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Réalisme/Historique
guanaco : Des oranges plein la tête [concours]
 Publié le 15/01/09  -  29 commentaires  -  4719 caractères  -  121 lectures    Autres textes du même auteur

La démocratie au compte-goutte dans une (trop) célèbre prison des Caraïbes.


Des oranges plein la tête [concours]


Ce texte est une participation au concours nº 8 : Les brèves d'eau (informations sur ce concours).



Plic !


Tout. J’ai tout dit. Tout ce que je savais. Plic ! Rien. Voilà ce que je sais. Pourquoi moi ? Je ne sais rien moi. Rien. Pourquoi moi ? Au secours ! Plic ! Sortez-moi de là !


Plic !


Je m’appelle Khaled El Mouraki, 5e avenue à New York. Plic ! Je suis avocat et je ne sais rien. Je leur ai dit mais ils s’acharnent. Mon nom est Khaled El Mouraki et ma femme - plic ! - s’appelle Djamila. J’ai trois enfants. Ça je leur ai dit mais ils n’en veulent pas. Je n’ai rien fait de mal, je le jure sur la tête de mes enfants. Allah, protège-les. Plic ! Je regrette de ne pas avoir été un bon musulman mais tu ne peux pas m’en vouloir pour ça.


Plic !


Je m’appelle Khaled El Mouraki, j’habite New York et je te maudis Allah, - plic ! - de les laisser me faire ça à moi et à mes enfants. Pourquoi – plic ! - doit-on payer pour des crimes commis par certains de tes fils indignes ? À partir d’aujourd’hui, je ne t’accorderai plus jamais ma confiance. Tu m’as trahi ! Mais aujourd’hui, c’est fini ! Plic ! C’est fini… Dès aujourd’hui… Mais aujourd’hui, c’est quand ? Je ne sais pas. Je ne sais même plus quand a fini hier ou si demain n’est pas déjà passé. Où est-ce que je suis ? Djamila je t’aime.


Plic !


C’est pas moi, moi Khaled El Mouraki, avocat - plic ! - c’est pas moi, ni toi mon Youssef, ni vous Hanane et Malika, mes trésors. Papa est là, ne vous inquiétez pas. Plic ! Papa est là, Khaled El Mouraki, de New York, de New York, pas d’Afghanistan, de New York, pas d’Afghanistan je leur ai dit, de New York. New York, avec ses lumières - plic ! - ses habitants, ses couleurs, ses bruits, ses bruits, ce bruit, ici, là, maintenant, toi oui toi là, te revoilà. Tu pars déjà ? Plic ! Non bien sûr. Tel un écho à l’infini. Un écho qui résonne dans mon crâne et qui érode encore et encore des falaises devenues de plus en plus abruptes dans mon cerveau. Plic ! Tout ce vide qui prend forme ça me donne le vertige.


Plic !


Khaled El Mouraki je vous dis… Et si je le chantais ? Mais comment c’est « chanter » déjà ? Djamila… Plic ! Jour ou nuit ? Je ne sais pas. Puisque je vous dis que je ne sais pas ! Allez au diable !


Plic !


Comment ces perles d’eau peuvent-elles être aussi lisses et aussi parfaites – plic ! - aussi perfides et aussi tranchantes ? Tiens, curieuse cette couleur orange… Orange… Pas l’Afghanistan, le Maroc… Orange… Plic ! L’orange est un légume ! Mais non, non, l’orange est un… un… un agrume, voilà, un agrume !


Plic !


Je m’appelle Khaled El Mouraki et les meilleures oranges viennent de chez moi… Et toujours cet étrange éclat, d’un orange acide, d’où peut-il provenir ? Plic ! Qu’est-ce qui se passe ? Le rythme... Plus vite ! Pourquoi elles tombent plus vite ? Je ne sais rien, je le jure ! Plic ! Plic ! Plic ! Non… Ouf ! Pareil… Pareil… Mon esprit se décompose, tout doucement. Je crois que mon crâne est en train de se fendre. Tiens bon Khaled.


