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Humour/Détente
colette : Remords d’un créateur [concours]
 Publié le 08/01/09  -  21 commentaires  -  4206 caractères  -  93 lectures    Autres textes du même auteur

Un créateur génial admirait son œuvre.


Remords d’un créateur [concours]


Ce texte est une participation au concours nº 8 : Les brèves d'eau (informations sur ce concours).



Un créateur génial admirait son œuvre. Il était fier. Il avait atteint la perfection dans la complexité.

Il avait réussi à réaliser des créatures totalement autonomes, douées de parole, capables de se mouvoir, de se nourrir, d’assurer leur propre survie. Il avait même réussi, par un jeu de complémentarités, à les rendre à même de se multiplier. L’autoproduction, quelle invention magnifique !


Mais sa satisfaction fut de courte durée. Très vite ses créations atteignirent un niveau élevé d’autonomie de pensée et de raisonnement. Et ça, l’artiste ne l’avait pas prévu.

Ces choses si dociles au départ devinrent totalement incontrôlables, violentes, allant jusqu’à s’entre-détruire.

Un désastre. Lui qui avait mis tant de soin, tant d’ingéniosité, qui avait mis toute sa science dans cette œuvre, comment ses propres créations n’avaient-elles pas plus de reconnaissance et de respect pour lui-même et son génie ?

C’était insupportable. Il fallait mettre fin à ce carnage. Il devait détruire son œuvre.


Cependant, l’idée d’une destruction totale ne le réjouissait pas. Même s’il n’y avait là que six jours de travail, n’en garder aucune trace serait regrettable.

C’est alors qu’il repéra dans la masse une créature moins agressive, qui s’était mise à l’écart avec quelques autres, sans doute le résultat de son autoproduction.

L’artiste s’approcha de cet individu, lui fit part de son désarroi et lui exposa son plan :


– Je vais tout noyer.

– Mais vous savez que rien de ce que vous créez ne résiste à l’eau. Tout va périr !

– C’est là l’idée. Mais toi, tu vas survivre et tu m’aideras à tout recréer.

– Mais comment ?

– Tu vas construire quelque chose de très grand, en bois de façon à ce que cela reste à la surface de l’eau. Tu y entreras et tu prendras avec toi deux exemplaires de chacune des choses que j’ai créées. Mais attention, il faudra qu’elles soient complémentaires pour ne pas interrompre le cycle d’autoproduction.

– Deux exemplaires de TOUTES vos créations ?

– Absolument toutes !

– Là c’est sûr, il va falloir construire grand !

– Et n’oublie pas de prendre de quoi vous nourrir, vous risquez d’y passer un moment. Allez, Au travail ! Tu as sept jours.

– Quoi ? Mais…

– Sept jours !

– Et vous n’allez pas m’aider ?

– Sauve-toi toi-même !


Un peu effrayé par le délai si court et l’ampleur de la tâche, mais sentant monter en lui l’instinct de survie, l’élu fila dans son coin et se mit au travail.

Miraculeusement, il finit dans les temps, mais de justesse. Il n’avait pas si tôt enfermé tout le chargement prévu, que l’eau commença à arriver. Et de l’eau, et de l’eau… De l’eau à n’en plus finir. Un véritable déluge !

Heureusement, sa construction tenait, elle flottait parfaitement.

L’eau engloutit tout ce que l’artiste avait imaginé. Une perte totale. Si c’est pas malheureux !

Une fois que tout fut inondé, le créateur coupa l’arrivée d’eau et laissa faire la nature. Petit à petit le liquide se retira, laissant apparaître un lieu totalement dévasté.


À l’intérieur de la construction, on ne savait quoi faire.

Prudemment, on libéra d’abord les créations volantes pour qu’elles partent en éclaireurs et reviennent faire part de la situation.

L’une d’elles ramena un jour une feuille d’arbre. On sut que l’assèchement était en bonne voie.

Quelques jours plus tard, la création volante envoyée en reconnaissance ne revint pas. On supposa qu’elle avait trouvé un lieu où se poser et que tous pouvaient alors débarquer.

