins", c'était une très belle idée. Quand je disais que j'aimais que ce soit proche de la réalité, c'est, dans la nouvelle, le côté de la vie quotidienne des deux personnages qui m'a plu. Une vie ordinaire, mais pas tant que ça…


Contribution du : 06/05/2019 08:40
_________________
Inspiration ou poésie...
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Re : Le béret vert et les lutins
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Merci Frenchwine de votre passage. En général mes récits s'inspirent d'un vécu, de près ou de loin. Il me faut des éléments solides pour bâtir une histoire. J'ai côtoyé des légionnaires durant mon service militaire et je connais bien la profession d'infirmier. Il n'y a que les aliens que je n'ai jamais croisé mais je ne désespère pas.

Contribution du : 09/05/2019 09:36
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Re : Le béret vert et les lutins
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Qu'un lecteur aussi scrupuleux que vous Toc-art (nous nous ressemblons sur ce point je crois) ait apprécié ce récit est pour moi une grande satisfaction. À force de fréquenter le site nous finissons par reconnaître les gens difficiles à convaincre.
Je suis agréablement surpris que ce petit texte sans prétention plaise à autant de personnes. Ça n'a pas été le plus compliqué à écrire et pourtant il attire les regards et semble susciter de l'intérêt. Comme quoi la recherche de l'ardu peut emmener sur de fausses routes.
Merci de votre passage et à quand une de vos œuvres ?

Contribution du : 12/05/2019 08:56
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Re : Le béret vert et les lutins
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Merci Mirgaillou de votre passage chez mon vieux légionnaire. Comme vous je vois l'écriture comme un formidable moyen d'évasion, et si j'ai pu vous entrainer hors du réel alors j'en suis ravi.

C'est gentil Interr d'avoir rapporté votre lecture en mots. Comme tout auteur, plus il y a de retour sur mes textes, plus je suis comblé. Je comprends qu'il vous "manque un truc", c'est un texte simple qui n'a d'autre prétention que de surprendre.

Contribution du : 11/06/2019 17:51
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Re : Le béret vert et les lutins
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Bonsoir.

« Écrire est un métier », disait Cavanna ; ça n’a jamais été le mien.

En toute honnêteté, je considère ne pas savoir écrire ; c’est pourquoi, sauf coup de cœur, il me semble impertinent d’exprimer un avis au sujet de la qualité rédactionnelle d’un texte.

Des commentaires sont cependant tacitement attendus des contributeurs, surtout dans ce forum. C’est la raison pour laquelle, avant d’en arriver à ce qui m’interpelle dans vos publications, je vais devoir régler l’« intendance », c'est-à-dire donner mon appréciation concernant votre technique de rédaction.

… … … …

Avec votre écriture abordable, cohérente, fluide, qui induit immédiatement une image mentale comme support onirique ; vous passez d’emblée le cap des dix lignes que j’octroie à un auteur pour me capturer.
(Ceci vaut pour tous vos textes – une constante valorisante.)

Comme je n’ai rien d’un initié capable de sursauter devant une faute d’accord ou de concordance de temps ou une inélégance ; j’ai vraiment dû chercher la petite bébête qui gratte pour alimenter une critique constructive.

Ainsi que je l’ai dit, ce qui prime pour moi dans une lecture, c’est l’image mentale ; de fait, là où ça gratte, c’est lorsqu’une imprécision de rédaction m’a fourvoyé « hors piste », c'est-à-dire lorsque la suite du récit m’impose une image non compatible avec celle qui habite mon imaginaire.
Forcément, ça déchire la continuité du récit.

Pour illustrer :
Dans « Le secret du légionnaire » on peut lire :

« La pluie tambourine sur le toit de ma voiture devenue caisse de résonance. J'entends à peine la radio. L'eau dégouline sur les vitres, brouille la vision, temps de chien ! J'attrape mon calepin … etc. …
Sous le déluge, je me rends à …etc. …etc. …
Je me gare, prends la mallette de soins et sors de la voiture. Comme d'habitude, j'attrape le journal glissé dans la boîte aux lettres, pousse un portail rouillé sur lequel est accrochée une clochette. »

Humm … Là … ? … Ça commence à cafouiller : à sa place, moi, je fonce tête baissée, la mallette en couvre-chef improvisé.