Plic !


Pied droit : un, deux trois, quatre, cinq. Pied gauche : un, deux, trois, quatre, cinq. Cinq orteils à droite, cinq orteils à gauche. Plic ! Dix. Dix orteils… Froids. J’ai l’impression qu’ils sont froids. Est-ce que j’ai froid ? Mon corps ne m’appartient plus de toute façon. Plic ! Et mon âme alors ? Vous l’aurez pas vous m’entendez ? Jamais ! Jamais. Je veux voir mes enfants…


Plic !


Je m’appelle… Je m’appelle… Plic ! Mon dieu, non ! Je m’appelle… Si, si, j’ai un nom, je le jure, je le connais, je suis… Je ne sais pas ! Je ne sais plus. Je ne suis plus alors. Elles s’alimentent de mon reflet. Plic ! Bravo les oranges, vous avez réussi. Vous m’avez dépouillé de tout ce qui faisait de moi… juste moi. Me voilà devenu inconsistant.


Plic !


Le bruit ! Il a changé ! Comme un « ploc » au lieu d’un « plic » ! Pourquoi un « ploc » et pas un « plic » ? Plic ! Pourquoi un « ploc » et pas un « plic » ? Non, ça va pas ! C’est pas normal ! Au secours ! Pas de « ploc » ! Je veux retrouver le bruit ! Plic ! Rendez-moi mon bruit ! Mon bruit ! Leur bruit ! Mes oranges… S’il vous plaît… S’il vous plaît… S’il vous plaît…


Plic !

Plic !


 
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   widjet   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je dois saturer...Je ne comprends plus ce que je lis. J'ai pensé à un robinet qui s'écoule au début, puis non. Sinon, c'est assez original dans la forme, mais par moment le vocabulaire ou la faion de s'exprimer est changeant, trop recherché ( perfide...inconsistant...tel un echo à l'infini...) pour le personnage décrit.

Je relirai demain (et j'évaluerai à ce moment là)

Widjet
(auteur tout fatigué)

EDIT : j'ai honte. Certes, je connaissais cette torture, mais j'ignorais son nom. Certes, cela semblait étonnant que Guanaco (qui a écrit majoritairement des histoires ancrées dans l'Histoire) ne nous donne pas matière à réflexion.

Oui, oui, c'est le honte pour moi.

Fort de cette information, j'ai relu. Alors oui, je reconnais la pertinence de l'idée donc, mais j'ai le même souci. La folie du prisonnier bien que progressive (on suppose que des mois s'écoulent entre les paragraphes) en manque justement... de folie. Le style est parfois trop écrit, surtout pour quelqu'n qui sombre dans la démence. Cela nuit un peu à l'ambiance.
Retranscrire la folie, c'est pas évident et ici je n'ai pas été convaincu (la faute à une écriture trop sage).

Je suis confus d'être passé à côté. Désolé Guana.

   Anonyme   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
Oulà, faut que je relise après dodo tête fraiche et tout, parce que si j'ai bien pigétout j'ai mon vainqueur du concours ici...
Mais j'ai relu et oui je crois que c'est ça, tu me dis si c'est correct Guanaco?
Je note parce que je suis sure de mon coup.
Chapeau bas Guanaco, j'aurai du y penser moi même... tout, du fond à la forme, j'adore!
Merci.
Merci.

EDIT: donc après confirmation de ma thèse par l'auteur, je modifie ma note...et je développe du coup.

Le non dit peut parfois en dire plus que tous les discours...
Voici une façon originale, dans les contraintes du concours, de traiter l'eau... celle qui rend folle, la torture ultime, le supplice de la goutte d'eau... petit à petit le crane se creuse et on perd la raison, progressivement... et ce pauvre Khaled y a eu droit, pas cool... le ploc, c'est surement le point de rupture...
Je re-chapeaute...

