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Fantastique/Merveilleux
Al-e-x : L'épée Magique - Partie 2
 Publié le 16/02/08  -  1 commentaire  -  6779 caractères  -  14 lectures    Autres textes du même auteur

La suite de L'épée Magique, dans laquelle Arklem continue sa vie.


L'épée Magique - Partie 2


1ère mission


Quelques mois plus tard, Arklem était devenu le meilleur soldat de tout le camp. Ainsi, le général le convoqua :


- Soldat, vos compétences sont excellentes ! commença le général.


Arklem ne put s'empêcher de se demander en quoi transpercer des vulgaires mannequins était difficile, mais il écouta tout de même la suite.


- C'est pourquoi je vais vous confier une mission. Deux ralverines empêchent de passer les marchands venant de Namyar. Faites bien attention, car ces monstres se cachent très souvent pendant les combats. Ramenez-moi leurs têtes pour que je me rende compte du succès de votre mission. Bonne chance soldat !


Arklem se dirigea vers sa tente pour y revêtir son armure et prendre son bouclier. Il prit au passage une carte détaillée de la région.


Arklem arriva sur le chemin allant vers Namyar quand il entendit des cris.


- À l'aide ! Au secours !


Il se précipita vers eux. Quand il arriva à l'endroit où le marchand hurlait, les cris cessèrent et le sang d'Arklem se glaça. Il vit deux grands loups, au pelage noir pur, taché de sang, avec des yeux d'un rouge profond et une dentition à déchiqueter une solide armure, en train de dévorer un pauvre marchand. À sa vue, les deux ralverines se dressèrent sur leurs pattes arrière et ils se précipitèrent sur le soldat qui avait déjà sorti son bâton et crié « ÉPÉE ! »


Le choc fut terrible, Arklem parvint à transpercer l'épaule d'un ralverine, ce qui lui sauva la vie en le plaquant au sol, tandis que les deux créatures manquaient leur cible, sautant dans le vide. Le jeune homme se releva rapidement, se préparant au prochain assaut. Les loups changèrent de tactique, utilisant la stratégie en se cachant dans les sous-bois, laissant Arklem dans un doute terrible. Celui-ci n'avait qu'une question en tête : « Par où vont-ils sortir ? » La réponse fut presque immédiate. Un des monstres sauta sur Arklem ; lui lacérant le bras en transperçant son gantelet. Il eut alors un réflexe. Rapide, trop rapide pour la créature. Il lui trancha net la tête qui roula un peu avant de s'arrêter. Arklem remarqua alors un détail troublant : le ralverine n'avait pas de sang. Mais il dut sortir rapidement de ses pensées, car le deuxième loup avait réapparu. Cette fois Arklem n'allait pas éviter, il allait attaquer. Il se précipita, l'épée au poing, sur la créature.


Avec la même facilité qu'il avait eue au camp militaire, il sauta, esquiva un coup de patte, et rabattit son épée sur le crâne du ralverine. Celui-ci émit un râle, puis mourut. L'épée redevint bâton. Arklem reprit ses esprits... mais un détail le troublait... pourquoi le pouvoir de l'épée, qui le rendait si à l'aise pendant les combats, ne venait pas instantanément après la transformation de celle-ci ?


Il venait de réussir sa première mission qui n'était pourtant pas simple... il était parvenu à tuer deux créatures sorties tout droit de l'enfer... Arklem n'eut aucun mal à trancher la tête du deuxième ralverine grâce à son épée, il rangea ensuite les deux têtes dans son sac, puis il repartit vers le camp militaire.


Nouvelle recrue


Arrivé au camp, Arklem rendit compte de sa mission au général qui lui annonça une grande nouvelle : de nouveaux hommes se préparaient pour passer le test de recrutement.


- Je veux que ce soit vous qui organisiez ce test.

- Très bien ! Je les combattrai ou je les surveillerai ? demanda Arklem.

- Les deux ! Nous vous enverrons le ou les meilleurs, histoire de voir ce qu'ils valent vraiment.

- Très bien général !

- Allez donc vous reposer soldat ! Un tel combat, ça fatigue !

- À bientôt, général.