Les créations rescapées s’éparpillèrent pour reprendre leur existence là où elles l’avaient laissée.

Au grand soulagement du créateur qui, il faut l’avouer, n’en menait pas large : l’opération était risquée. Mais elle avait réussi !

Il jura cependant qu’on ne l’y prendrait plus et qu’il laisserait dorénavant ses créations évoluer à leur guise. Les menacer des flammes de l’enfer suffirait peut-être à les faire tenir tranquille.


Surviendra-t-il un jour, un artiste de grand génie capable de soumettre totalement son œuvre ?


 
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   widjet   
8/1/2009
 a aimé ce texte 
Pas
L'arche de Nöé revisitée par Colette. C'est sans prétention, certes, mais ce n'est tout de même pas très inspiré (écriture assez plate, désolé Colette), pas de liberté de ton ou d'esprit (sans pour autant manquer de respect, autorisons nous que diable quelques libertés et surtout plus d'impertinence lorsqu'on parle de la Bible ! Pourquoi tant de tiédeur, tant de réserve ?)

Je déplore vraiment qu'en dépit du thème et surtout du sujet, l'humour ne soit pas davantage présent.

Néanmoins, merci, bravo pour la participation et bonne chance !

Widjet

   guanaco   
8/1/2009
Autant être franc. Pour moi, ce texte est totalement dénué d'originalité et d'intérêt.
Je rejoins Widjet: pas d'émotion, pas de coup de théâtre, aucune force pour emporter avec elle le lecteur...
je saluerai tout de même l'effort d'écriture.

Guanaco

   Anonyme   
8/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Hmmm moi qui suis habituellement plutôt fan, je trouve également que le texte manque de passion, d'originalité, de rythme et de véritable but.
Ou alors j'ai manqué un truc?
Peut-être que j'ai déjà vu mieux inscrit a concours et que ça me bloque un peu...
Désolée Colette, mais je suis un peu surprise, je m'attendais à ... je sais pas.
Je trouve que c'est trop sommaire, trop calculé.

   Anonyme   
8/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Rien à faire, hein, même quand elle est mauvaise comme une teigne, on reste attaché à sa création... même quand on est Dieu ou Diable...

J'aime assez l'ironie qui sous-tend le propos, car oui il en faut du génie pour vraiment foutre à l'eau ce qui le mériterait.

Et même si ta nouvelle n'est pas géniale, tu l'as bien fichue à l'eau, je trouve...

   Bidis   
8/1/2009
« Et ça, l’artiste ne l’avait pas prévu » et « Surviendra-t-il un jour, un artiste de grand génie capable de soumettre totalement son œuvre ? »
Sur la question du bien et du mal, une des réponses que l’on reçoit de la religion dans laquelle on trouve la parabole de l’arche de Noé, est que Dieu a laissé sa créature libre de choisir…

   xuanvincent   
8/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Cette réécriture de l'histoire de l'arche de Noé m'a amusée.

   Claude   
8/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai bien aimé le début. On comprend de suite de quoi il s'agit, et que le thème est pris à contre-pied. Mais la fin, quel dommage ! Il n'y a pas de chute, ou alors, j'ai loupé quelque chose.

   Anonyme   
8/1/2009
 a aimé ce texte 
Pas
C'est un texte un peu près vide de tout : pas d'humour, pas de vie. Rien. De plus le style en est vraiment faible.

   dude   
8/1/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Mon sentiment est mitigé. Le ton est léger, l'histoire est amusante sans être hilarante... Ce n'est pas déplaisant mais ça manque indubitablement de quelque chose. Un grain de folie peut être. L'ensemble est beaucoup trop sage, et si le sujet a du potentiel, il est sous exploité. Un problème sur la forme plus que sur le fond. Dommage.

   Menvussa   
9/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Là, c'est sûr, l'eau tient une place prépondérante. Pourquoi : "Un créateur génial" et pas: le créateur génial ?

Il y a de l'humour, c'est gentiment raconté, mais il me semble avoir déjà lu ça dans un gros bouquin trop lourd pour que les flics s'en servent dans leurs interrogatoires.