Du génie dans c't'écrit...

Mécanique, à la limite de la folie... et tout ce qui reste non dit mais qu'on devine aisément... re-merci!

Je Re-édite car en plus de tout, tout est dans le résumé, et le titre, houhouhou, rien de laissé au hazard... Guytmo... trop fort Guanaco, trop fort!

Un ter Edit pour Masdau : HAHAHA dis, le jour où je me décide à écrire sur un viol, j'irai pas me jetter dans les bras d'un violeur avant pour voir ce que ça fait! N'importe quoi!

   Ephemere   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour, alors là, j'avoue, chapeau bas. Dès le premier plic, j'ai compris que c'était le supplice de la goutte d'eau. Mais dès les premiers mots, je n'ai pas pu m'empêcher de frissonner. Plus le texte s'étalait plus j'avais froid. Je m'attendais à tout, pas aux oranges, mais j'ai vécu avec Khaled El Mouraki ; je n'ai pu m'empêcher d'oublier mon nom...
Ce que je vais faire en allant dormir maintenant et je suis sûr que dans mes rêves, j'entendrai : plic, plic.
FMR

   Anonyme   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Edit le commentaire et la note: pas bien éveillé ce matin...

Le supplice qui rend fou, oui bravo... la décomposition progressive de la folie est rendue, peut-être trop... Un texte fort assurément dérangeant... mais pas plus que le suivant, ni plus vraissemblable. Simplement une autre façon de larguer les bouts.

Je me demande maintenant comment ça se passe vraiment et je n'ai en fait aucune envie de le savoir...

Je pense que la folie liée à un tel traumatisme correspond beaucoup plus à un replis total à l'intérieur de soi, une très forte diminution de la perception de l'extérieur... et donc une incapacité totale à penser et à communiquer (une sorte d'effet tunel, unrétrécissement de la conscience)

Bon parfois des pensées bien trop "littéraires" par rapport à la situation rendent la lecture moins "vivante" comme celle-ci :Un écho qui résonne dans mon crâne et qui érode encore et encore des falaises devenues de plus en plus abruptes dans mon cerveau. Plic ! Tout ce vide qui prend forme ça me donne le vertige.

La nouvelle en perd en réalisme et crédibilité ce qu'elle gagne en style.

Et puis ce plic plic ploc je crois bien que c'est la première image qui m'est venue à l'annonce du concours...

   Anonyme   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La torture de la goutte d'eau sur fond d'identité...
Un texte dur et réaliste à la lisière de la folie.
L'écriture "répétitive" comme le "plic" qui s'acharne.
Guanaco déçoit rarement.

   Anonyme   
15/1/2009
Une remarquable maîtrise du style.
Des phrases courtes qui expriment bien ce qui peut se passer dans la tête du supplicié.
Ce texte s'installe d'emblée au premier rang des favoris.

   Menvussa   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le "fameux "supplice de la goutte d'eau qui régulièrement s'écrase sur le crâne du supplicié. L'idée est bonne et l'eau ne joue pas ici un rôle de décor, elle se trouve réellement au cœur de l'histoire.

Deux choses me gênent dans ce texte :

Sur la forme : Ce "plic" ne fait pas très sérieux, il aurait mieux valu, à mon sens, suggérer cette chute d'eau que de nous la faire entendre, d'autant que pour celui qui la reçoit elle doit résonner tout autrement, vacarme assourdissant, douleur mentale, voire physique, si la tête est maintenue immobile.

