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La Philosophie des salades
Nobello : La Philosophie des salades  -  Graine de nous Sept
 Publié le 23/03/09  -  5 commentaires  -  2261 caractères  -  25 lectures    Autres publications du même auteur

À ce stade de mon récit, tu risques de trouver des dieux un peu dans tous les coins, et même d'entrevoir Dieu, mais si mal raconté que tu pourrais croire possible de Le trouver envahissant.

Alors je te le dis, pour n'y plus revenir, et tu en fais ce que tu veux :


Dieu est présent partout, Différent pour chacun, et sait suffisamment de formes à habiter pour que tu ne te lasses pas. Tu n'as pas à craindre de Lui déplaire : t'ayant fait tel que toi, sachant où tu te rends, rien de ce que tu es n'est éloigné de Lui.


Bien des choses en témoignent. Ainsi de la logique, qui ne saurait longtemps éviter l'évidence : nous admettons tous qu'il y a toujours eu un "avant". Avant nous, avant les planètes, avant les étoiles, avant l'univers. Avant que l'espace n'existe et n'ait du temps pour s'écouler. Avant, encore. C'est plus difficile, plus flou, mais il doit certainement se trouver des hommes capables de le conceptualiser. Peut-être même d'une seule formule. Mais peut-être pas tous la même.

Nous pouvons, pourtant, accepter une définition commune, que tolèrent tous les dogmes, toutes les cultures : avant tous les avants, c'est l'Origine.

Et s'il est quelque chose d'incontournable à propos de l'Origine, c'est qu'elle fût non le "ferment" de la Création mais bel et bien une absence de tout ce que nous connaissons, puissante au-delà de notre compréhension puisque comprenant - au moins - la totalité de ce qui a été, est ou sera.

Pour plus d'aisance, je L'appellerai Dieu, mais si tu préfères "Rodolphe", je présume que cela ne recouvre, dans l'ordre des choses, qu'une importance modérée.


Et s'il Lui plaît de se nommer "Rodolphe" au travers d'un de nous et de s'en indigner par le regard d'un autre, je ne vois pas ce qui, en moi, peut trouver à redire. Car, de prière en blasphème, nous marchons le chemin qu'Il nous a préparé, prenant pour des embûches ce qui nous donne des raisons d'avancer, et nous émerveillant de poussières stériles pourvu qu'elles brillent un peu.


Encore sommes-nous libres en esprit, sinon de nos pas : le train qui nous emporte est assez long, assez vaste pour qu'on y puisse marcher son saoul à reculons sans cesser d'avancer.

Mais est-ce bien utile ? Marcher longtemps donne si soif...



 
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   Menvussa   
23/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La suite promet d'être très intéressante. Cette entrée en matière me comble de joie.

J'ai hâte de lire la suite.

   Pat   
13/4/2009
Pour discuter et approfondir vos points de vue sur ce texte, merci de le faire ici

   nico84   
16/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une reflexion qui met en appétit. Un sujet épineux, voyons ce qu'à pu en faire l'auteur artiste.

   horizons   
16/6/2009
"À ce stade de mon récit, tu risques de trouver des dieux un peu dans tous les coins"

C'est exactment ce que je me disais: il ne manquait que Dieu !!!

   Anonyme   
21/8/2009
"Marcher longtemps donne si soif", où l'on retrouve le conteur philosophique. A l'évidence, un talent d'écrire.


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