Bon, y a le respect de la contrainte, c'est pas si mal.

Si, j'oubliais, je n'est pas trop aimé la chute... pas la chute d'eau, celle de la fin, ça vient un peu comme un cheveu sur la soupe (et quel potage) même si on en comprend le sens, et puis ne crains-tu pas que cela face des émules côté webmaster ?

   Ephemere   
9/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour, c'était plutôt une bonne idée mais son traitement m'a déçu et en particulier la fin. Tu aurais pu trouver un sentier hors des normes en vigueur, hors des canons.
FMR

   Anonyme   
10/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un récit qui se lit très bien avec une écriture Fluide L'idée de départ est bonne Toutefois une trop grande retenue ou pas assez de recul empêchent ce texte de sortir du lot
Merci pour cette lecture

   melonels   
12/1/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je ne suis sûrement pas la mieux placée pour juger le texte puisque je participe au concours, mais mon impartialité est maîtresse de mon avis. Désolé, j'ai lu ici un résumé simplifié d'un passage de la Bible. Il ne me donne pas un axe de reflexion, il ignore bien des passages de la Bible, il n'a ni début ni fin.
Pardon.

   colette   
12/1/2009
Menvusa demande : pourquoi "Un créateur génial" et pas "Le Créateur génial" ?
C'est bien là que se trouve la clef de lecture.

   Faolan   
20/1/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je n'ai pas été transporté. Désolé. Le texte se lit facilement mais cela manque d'originalité. Néanmoins, certains passages m'ont fait sourire. Merci.

   nico84   
17/1/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Oui je rejoins partiellement les autres avis, notamment dans la prise de risque sur l'humour, je te trouve trés timorée. Maintenant, je vais faire mon rebelle et je le dis tout haut : j'aime bien l'idée.

Maintenant, je me demande qui est le créateur. Et qui est cet homme. Je crois avoir compris aprés reflexion (j'avais deux possibilités en tête).

Peut être aurais tu dû prendre plus de risque, aller plus en profondeur, avoir un ton décalé. Pour toucher plus d'oniriens.

Je pense que ton écriture n'est pas mauvaise mais il faut que ton message passe mieux, plus fluide. Je t'encourage donc à continuer malgré quelques lacunes de forme.

   fisoag   
20/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
l'écriture est fluide. Un seul bémol. Tout le texte est au passé(imparfait ou passé simple) comme il se doit pour une narration sauf" si c'est pas malheureux". La phrase est incongrue et en trop.
Concernant le fond , il me semble que la nouvelle aurait eu plus de saveur si l'histoire qui se veut humoristique amenait le lecteur à la découverte d'un monde différent de celui supposé trouvé. Comme ce n'est pas le cas, on est déçu, évidemment.

   Nongag   
21/1/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ça aurait pu marcher, peut-être, Il y a de l'humour, une écriture naïve pour réécrire ce vieux mythe. Mais ce n'est pas assez. On reste sur notre faim (ou notre soif!).

C'est peut-être exactement ce qui cloche: le mythe n'est pas suffisamment réinventé. il y a manque de surprise.

   marogne   
27/1/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Désolé.

facilité, pas d'humour, moralisateur, plat, .... peu être un bon sentiment au départ, mais ce genre de thème, si galvaudé, ne peut devenir intéressant que sublimé par l'écriture; ce n'est pas le cas ici.

   David   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Colette,

Je n'ai pas trouvé non plus. Je dirais qu'il y a plus d'effort pour coller au récit biblique du déluge que pour dévoiler quelques indices au lecteur sur une double lecture, peut être un mot, une phrase aurait pu retourner cette impression.

   Ariumette   
21/2/2009
D'abord félicitation d'avoir relevé le défi de ce concours !
Mon avis : Tout d'abord j'étais contente... Je me suis dit chouette Colette va nous raconter ces angoisses de créatrice de mondes miniatures ! Nous faire vivre un rêve avec des vaches qui parlent, de l'eau qui danse la lambada...Et puis... Dommage ! Tu es créatrice, cette histoire est trop usée pour toi !

Je ne note pas cause concours.


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