Sur le fond : Je pense que ton supplicié aurait dû rester parfaitement anonyme, sans appartenance aucune pour ne faire ressortir que l'horreur du supplice sans nous donner d'éléments de jugement sur l'homme. Là on pense automatiquement au 11 septembre, au camp de Gantalamo et on est un peu confus n'ayant pas de quoi se faire une opinion valable.

   masdau   
17/1/2009
Faut pas exagérer, tout de même! Seul quelqu'un qui n'a jamais connu le supplice de la goutte peu écrire des choses pareilles, hyper réalistes. J'ai essayé, pour voir; ça ne fait pas "plic", ça fait "boum". Vous prenez une bouteille sans bouchon. Un petit trou avec un clou chauffé. Une ficelle pendue au plafond. Remplir la bouteille, l'accrocher; s'allonger dessous, bien comme il faut. Attendre. Vous m'en direz des nouvelles. Quoiqu'il en soit, il y a une forme hystérique dans ce texte, c'est peut-être pour cela qu'il plait: l'attrait du morbide sensuel.

EDIT :

Relecture: J'ai imprimé le texte pour le relire tranquillement. Il y a tellement de bonnes appréciations que je me suis dit que je devais être bien con pour n'en pas saisir la richesse. Alors j'ai relu. C'est vrai, c'est bien écrit: la folie supposée d'un supplicié, dans la tête d'un confortable. Pourquoi est ce un avocat, un avocat arabe en plus, et non un simple bougre? Serait-ce la discrimination positive qui influence l'auteur? Il est vrai que partout, on ne raconte que la vie de gens aisés. Sans doute sont-ils les seuls à pouvoir exprimer convenablement leurs états d'âme. A part le style, que je trouve, en effet, bien torché, je n'ai rien compris au truc; le mec pourrait parler pareil avec quelques verres de wisky dans le cornet: chaque "plic" étant remplacé par un "gloup", le résultat serait le même. Pour me remettre de mon incompréhension, je suis allé me replonger dans "la métamorphose des cloportes" de Kafka et ça m'a rassuré.
Je suis désolé guanaco, j'ai les neurones qui ne se touchent pas toutes question sensiblerie.

   Anonyme   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Bof... c'est le plic l'eau ?
tout n'est que répétition dans cette histoire, c'est voulu je pense, la répétition du nom et du prénom du héros, pour nous mettre dans la situation de ce qu'il vit, la torture...
Mais bon, je n'ai pas été transportée, ni par le fond, dénonçant une sorte de persécution des musulmans, ni par la forme trop expéditive. J'ai eu le sentiment de lire une mauvaise caricature de la torture, et de l'oppression, et puis, finalement, l'eau, le sujet principal, je l'ai oubliée en chemin.

   Filipo   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Comme quoi, les meilleures histoires sont celles qui sont déjà dans la tête du lecteur. Habile d'avoir utilisé tout un contexte à peine suggéré mais tellement présent dans l'immaginaire de chacun... le 11 septembre, Gantnamo. C'est autant de background en moins à mettre en place pour faire voyager l'imaginaire...

L'intention est bonne, l'écriture est fluide, l'idée originale et le traitement réussi (nous mettre dans la tête de celui qui subit le supplice). Par contre, le monologue interrompu à tout bout de champ par le chant de la goutte finit par devenir un peu crispant à lire... c'était bien le but, partager cette torture lancinante, mais un peu trop de "plic" agace !

   xuanvincent   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Beaucoup de commentaires pertinents ont déjà été écrits sur cette nouvelle.

J'ai apprécié la manière dont le thème de l'eau est traité.

La répétition du "plic" peut certes agacer le lecteur mais que devrait alors dire le narrateur victime du supplice (plutôt chinois il me semble à l'origine) de la goutte d'eau...

Il m'a semblé que le narrateur s'adressait d'abord à ses tortionnaires, puis plutôt à lui-même.
(peut-être pour tenter de ne pas perdre la raison ?).