Recrutement et rencontre


Comme l'avait annoncé le général, de nouvelles recrues arrivèrent le lendemain du retour d'Arklem. Celui-ci se préparait à un duel, voire plusieurs. Il sortit de sa tente accompagné de son compagnon, Hakim. Hakim était un homme, plutôt bien bâti, plus petit qu'Arklem, les cheveux bruns et les yeux noisette. Il excellait dans le tir à l'arc. Arklem et lui s'étaient rencontrés lors d'un tournoi de tir à l'arc, avec tous les soldats du camp. Hakim s'était retrouvé en finale et en était sorti vainqueur. Depuis ce jour, les deux soldats étaient inséparables. Hakim avait déjà essayé de soulever le bâton et de combattre avec lui, mais celui-ci restait désespérément en bois.


Arklem prit aujourd'hui une simple épée et il demanda personnellement à ce qu'Hakim l'assiste dans sa tâche.


À la fin de la journée, un soldat vint enfin voir Arklem et Hakim.


- Une recrue vient de réussir brillamment le test ! Elle arrive pour combattre l'un de vous deux !

- Très bien ! Qu'il combatte contre Arklem ! déclara Hakim

- Euh non, qu'elle combatte contre Arklem... c'est une femme !

- Une femme...?

- Oui, et elle s'appelle...

- ... Sedna !


Une jeune femme était apparue devant eux. Elle était de taille moyenne, plutôt mince, brune et d'une beauté éclatante. Son visage était légèrement mat et elle avait les yeux en amande. Un détail qui n'échappa pas à Arklem.


- D'où venez-vous, mademoiselle ?

- D'Alta, le pays aux mille lumières.


Alta était un pays assez lointain, réputé pour sa capitale – Litog – qui, disait-on, était depuis toujours éclairée chaque soir par mille bougies, chacune de couleurs différentes. Une légende raconte qu'à force de regarder les bougies, les premiers Altaïen en ont eu les yeux en amande.


- La légende est donc vraie, pensa Hakim.

- Je croyais que l'on m'avait amenée ici pour combattre !? s'impatienta Sedna.

- C'est que... je ne voudrais pas vous blesser... !

- Essayez donc ! rétorqua la jeune femme.


Arklem ne se fit pas attendre. Il se leva et prit son épée.


- Prête ?

- Prête !


Arklem se rua alors sur la jeune femme. Il pensa à retenir légèrement son coup au dernier moment afin de ne pas blesser Sedna. Il feinta à gauche, puis sauta, tenant son épée à deux mains au-dessus de sa tête. Mais au moment où il allait frapper, la jeune femme prononça une parole inaudible pour les autres : « Akena Porkl ». Une force invisible l'arrêta alors et le fit tomber. Il se releva et enchaîna une série de coups furieux. Mais à chaque fois, la force l'arrêtait et il retombait. Pour finir, la jeune femme prononça « Akena Felglaise » et une boule de feu se matérialisa et éclata, à quelques mètres d'Arklem.


- Bien, une magicienne... une excellente magicienne ! déclara celui-ci en se relevant. Je vous félicite, vous êtes dès maintenant de notre côté !

- Merci, dit Sedna qui avait perdu toute sa férocité du combat. Mais je ne suis pas une excellente magicienne. Beaucoup d'autres personnes sont bien meilleures que moi !

- Peut-être, mais pas pour nous ! dit alors joyeusement Hakim. Allons manger ! Je meurs de faim !



 
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   xuanvincent   
18/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
La deuxième partie de cette nouvelle m'a moyennement intéressée.

Ce texte m'a paru assez bien écrit. Malgré quelques passages qui m'ont plu, il m'a manqué un petit quelque chose, dans la manière de décrire l'action, pour être captivée par le récit.

"Une légende raconte qu'à force de regarder les bougies, les premiers Altaïen en ont eu les yeux en amande." : assez curieux ! Mais j'ai trouvé l'histoire jolie.

. Détails : répétition de "troublait" dans le paragraphe contenant "Arklem remarqua alors un détail troublant".
. "Alta était un pays assez lointain" : "assez" m'a paru superflu

La fin m'a déconcertée et laissée... sur ma faim (mais peut-être que la nouvelle n'est pas finie ?)


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