« Traversant l'allée entre les gouttes … »
Entre les gouttes ?!?!?!?...
« … je jette un coup d'œil au potager, autrefois la fierté de Pablo, aujourd'hui envahi par les mauvaises herbes. Je dois penser à appeler le jardinier qui travaille avec notre cabinet. »
Héh béhh ! … Ça, du stoïcisme !
Ben non : pour se disperser comme ça, c’est qu’il peut se le permettre ; la pluie s’est forcément calmée.
=> Je dois alors prendre la gomme à hallebardes et replâtrer mon cinéma intérieur en les remplaçant par quelques petites gouttes par ci par là.

Pour ménager l’imaginaire du lecteur, il aurait fallu préciser :
« Je me gare et profite d’une accalmie pour tranquillement sortir de la voiture, ma mallette de soins à la main. »
Après ça ; tout redevient cohérent.

Je pense que ce genre de « faux raccord » est difficilement détectable par le rédacteur, car il connait trop bien « le film » de son histoire pour se fourvoyer dans les descriptions.
C’est pourquoi il est important d’être aider par un « lecteur cobaye » qui, lui, ne manquera pas de se prendre les pieds dans le tapis.

… … … …

Voilà … voilà …
Je conviens que cette observation est un service minimum, mais ayant ainsi sacrifié sur l’autel onirien du commentaire, je me sens le droit d’aborder ce qui me titille :
Citation exhaustive :
« Ce décalage que vous relevez Ours, entre la catégorie et le réalisme cru de l’histoire, on le retrouve dans nombre de mes inspirations. J’adore naviguer entre le réel et le fantastique, quand les deux se juxtaposent au point de brouiller les frontières. Je crois que c’est ma marque de fabrique. Vous avez bien ressenti ce que je tente de faire dans l’écriture, que ça vous ait plu me comble d’aise. Merci à vous. »

… … … …

Je focalise :
« J’adore naviguer entre le réel et le fantastique, quand les deux se juxtaposent au point de brouiller les frontières. »

Ici, je vois Narcisse penché au dessus du bassin et en symétrique une image virtuelle.
Narcisse se penche et se penche et se penche, et quand les bouts des deux nez touchent la surface ça fait des ronds qui brouillent … quoi ? …
… qui ne brouillent que le reflet.

Ce « fantastique » qui n’existe que dans les fantasmagories de l’imaginaire, c'est-à-dire « hors de la réalité objective », ne peut aider à élargir/approfondir la compréhension de l’intimité de la relation entre « conscience » et « réel », car cette incursion du fantastique s’exprime dans le monde de la « perception du réel », qui n’est qu’un travestissement de ce réel.
(Oui je sais – je suis en train de faire du Panorama !)

Pour mieux me faire comprendre, je vais tenter une « navigation entre réel et fantastique façon Malitorne » :

« …/… quand les bouts des deux nez touchent la surface, ça fait des ronds qui brouillent le reflet.
Narcisse pousse un cri de désespoir de perdre ainsi sa beauté avant de plonger la tête dans l’eau pour l’y retrouver, puis les épaules, puis le buste.
Ce que Narcisse ne voit pas, c’est le reflet qui émerge à l’air libre dans les proportions inverses.
Dépité, Narcisse s’immerge totalement d’un bond, tandis que son reflet pirouette gracieusement en l’air avant de rebondir sur la berge, et de rebondir plus loin, et plus loin, et encore plus loin ; se rapprochant toujours plus d’Écho subjuguée par cette fantastique substitution.
Ce qu’il advint de Narcisse, personne n’en sut jamais rien, car Reflet accepta si bien les bras de la tendre nymphe esseulée qu’il ne revint plus vers l’eau. »


Ça, pour moi, c’est Snorri qui se dissipe dans la forêt, c’est don Rodrigo Jiménez de Quesada qui se transmute en homme jaguar, c’est Pierre qui s’offre une symbiose TSF …

À mon humble avis, ce n’est pas introduire du fantastique dans la description du réel, mais décrire une fantasmagorie ayant l’apparence du réel.


Contribution du : 26/01/2020 00:38
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Re : Le béret vert et les lutins
Expert Onirien
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Bonjour Anthyme. Vos remarques sont pertinentes et me questionnent, vraiment, aussi j'ai besoin de temps pour fournir une réponse à la hauteur. Là, le soleil pointe le bout de son nez et mon vtt piaffe d'impatience. Je ne saurai le faire attendre davantage...

Contribution du : 26/01/2020 14:16
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