Bref, j'ai plutôt apprécié ce texte.

   dude   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Pour une fois j'avais deviné juste avec cette histoire de torture et de gouttes d'eau. C'est une façon remarquable de traiter le thème de l'eau et de contourner aussi la contrainte des 5000 caractères en choisissant un contexte qui "parlera" forcément au lecteur (le 11 septembre, les détentions arbitraire découlant du Patriot Act, les camps, la torture...).
Sur la forme, c'est recherché mais je trouve que ça ne touche pas toujours au but. Il manque un peu de force par moment. Peut-être est-ce le découpage du texte lui-même qui m'a donné cette impression? Je rejoins Widjet sur le vocabulaire. Le passage suivant "Tel un écho à l’infini. Un écho qui résonne...abruptes dans mon cerveau" cadre mal avec l'état d'esprit d'un supplicié. Je ne suis pas vraiment sûr qu'il puisse avoir un tel élan poétique à cet instant précis...
Enfin, je chipote car le texte demeure prenant et son sujet ne peut que capter l'attention du lecteur.

   Bidis   
16/1/2009
J'ai lu ce texte hier et j'en avais gardé une très forte impression : froid, murs suintant d'humidité, pierre noire, solitude, souffrance et ce bruit lancinant des gouttes d'eau à intervalles plus ou moins régulier – à devenir fou…
Je relis le texte aujourd’hui avant de le commenter. À la fois, il y a une grosse imperfection que je n’avais pas remarquée, quand l’avocat pense, par exemple : « Où est-ce que je suis ? » « C’est pas moi,… ». Un avocat parle normalement très bien et quand il est étranger, s’il fait des fautes de français, ce ne sont pas les mêmes que celles d’un gamin des banlieues. Et à la fois, la nouvelle m’a paru meilleure – c’est la couleur orange, sans doute due à un jeu de lumières, qui fait association d’idées avec le fruit pour faire évoluer le personnage vers la folie, ce que je n’avais pas bien compris hier – et quand je suis arrivée à la fin, j’aurais voulu que le texte continue.

   Anonyme   
16/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce texte est très bien construit car rythmé tout du long par le fameux "Plic". Les pensées du personnage deviennent progressivement confuses jusqu'à la perte de son nom.
J'ai fortement apprécié le passage où il compte ses doigt de pieds, afin de garder la conscience de son corps, seule chose à laquelle il peut encore se rattacher en dépit d'une identité qu'il est en train de perdre.
Ici la folie (ou début de folie) reste sobre et je me rends compte que cela suffit amplement pour comprendre ce qu'il se passe dans sa tête.
C'est une approche différente de la mienne mais qui me plait sincèrement.

   victhis0   
16/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Mouaibof...Un peu cliché quand même...Je n'ai pas été bouleversé et, d'après ce que j'ai pu lire sur cette torture, c'est une douleur physique comparable à une perforation qui s'installe dans le cerveau - car la gouttte tombe toujours au même endroit et "concentre" les nerfs dans une déviance obsessionnelle. Mais ça fait un bout de temps que je n'ai pas torturé, ma mémoire me lâche un peu. Faut que j'y retourne !

   jensairien   
16/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
passé l'idée de la torture de la goutte d'eau, la façon dont est traité ce thème n'est pas franchement original, ni sur la forme ni sur le fond.
C'est bien écrit voilà et Khaled pense à sa femme, ses enfants, oui, comme dans un accident de voiture ou un bateau qui sombre mais le ressenti de l'intérieur et des sensations que pourraient engendrer cette situation précise, pas grand chose.
Alors oui il pense à son pays et les oranges qui résonnent sous son crâne.
Je trouve bien venu le commentaire de Masdau qui fait remarquer que les gouttes devraient faire plus boum que plic mais évidemment la nouvelle n'aurait pas fonctionné avec des boum boum boum.
Joli titre.

   Anonyme   
17/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Orange c'est bien la couleur des vêtements des prisonniers c'est ca?
Cette nouvelle est très marquante. chacun des paragraphe un pas de plus vers la folie et l'abandon de l'identité. J'ai froid dans le dos Merci

   nico84   
17/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
guanaco, bravo pour la profondeur de ton texte.

La torture, la folie , l'injustice, ces trois élements qui sont progressifs, ascendants, rythme ta nouvelle merveilleusement bien. J'adore ton écriture, bravo, je suis jalioux quelque part, car je ne pourrais pas écrire ces textes et relater ces histoires, retranscrire ces émotions.

   melonels   
20/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis complétement rentrée dans la folie du personnage, sa voix et sa détresse résonnaient en moi. Très bonne adaptation du sujet imposé l'eau, celle qui peut devenir une torture.
Bravo, mais ça vous avez l'habitude.

   Faolan   
20/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
L'idée est bonne. C'est plutôt pas mal écrit.
Par contre je ne suis pas rentré dedans...
Tous ces "plic !" et ces répétitions m'ont énervé. J'en suis navré.
Le récit raconte-t-il un court passage du supplice ou bien un long ?
Car d'une phrase à l'autre il change d'avis sur Allah... Il demande de protéger ses enfants puis juste après il le maudit.
Bref, je ne dois pas avoir compris. Mais je ne désespère pas, je viendrai le re-re-re-re-lire.
Merci.

   Nongag   
20/1/2009
La première moitié du récit m'apparais très réussis. C'est dans le développement de la "folie" ou du délire du personnage que je suis moins convaincu. Pas que ce sois mauvais, loin de là, mais pas totalement réussi non plus.

Et franchement, tant qu'à savoir si le bruit fait plic, ploc ou badang, je ne trouve cela absolument sans importance! L'effet est intéressant et nous plonge dans la souffrance de ce pauvre type.

Je donnerais bien + mais comme je participe au concours je ne sais pas si mon opinion est bienvenue...

   Nongag   
21/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je constate que même les participant jugent les autres candidats. Alors voilà!

   Anonyme   
26/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est le second texte avec la même idée que je viens de lire. Et franchement je l'apprécie moins que l'autre. Le style est trop précis, pointu pour un homme qui sombre dans la folie normalement.

Et puis ce héros est quelque peu caricatural à mon avis.

Mais le rendu final n'est pas désagréable au final.

Bref, je suis mitigé.

   Flupke   
26/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J’ai bien aimé la presentation graphique avec le plic au milieu séparant les paragraphes et le – plic – en tirets interrompant la narration. Cela accompagne très bien le texte et produit un effet efficace.

   marogne   
27/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Et bien….

Je n’ai pas aimé le thème, cette prison dans les caraïbes, trop facile peut être….

Mais j’ai bien aimé la progression vers la confusion, la folie peut être, l’anéantissement de l’individu, le mépris de l’homme. Je ne sais pas si ce type de supplice conduit à cela, mais ce n’est pas grave, on a qu’a dire que c’est possible, et c’est bien amené. Bien qu’étant parti sur un a priori négatif, j’ai été scotché par le texte.

   craone   
28/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Guanaco,

Tu l'as écrit juste à temps celui là. Obama vient de le fermer non ?

Génial. Prenant de bout en bout.

craone

   Anonyme   
2/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bien imaginé et bien traité. La lecture se fait facilement. Et l'intérêt demeure jusqu'à la fin.
Bravo !

   David   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjor Guanaco,

Le nom du personnage, la ville où il réside, la couleur qui rappelle les uniformes, Guantanamo est présente fortement et plus d'allusions, ou bien en écrire le nom aurait sans doute nuit au récit à mon avis. L'équilibre est très juste pour ça.

La prison hors les lois a fermé entre ma première et ma seconde lecture !

   Ariumette   
21/2/2009
D'abord félicitation d'avoir relevé le défi de ce concours !
Mon avis : C'est marrant, je suis mitigée ! J'ai aprécié moyennement le lien trop fort avec la réalité et le style parfois m'a laissé froide... Mais j'ai aimé la forme, cette descente aux enfers de l'enfermement, ce rythme, cette couleur...

Pas de note cause concours

   belgik41   
13/7/2014
Commentaire modéré


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